Brazzaville et Kinshasa: Accord de Coopération Énergétique

Brazzaville (Congo) et Kinshasa (RDC) se mettent d’accord pour le projet « Boucle de l’amitié énergétique ». Première étape : renforcer les lignes de transports.

Brazzaville – Kinshasa : Réunion des 2 Congo

L’accord vise à concrétiser le projet dénommé « Boucle de l’amitié énergétique » entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo, selon les termes.

À lire aussi sur energynews.pro

Une première phase consistera à renforcer les capacités de transport des lignes entre la Centrale électrique du Congo de Pointe-Noire et la Centrale hydroélectrique d’Inga en RDC via Brazzaville précise le document.

Suivront plusieurs phases d’augmentation de capacité de production d’énergie électrique et de construction de lignes de transport associées, indique encore le protocole d’accord. Ce dernier fut signé en présence des présidents Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville et Félix Tshisekedi de la RDC.

Doubler la capacité de la centrale électrique de Pointe-Noire

La capacité de production de la Centrale électrique du Congo (à Pointe-Noire) devrait alors passer de 484 à 750 mégawatts, puis 1.000 mégawatts grâce au gaz produit par la société italienne Eni.

Malgré les investissements consentis dans le secteur et l’augmentation ces 20 dernières années de la puissance installée, passée de 89 à plus de 800 mégawatts, les coupures et les délestages sont quotidiens à Brazzaville et Pointe-Noire. Même constat en RDC, qui cherche, elle aussi, des solutions.

Fournir l’industrie minière

Selon les signataires, la boucle alimentera plusieurs lignes à haute et très haute tension destinées à fournir de l’énergie, notamment aux industries minières en RDC, singulièrement dans le Katanga.

L’accord a été conclu pour une durée indéterminée et devra faire l’objet d’une évaluation tous les cinq ans. Mais aucune indication n’a été donnée sur le coût de financement du projet.

Dans une déclaration conjointe, les présidents des deux Congo ont invité les autres pays de la sous-région à se joindre à ce « projet intégrateur ».

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

LES PLUS LUS DE LA SEMAINE

événement à venir