En 2021, les flux de pétrole saoudien vers la Chine chutent de 13% en comparaison de 2020. Toutefois, l’Arabie-Saoudite conforte sa place de premier fournisseur de pétrole non raffiné.
Le pétrole russe préféré au pétrole saoudien
Les importations chinoises ont atteint 52,8 millions de barils en décembre 2021, soit 1,8 million de barils par jour (bpj). À titre de comparaison, 2,06 millions de bpj ont été importés en novembre 2021. Pour cause, les raffineries indépendantes chinoises privilégient les qualités russes.
Par conséquent, les importations en provenance de Moscou, son deuxième fournisseur, sont restées approximativement au même niveau.
Baisse des quotas d’importations chinoises
En parallèle, les raffineries chinoises détiennent des quotas d’importations de brut limités à utiliser avant la fin de l’année. Les quotas sont ainsi plus minces que les années précédentes. D’un autre côté, les entreprises publiques sont d’ores et déjà approvisionnées.
Par extension, les flux de pétrole brut en provenance du Brésil et d’Angola ont diminué de 28% et 18%, en comparaison de 2020. Pourtant, les producteurs d’Afrique de l’Ouest et d’Amérique s’efforcent d’acquérir de plus grandes parts de marché en Asie.