Inde : 33 milliards de dollars d’équipements pour la production de charbon

L'Inde demande aux compagnies électriques d'investir 33 milliards de dollars en équipements cette année pour augmenter la capacité de production de centrales à charbon face à la demande croissante d'électricité.

Partager:

Inde : 33 milliards de dollars d'équipements pour la production de charbon.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

L’Inde, confrontée à une demande électrique en plein essor, a demandé à ses compagnies d’électricité de commander des équipements pour un montant record de 33 milliards de dollars cette année. Cette initiative vise à accélérer l’ajout de capacités de production de centrales à charbon, en réponse à des besoins énergétiques toujours plus pressants. Cette décision, décrite comme sans précédent par les officiels gouvernementaux, marque un tournant dans la stratégie énergétique du pays, traditionnellement orientée vers des investissements progressifs et autonomes des entreprises.

Objectifs et Justifications

Les nouvelles commandes devraient permettre l’ajout de 31 gigawatts (GW) de capacité sur les cinq à six prochaines années. En comparaison, les commandes annuelles de capacité installée se situaient habituellement entre 2 et 3 GW, sauf l’an dernier où 10 GW avaient été commandés. Cette décision fait suite à une série de réunions dirigées par le ministre de l’Énergie, Manohar Lal, peu après la formation du cabinet fédéral sous la direction du Premier ministre Narendra Modi.

Défis et Ambitions

Les défis sont énormes, car l’Inde peine à répondre à la demande électrique pendant les périodes sans soleil avec les centrales existantes. La croissance rapide de l’économie et les épisodes de canicules prolongées ont intensifié les besoins en électricité post-pandémie. En juin, le pays a connu sa plus grande pénurie de courant en 14 ans, obligeant à des mesures d’urgence comme le report de la maintenance prévue des centrales et l’utilisation de charbon importé.

Implications pour les Entreprises

Parmi les principaux bénéficiaires de cette politique figurent les entreprises publiques comme NTPC et SJVN, ainsi que des sociétés privées telles qu’Adani Power et Essar Power. Bharat Heavy Electricals Ltd (BHEL), qui a remporté tous les contrats d’équipement l’année dernière, devrait obtenir la majorité des nouveaux contrats. En revanche, Larsen & Toubro, l’autre grand fabricant d’équipements énergétiques, n’avait pas participé à la plupart des appels d’offres précédents.

Contexte Historique et Géopolitique

La dernière commande massive d’équipements énergétiques en Inde remonte à 2009-2010, lorsque des entreprises chinoises avaient remporté une part significative des contrats. Cependant, des retournements de politiques et un manque de commandes pour les centrales au charbon ont conduit à la fermeture de plusieurs unités de fabrication. Depuis 2020, l’Inde impose des restrictions contractuelles avec des pays partageant une frontière terrestre, comme la Chine, nécessitant des approbations réglementaires. La demande croissante a poussé l’Inde à réactiver ses centrales au charbon, menaçant de compromettre les progrès réalisés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En mars, Reuters a rapporté que des entreprises privées indiennes ont manifesté leur intérêt pour la construction d’au moins 10 GW de capacité de centrales à charbon sur une décennie, marquant la fin d’une pause de six ans dans les investissements privés significatifs dans ce secteur.

L’Algérie lancera en 2026 la modernisation du système SCADA de son réseau électrique

Le gouvernement algérien prévoit une mise à niveau complète du dispositif SCADA, géré par Sonelgaz, afin d’améliorer la maîtrise et la supervision du réseau électrique national à partir de 2026.

La SEEG lance un plan d’urgence pour enrayer la fraude énergétique au Gabon

Face à des pertes annuelles estimées jusqu’à 66 millions USD, la SEEG intensifie ses contrôles et prépare le déploiement de compteurs intelligents pour freiner les branchements illégaux.

Le Royaume-Uni maintient son cap vers 2030 malgré les divisions politiques

Le gouvernement britannique confirme ses ambitions de décarbonation du secteur électrique d’ici 2030, malgré les critiques politiques et les inquiétudes sur le coût de l’énergie pour les consommateurs.
en_1140311056540

Enedis engage €250mn pour moderniser le réseau électrique de Marseille

Enedis prévoit un investissement de €250mn ($264mn) pour renforcer la résilience du réseau électrique de Marseille d’ici 2030, incluant la suppression totale des câbles papier imprégné et le soutien à l’électrification du port.

G7 lance une alliance pour sécuriser les minéraux critiques hors Chine

Les ministres de l’Énergie coordonnent investissements et traçabilité afin de réduire la domination chinoise dans le raffinage des minéraux critiques et stabiliser des chaînes d’approvisionnement clés pour l’électronique, la défense et l’énergie, sous un cadre commun porté par les membres du G7.

L’intelligence artificielle alimente une crise énergétique mondiale et fait dérailler les objectifs climatiques

La demande électrique, amplifiée par l’essor de l’intelligence artificielle, dépasse les prévisions et rend inatteignable la neutralité carbone à 2050, selon les nouvelles projections du cabinet Wood Mackenzie.
en_1140311080540

Le fonds norvégien tire €88 milliards de gains grâce aux marchés financiers

Le fonds souverain de la Norvège a généré un bénéfice de €88 milliards au troisième trimestre, en grande partie grâce aux performances boursières de ses investissements dans les matières premières, les télécommunications et la finance.

L’Allemagne prête à assouplir la régulation des réseaux pour séduire les investisseurs

Le régulateur allemand prépare une réforme favorable aux opérateurs de réseaux, visant à ajuster les rendements et les règles d'efficacité dès 2028 pour les gazoducs et 2029 pour les réseaux électriques.

Bill Gates appelle à recentrer les priorités climatiques sur le bien-être humain

Bill Gates exhorte gouvernements et investisseurs à privilégier l’adaptation aux effets du réchauffement, plaidant pour un financement accru de la santé et du développement dans les pays vulnérables.
en_1140290927540

La Malaisie renforce ses investissements publics dans le gaz et le solaire

Le gouvernement malaisien prévoit d’accroître les investissements publics dans le gaz naturel et l’énergie solaire afin de réduire la part du charbon, tout en assurant la stabilité des coûts énergétiques pour les ménages et les entreprises du pays.

Les déséquilibres structurels freinent l’efficacité des financements climatiques publics

L’étude de Özlem Onaran et Cem Oyvat met en lumière les limites structurelles du financement climatique public, soulignant la nécessité d’un alignement plus étroit avec les objectifs sociaux et économiques pour renforcer l’efficacité et la résilience des dépenses publiques.

La Norvège obtient gain de cause devant la CEDH sur ses licences pétrolières offshore

La Cour européenne des droits de l’homme a validé l’octroi de licences pétrolières en Norvège, estimant que le report de l’évaluation climatique n’enfreint pas les garanties procédurales prévues par la Convention.
en_1140281042540

Singapour investit massivement dans l’atome civil et les réseaux énergétiques régionaux

Singapour renforce sa stratégie énergétique à travers des investissements publics dans le nucléaire, les interconnexions électriques régionales et les infrastructures gazières pour sécuriser son approvisionnement à long terme.

Le Gabon investit 560 milliards FCFA pour encadrer sa sortie progressive du pétrole

Alors que la production pétrolière recule, le Gabon mise sur des réformes réglementaires et des investissements structurants pour bâtir un nouveau cadre de croissance axé sur la transformation locale et l’industrialisation.

Le Cameroun exonérera les équipements de biocombustibles dès 2026 pour relancer le secteur

Le Cameroun adoptera en 2026 un régime d’exonération douanière sur les équipements industriels liés aux biocombustibles, dans le cadre de sa nouvelle stratégie énergétique visant à encadrer un secteur encore peu structuré.
en_1140261046540

La Bolivie autorise l’importation privée de carburants pour pallier la crise

Face à une pénurie persistante de carburants et à l’épuisement des réserves en devises, le Parlement bolivien a voté une loi exceptionnelle permettant aux acteurs privés d’importer essence, gazole et GPL sans taxe durant trois mois.

Le Ghana table sur 16 milliards $ de revenus pétroliers malgré une production en déclin

Le Ghana espère capter 16 milliards $ de revenus pétroliers en dix ans, mais la baisse continue de sa production soulève des incertitudes sur la stabilité à long terme du secteur.

Kinshasa et Vingroup signent un accord pour un projet urbain et énergétique majeur

Le gouvernement de Kinshasa a conclu un protocole d’accord avec le groupe vietnamien Vingroup pour développer un vaste projet urbain de 6 300 hectares et moderniser la mobilité grâce à un réseau de transport électrique.
en_1140261063540

La demande croissante d’électricité au Texas modifie le mix énergétique d’ERCOT

Le réseau ERCOT adapte sa production face à une consommation électrique record, en misant sur l’essor du solaire, de l’éolien et du stockage par batteries pour maintenir l’équilibre du système.

La France relève à €8bn le financement des CEE pour 2026

Le gouvernement français augmentera de 27% le budget des certificats d’économies d’énergie en 2026, mobilisant plus de fonds privés pour soutenir la rénovation thermique et la mobilité électrique.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.