“Dombasle Énergie” est le nom du nouveau projet d’écologie industrielle lancé par Solvay et Veolia. Celui-ci vise à remplacer le charbon par des combustibles solides de récupération (CSR) pour la production d’énergie propre et compétitive. Ce projet doit permettre de garantir la compétitivité de l’usine historique de Dombasle-sur-Meurthe. Il doit également réduire de 50 % les émissions de CO2 de celle-ci.
Dombasle Énergie fonctionne à base de CSR et remplace l’ancienne usine au charbon
La nouvelle installation construite par Solvay et exploitée par Veolia doit avoir une capacité de 181 mégawatts (MW) thermiques et 17,5 MW électriques. Le projet nécessite un investissement de 225 millions d’euros. On attend sa mise en service pour 2024.
Le projet consiste à remplacer trois chaudières à charbon par une chaufferie équipée de deux fours fonctionnant à base de CSR. Ceci doit diviser par deux l’empreinte carbone de l’activité industrielle. Parallèlement, l’importation annuelle et de 200 000 tonnes de charbon doit aussi cesser. Le site de Dombasle-sur-Meurthe doit ainsi disposer d’une unité de cogénération. Celle-ci permet de valoriser 350 000 tonnes de CSR par an, que Veolia doit fournir dès 2024.
Solvay et Veolia veulent faire transition vers une économie circulaire
Le projet Dombasle Énergie est une première en France. Il entend créer une boucle d’économie circulaire, cela par plusieurs aspects.
Premièrement, la réduction de l’empreinte environnementale du site. En effet, les émissions de l’usine doivent diminuer de 50%, ce qui représente 240 000 tonnes de CO2 par an en moins. Deuxièmement, le remplacement du charbon importé par des CSR produits en France. Ensuite, la création d’un nouveau débouché pour les déchets non recyclables, que l’on doit transformer en énergie renouvelable. Enfin, la réduction des prélèvements d’eau de 7%.
Antoine Frérot, Président-directeur général de Veolia déclare :
“Nous sommes ravis de nous associer à un partenaire comme Solvay pour ce projet afin de contribuer à la décarbonation de l’industrie dans la dynamique de la transformation écologique”.
Aussi, cette transition constitue un réel atout pour l’usine face à la volatilité actuelle du prix des combustibles fossiles. En outre, le projet, qui doit être mis en service en 2024, bénéficie du soutien de la région Grand Est ainsi que de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEM).