Eni acquiert Tango FLNG au Congo

Eni acquiert Export LNG Ltd. Ainsi, la société italienne met la main sur l'installation Tango FLNG. Elle renforce sa présence au Congo.

Eni annonce l’acquisition d’Export LNG Ltd dans l’objectif de renforcer sa présence au Congo. Ainsi, la société italienne prend également la main sur une installation flottante de gaz: Tango FLNG.

Eni renforce sa présence au Congo

Spécialisée dans la production et fourniture d’électricité verte et de gaz liquéfié, la société italienne entend se développer dans le pays. Claudio Descalzi déclarait développer une coopération « dynamique » avec le pays. Ainsi, dans cet objectif, elle collabore étroitement avec le ministre des hydrocarbures, Bruno Itoa.

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De fait, l’objectif d’Eni est double. Elle souhaite augmenter sa production de GNL tout en facilitant la transition énergétique du Congo. De plus, cela s’inscrit dans le grand Plan national du Congo pour les 4 années à venir.

Le FLNG Tango pour produire plus de GNL

Concernant le projet lui-même, Eni souhaite profiter de la flexibilité et la mobilité de l’installation flottante en améliorant son temps de démarrage par son expertise. Le FLNG Tango a une grande capacité de production avec un volume traité de 3 millions de mètres cubes standards par jour.

L’installation produit actuellement près d’un milliard de mètres cubes de GNL par an (soit 0,6 million de tonnes annuelles). Eni accroîtra sa capacité de traitement à 4,5 milliards de mètres cubes.

De plus, après son raccordement aux infrastructures de Marine XII, qui se terminera en 2023, Tango FLNG pourra commencer son activité.

Sortir du gaz russe

En actionnant ce projet, il s’agit pour Eni d’étendre sa gamme de ressources et de trouver des solutions à la crise russo-ukrainienne actuelle. De fait, l’entreprise est encore très dépendante de la Russie, ce qui menace largement son approvisionnement destiné à l’Europe et l’Italie notamment.

Le pays souffre des conséquences des sanctions de Moscou sur le gaz alors même qu’il importe presque en totalité le gaz qu’il consomme. L’Italie importait près de la moitié de son gaz auprès de la Russie avant la guerre en Ukraine.

En outre, l’entreprise italienne a été, elle-même, mise en difficulté par le gouvernement de Poutine. Pour rappel, Eni subissait déjà dès juin des réductions subites de son approvisionnement par le géant Gazprom à hauteur de 15%.

En somme, il s’agit d’une stratégie de long terme pour la société dont le président continue de déployer ses qualités de négociations dans la région. Ainsi, elle planifie d’autres investissements en Afrique, voire plus loin comme en Indonésie.

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