Bruxelles a confirmé que le Royaume-Uni ne sera pas exempté de la taxe carbone aux frontières, tant que les marchés du carbone des deux blocs ne seront pas connectés, retardant une possible exemption d’au moins un an.
Gevo reçoit une évaluation de haute qualité pour ses crédits de captage de carbone au Dakota du Nord, renforçant la valeur commerciale de ses certificats dans les marchés volontaires du carbone.
Technip Energies a obtenu un contrat d’ingénierie détaillée pour un projet de captage et stockage de carbone dirigé par PTTEP, marquant une étape industrielle clé dans le golfe de Thaïlande.
Le Royaume-Uni ouvre 14 nouvelles zones de stockage géologique offshore, créant un corridor industriel de décarbonation et sécurisant à long terme une capacité stratégique pour l’industrie lourde nationale et européenne.
Green Plains a commencé à séquestrer du dioxyde de carbone provenant de ses trois sites du Nebraska via un pipeline vers le Wyoming, tout en recevant un premier versement de $14mn dans le cadre du crédit d’impôt 45Z.
Le groupe japonais JERA lance une collaboration stratégique avec Newlab à La Nouvelle-Orléans pour accélérer la commercialisation de solutions de captage carbone destinées aux installations de production d’électricité.
La start-up canadienne boucle un financement pour achever un projet de C$13,6mn, visant à convertir le CO₂ capté et le gaz naturel en nanofibres de carbone à forte valeur ajoutée.
Les techniques de retrait de CO₂ passent du laboratoire à la stratégie des États et groupes industriels, mais leur développement reste limité sans cadre juridique clair et incitations ciblées sur le marché du carbone.
La Norvège prévoit jusqu’à $740mn pour financer des réductions vérifiées d’émissions, en soutenant l’entrée du Sénégal dans les mécanismes de coopération prévus par l’Accord de Paris.
Technip Energies renforce son rôle dans le projet Northern Lights en Norvège en fournissant des équipements marins électriques destinés au transfert de CO2 liquéfié sur le terminal de Øygarden.
Une ONG a identifié 531 participants liés aux technologies de captage et stockage du carbone lors de la COP30, illustrant l’intérêt stratégique croissant de l’industrie pour ce levier technique dans les négociations climatiques.
Porté par la demande croissante de la Chine et de l’Inde, le marché mondial de la neutralité carbone devrait croître de 7.3 % par an jusqu’en 2035, avec des investissements soutenus dans les technologies de captage.
Le Japon prévoit de multiplier par trente sa capacité de captage, utilisation et stockage du carbone d’ici 2035, mais la dépendance à des infrastructures transfrontalières risque de ralentir l’atteinte des objectifs gouvernementaux.
PETRONAS obtient le premier permis CCS en Malaisie et renforce sa présence amont au Suriname, articulant une stratégie intégrée entre captage de CO₂ et exploration offshore à coûts maîtrisés.
Le gouvernement péruvien annonce un objectif d’émissions à 179 millions de tonnes d’ici 2035, intégrant les outils de marché carbone et les transferts internationaux pour atteindre sa cible climatique.
Le mécanisme de crédit de l’Accord de Paris formalise une méthodologie pour le méthane de décharge, impose un test d’additionalité fondé sur l’investissement et encadre la délivrance d’unités traçables via un registre central, avec autorisations et ajustements correspondants exigés.
Sinopec et BASF ont conclu un accord de reconnaissance mutuelle sur leurs méthodes de comptabilisation carbone, certifiées conformes aux normes chinoises et internationales, dans un contexte d’harmonisation croissante des standards industriels.
NorthX Climate Tech renforce son portefeuille en investissant dans quatre entreprises spécialisées dans l’élimination du dioxyde de carbone, consolidant ainsi le positionnement du Canada sur un marché mondial en pleine expansion.
Grâce à son réseau industriel dense et ses capacités géologiques uniques, le Texas attire des investissements massifs dans le captage et le stockage du carbone, renforcés par de nouveaux incitatifs fiscaux fédéraux.
GE Vernova et YTL PowerSeraya vont évaluer la faisabilité d’un dispositif de capture de 90 % des émissions de CO₂ sur une future centrale à gaz de 600 mégawatts à Singapour.
Avec des émissions croissantes dans les secteurs pétrolier et gazier, l'Asie-Pacifique explore des solutions de captage et stockage du carbone (CCS) pour atteindre ses objectifs climatiques, mais l'absence de cadre stratégique unifié freine les progrès.
Le projet Pycasso, visant à enfouir du CO2 pour décarboner l’industrie dans le bassin de Lacq, a été abandonné. L'absence de dialogue et les risques pour les industries existantes ont été déterminants dans cette décision controversée.
Le Japon devrait devenir le principal centre de commerce pour le dioxyde de carbone capturé dans la région Asie-Pacifique d'ici 2050, selon Wood Mackenzie, avec des investissements gouvernementaux et un soutien politique crucial pour y parvenir.
Singapour intensifie ses efforts pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 en cofinançant des études de faisabilité sur le captage et stockage du carbone (CSC) dans ses centrales électriques. Ce projet vise à réduire les émissions tout en garantissant la sécurité énergétique du pays.
La Malaisie introduira une taxe carbone en 2026 ciblant les industries de l’acier, du fer et de l’énergie, conformément à ses ambitions de réduction des émissions. Cette mesure s’aligne avec le mécanisme d’ajustement carbone à la frontière de l’UE.
NextGen CDR signe un accord avec Alt Carbon pour l'achat de crédits de séquestration carbone en Inde, marquant sa première opération en dehors de l'Europe et des États-Unis.
Les initiatives de captage et stockage de CO₂ (CSC) ont enregistré une hausse significative en 2024, atteignant 628 projets mondiaux. Cette expansion est soutenue par des politiques publiques et une collaboration internationale renforcée.
Le corps supervisant l'Article 6.4 de l'Accord de Paris a adopté des normes inédites pour les méthodologies de projets et les éliminations de carbone, facilitant ainsi l'opérationnalisation des marchés mondiaux du carbone volontaire.
Une initiative dirigée par la Fondation Rockefeller vise à fermer prématurément des centrales au charbon dans les pays en développement en utilisant des crédits carbone pour réduire les émissions de CO₂.
Les projets de captage et stockage de carbone (CCUS) se développent en Asie-Pacifique. Plusieurs pays intensifient leurs efforts pour créer des hubs régionaux malgré des réglementations complexes et des défis financiers.
Les grandes entreprises internationales intensifient leurs investissements dans les crédits carbone en Chine, attirées par l’extension du système national et le potentiel de croissance des nouveaux projets.
Le président de la COP28, Sultan Al Jaber, appelle les gouvernements à soumettre des NDC ambitieuses pour accélérer la décarbonation mondiale, en s'appuyant sur l'investissement technologique et l'innovation pour atteindre l'objectif climatique de 1,5°C.
La Norvège a lancé le premier service commercial mondial de transport et stockage de CO2, marquant une étape clé dans la gestion des émissions industrielles en Europe grâce au projet Northern Lights.
Colombie, Kenya, Cambodge, Mexique et Pérou sont les leaders du marché des crédits carbone volontaires, grâce à des avancées réglementaires et une politique favorable aux investisseurs.
Les grandes entreprises réduisent leurs investissements dans la décarbonation en raison des tensions géopolitiques, bien que la réglementation et les attentes des consommateurs continuent de les pousser vers une meilleure gestion de leurs émissions.
Le développement des technologies de captage de carbone est crucial pour atteindre les objectifs de décarbonation, mais les projets ne progressent pas assez rapidement selon les experts.
Plus de la moitié des entreprises mondiales s’engagent sur la neutralité carbone, mais les experts dénoncent l’insuffisance des actions concrètes pour atteindre cet objectif, malgré des annonces ambitieuses.
Le prix des Australian Carbon Credit Units devrait bondir de 56 % d’ici 2025, selon les prévisions d'ANZ. Les prix en Nouvelle-Zélande et en Chine restent stables, face à des politiques moins contraignantes.
Malgré la guerre, l'Ukraine poursuit ses efforts de décarbonation industrielle avec des innovations soutenues par l'EBRD et l'UE. Pipes.one et Carbominer se concentrent sur la fabrication et l'efficacité agricole grâce à des technologies réduisant les émissions.
Ørsted s'engage à fournir 330 000 tonnes de crédits d’élimination de CO2 à Equinor sur une période de dix ans, soutenant ainsi ses projets de capture et de stockage du carbone à partir de la biomasse.