Indian Oil Corp: du Pétrole à l’Hydrogène

Indian Oil Corp dévoile sa stratégie pour maintenir sa croissance, tout en s’adaptant aux changements causés par la transition énergétique. Le groupe prévoit ainsi de soutenir l'industrie pétrolière tout en se tournant vers des énergies moins carbonées.|Indian Oil Corp dévoile sa stratégie pour maintenir sa croissance, tout en s’adaptant aux changements causés par la transition énergétique. Le groupe prévoit ainsi de soutenir l'industrie pétrolière tout en se tournant vers des énergies moins carbonées.

Indian Oil Corp dévoile sa stratégie pour maintenir sa croissance, tout en s’adaptant aux changements causés par la transition énergétique. Le groupe prévoit ainsi de soutenir l’industrie pétrolière tout en se tournant vers des énergies moins carbonées.

 

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Indian Oil Corp : du pétrole à l’hydrogène

Indian Oil corp est une compagnie pétrolière nationale indienne détenant près de la moitié du marché indien des produits pétroliers. Elle détient également 40 % des capacités de raffinage et est un des principaux raffineurs du pays. Le CEO a par ailleurs déclaré que la crise de la Covid-19 n’impactera pas les plans à long terme de la société.

Le groupe a par ailleurs annoncé que le raffinage restera son activité principale. Le groupe prévoit cependant de se tourner progressivement vers une énergie plus verte. Notamment vers la pétrochimie, l’hydrogène et la mobilité électrique, avec l’objectif d’étendre son portefeuille dans les 10 prochaines années.

 

Sécuriser l’approvisionnement en énergie indienne

Indian Oil Corp a développé une stratégie de diversification lui permettant de répondre à ses besoins commerciaux. Et ce, en respectant les intérêts stratégiques et commerciaux du pays. Le groupe est conscient des enjeux géopolitiques énergétiques de la région. Notamment les sanctions iraniennes, les attaques des rebelles Houthi, la guerre civile en Syrie qui menacent la sécurité énergétique de la région.

Prenant exemple sur les États-Unis, le Brésil, la Norvège et la Guyane, le groupe prévoit de développer de nouvelles sources d’énergies. Mais aussi de diversifier ses sources d’approvisionnement, cherchant une stabilité énergétique similaire à ces pays.

 

S’adapter à une industrie en pleine transition

Indian Oil détient 67% des capacités de transport du pays. Or, une chute de la demande de carburant de transport est prévue dans les 10 prochaines années. Pour anticiper cette baisse, le groupe prévoit de développer la pétrochimie et d’investir en ce sens.

Aussi, le groupe prévoit que l’index d’intensité pétrochimique de ses stations de raffinage atteindra 15-20%. Et ce, si les projets en cours sont implémentés. L’objectif étant d’atteindre un index de 14-15% d’ici à 2030.

Une baisse de 8-9% de la demande de pétrole de l’Inde est également prévue en avril, notamment due à la crise sanitaire. Le groupe prévoit cependant une croissance en 2021-2022 de 8 à 10%. Et ce, grâce à une gestion de la crise de Indian Oil, maintenant l’approvisionnement des stations du pays.

 

Vers une énergie propre ?

Indian Oil prévoit une hausse de la demande en gaz, notamment due à la stratégie de décarbonation de l’Inde. Ainsi, l’entreprise prévoit une croissance de 9,5 millions de tonnes/an d’ici à 2028, comparé aux 2,76 millions de tonnes/an actuel. Le groupe développe également la recherche dans le domaine de la capture et du stockage de carbone.

Et ce, notamment pour respecter les objectifs de l’Accord de Paris. Le CEO de Indian Oil, Skrikant Vaidya prédit que l’hydrogène sera le carburant de l’avenir et prévoit des investissements en ce sens. Actuellement, 50 bus à Delhi sont alimentés par cette énergie, avec 15 bus supplémentaires dans la seconde moitié de l’année.

 

Construction d’une nouvelle station hydrogène

Pour capturer ce nouveau marché, Indian Oil prévoit de construire une centrale hydrogène, capable de produire jusqu’à 400 Mt par jour. Le groupe a également installé 286 stations de charge. Des investissements dans l’énergie solaire et éolienne ont également été faits et continueront d’être faits.

Ainsi, l’entreprise confirme sa volonté de se tourner vers une énergie plus verte, capturant des marchés grandissants. Et ce, tout en continuant ses activités pétrolières et gazières.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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