Shell vend une Partie de ses Actifs Pétroliers Nigerians

En 2021, la société britannique entamait des pourparlers avec les autorités locales. Était alors concernée la vente de sa participation dans les champs onshore du Nigeria.

Shell prête à vendre jusqu’à $3 milliards d’actifs

En réponse, plusieurs sociétés nigérianes se préparent à soumettre des offres ce mois de janvier dans le cadre d’une vente pouvant rapporter jusqu’à $3 milliards.

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Parmi ces sociétés figurent cinq sociétés indépendantes nigérianes dont Seplat Energy, Sahara Group, Famfa Oil, Troilus Investments Limited et Nigeria Delta Exploration and Production.

Aucune n’a pour l’heure soumis de commentaire quant au processus de vente. Paradoxalement, aucune compagnie internationale ne paraît participer à l’appel d’offres à ce stade.

Un investissement rentable?

De son côté, la société d’État NNPC pourrait choisir d’exercer son droit de préemption sur toute vente à une société tierce. D’autant que certains soumissionnaires pourraient ne pas lever les fonds suffisants.

De nombreuses banques et investisseurs internationaux se méfient en effet des actifs pétroliers et gaziers au Nigeria. Une méfiance faisant suite aux préoccupations concernant les problèmes environnementaux et la corruption.

Et ce, même si le Nigeria met en oeuvre sa nouvelle législation pétrolière encadrant plus fortement les activités. Toutefois, plusieurs banques africaines et asiatiques sont toujours disposées à financer ces opérations.

Forte présence controversée

Shell détient consécutivement des participations dans 19 concessions pétrolières de la co-entreprise onshore du Nigeria (Shell Petroleum Development Company of Nigeria). Un consortium évalué entre €2 et 3 milliards.

La participation de Shell est alors estimée à 30%, faisant d’elle la deuxième société la plus importante du groupe composé pour le reste de la société nationale (55%), d’Eni (5%) et de TotalEnergies (10%).

Shell lutte depuis des années contre les déversements dans le delta du Niger. Des actions qui font suite aux vols et aux sabotages de pipelines, ainsi qu’aux problèmes opérationnels. Entraînant, en outre, des réparations coûteuses et des poursuites judiciaires.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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