La Serbie peut se passer du Carburant Russe

Alors que la menace de pénuries d'approvisionnement se maintient, la Serbie déclare pouvoir se passer du carburant russe. Le président insiste sur la résilience de son économie, permettant alors de trouver des alternatives.

La Serbie peut, selon le président du pays, se passer du carburant russe. Ce dernier estime que, grâce à des finances résilientes, le pays pourra garantir des alternatives à l’énergie russe. Cependant, le contexte actuel se caractérise par la menace des pénuries d’approvisionnement au cours des prochains mois.

Alors que la menace de pénuries d’approvisionnement se maintient, la Serbie déclare pouvoir se passer du carburant russe. Selon le président serbe, le carburant russe peut être remplacé par d’autres ressources.

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La situation financière de la Serbie

Pour rappel, la Serbie possède une forte dépendance vis-à-vis du pétrole et du gaz russes. Suite à la guerre en Ukraine, l’approvisionnement des ressources russes se retrouve perturbé notamment en raison des sanctions à l’encontre de Moscou par l’Union européenne.

En outre, Aleksandar Vucic, le président serbe, déclare:

« Nous devons payer le prix de la guerre sur le sol européen. […] Nous prendrons l’Irak [pétrole], … J’essaierai également de parler avec le Venezuela. Nous prendrions de n’importe où. Nous ne sommes pas difficiles. »

Ce dernier a indiqué que le système financier pourrait encaisser le coût de la guerre, notamment auprès de sa population. Par ailleurs, le produit intérieur brut de la Serbie prévoit d’augmenter d’environ 4% cette année, d’après le président serbe.

À noter, l’inflation reste élevée du fait de la hausse des prix du carburant en lien avec la guerre en Ukraine. En juillet, la Banque centrale serbe a indiqué que l’inflation serbe s’élève à 12,8%, au lieu de 11,9% en juin.

Les alternatives du pays au carburant russe

En raison de sa situation financière, le Serbie revendique la possibilité de trouver des alternatives au carburant russe. Le président serbe déclare chercher du carburant partout où cette ressource est disponible. Parmi ses potentiels partenaires, on retrouve l’Azerbaïdjan.

D’ailleurs, la Serbie souhaite importer du gaz azéri dès 2023.

Concernant le gaz, le pays des Balkans a fortement augmenté sa capacité de stockage qui est à son plus haut niveau à ce jour. Grâce à des installations nationales et des stockages loués en Hongrie, le stock de gaz s’élève dorénavant à 60 jours.

S’ajoute à cela, l’achat de charbon supplémentaire pour ses centrales thermiques qui représente près de 70% de l’électricité du pays. Vucic commente que le pays peut en acheter environ 2 millions de tonnes, notamment en Chine et en Indonésie.

Dans une interview à Belgrade, Vucic ajoute:

« Il y a déjà 607 millions de mètres cubes de gaz [là-bas] ce qui signifie que si vous le consommez en hiver… vous pouvez obtenir… 10 millions de mètres cubes par jour, soit sur 60 jours. »

Ainsi, la Serbie peut se passer du carburant russe. Néanmoins, la situation financière du pays encaissera le coût.

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