GE Vernova, la branche énergétique de l’ex-conglomérat General Electric, a révélé des résultats financiers solides pour le premier trimestre 2025. Le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 8 milliards de dollars, en hausse de 11 % par rapport à la même période l’année précédente. Cette performance dépasse les prévisions des analystes, soutenue par une demande accrue pour ses services et équipements. Le bénéfice net a atteint 264 millions de dollars, comparé à une perte de 106 millions de dollars au premier trimestre 2024, représentant une nette amélioration de la rentabilité.
Scott Strazik, directeur général de GE Vernova, a exprimé sa satisfaction face à ces résultats. « Nous avons enregistré de solides résultats au premier trimestre et nos activités ont continué de bien fonctionner. Nous avons accru notre carnet de commandes d’équipements et de services, amélioré significativement nos marges dans chaque segment et reversé un montant significatif de capital à nos actionnaires », a-t-il déclaré. Les commandes ont augmenté de 8 %, atteignant 10,2 milliards de dollars pendant cette période.
Croissance des différentes divisions
La branche Power, qui comprend les secteurs de l’énergie hydraulique, nucléaire, gaz et vapeur, a vu son chiffre d’affaires trimestriel augmenter de 10 % pour atteindre 4,4 milliards de dollars, soutenu par une forte demande pour les équipements à gaz. La division Wind, dédiée à l’éolien terrestre et offshore, a connu une croissance de 13 % de son chiffre d’affaires, pour un total de 1,8 milliard de dollars, tirée par l’expansion de l’éolien terrestre. Enfin, la branche Electrification, qui regroupe les réseaux, l’énergie solaire, les solutions de stockage et les logiciels, a progressé de 14 %, atteignant 1,9 milliard de dollars, grâce à la forte demande dans les infrastructures de réseaux.
Perspectives de 2025
Malgré les défis liés à la guerre commerciale et à l’inflation, GE Vernova a maintenu ses prévisions pour l’année 2025. Le groupe vise un chiffre d’affaires annuel compris entre 36 et 37 milliards de dollars et un flux de trésorerie de 2 à 2,5 milliards de dollars. La société s’est dite « bien placée pour naviguer dans l’environnement dynamique actuel », malgré l’impact des droits de douanes et des pressions inflationnistes.