BlackRock informe le Parlement britannique qu’il poursuivrait ses investissements dans le charbon, le pétrole et le gaz. Le premier fonds d’investissement mondial indique qu’il n’a pas pour rôle de concevoir la décarbonisation dans l’économie réelle.
De nombreuses critiques
BlackRock répond à l’Environnemental Audit Committee examinant le rôle des institutions signataires du GFANZ (Glasgow Financial Alliance for Net Zero). Les réponses, publiées sur le site du gouvernement britannique, incluent celle du fonds d’investissement. Aussi, elles témoignent d’un refus de s’engager dans la décarbonisation de l’industrie de l’énergie.
Le GFANZ constitue l’une des plus grandes coalitions d’institutions financières du monde. Elle s’engage dans la transition de l’économie globale vers l’objectif net zéro. En outre, l’organisation compte 500 membres répartis sur 45 pays.
Le comité interrogeait BlackRock sur sa volonté de soutenir des perspectives d’investissement alignées sur l’objectif net zéro. Le patron de BlackRock, Larry Fink, défend les investissements de sa compagnie. Elle fait l’objet de critiques dans le débat sur la décarbonation.
Un recours aux énergies fossiles assumé
La réponse de BlackRock d’actif s’avère ne correspond pas aux attentes de l’organisation. La société cotée à la Bourse de New York déclare:
« Le rôle de BlackRock dans cette transition se limite à la responsabilité fiduciaire. Nous n’avons pas à nous engager dans un processus spécifique de décarbonisation dans l’économie réelle. »
Le fonds d’investissement valorisé à $85,65 milliards sur le New York Stock Exchange gère des actifs d’une valeur d’environ $8.000 milliards.
BlackRock confirme son intention de rester un investisseur à long terme dans les projets d’exploitation intensive des ressources fossiles. Ainsi, Larry Fink déclare:
« BlackRock développe des outils qui aident nos investisseurs et nos clients à évaluer comment la transition est susceptible de se dérouler et à soutenir la navigation des clients dans la transition et – pour ceux qui le choisissent – à l’accélérer. »
Les défenseurs du climat dénoncent le peu d’efforts consentis par BlackRock et d’autres compagnies pour encourager la transition énergétique.
HSBC fait également l’objet de critiques mais déclare poursuivre l’investissement dans l’exploitation des gisements de pétrole existants. Par ailleurs, selon l’établissement financier, un détournement abrupt du charbon serait préjudiciable aux économies d’Asie. Vanguard, précise ne pas avoir de stratégie d’entreprise concernant la perspective d’un bannissement des énergies fossiles.