Arrêt Automatique de l’EPR de Flamanville : Contrôles en Cours sur le Réacteur

Le réacteur EPR de Flamanville subit un arrêt automatique après sa première fission nucléaire. Les équipes d'EDF effectuent des contrôles techniques pour identifier la cause et redémarrer le processus de divergence.

Partager:

EPR de Flamanville

L’EPR de Flamanville connaît un arrêt automatique à la suite de sa première réaction de fission nucléaire. Cet événement intervient alors que le réacteur entame son processus de mise en service, une phase délicate marquée par une montée progressive en puissance. Selon EDF, cet arrêt résulte d’un système de sécurité conçu pour prévenir tout dysfonctionnement lors de cette montée en charge. Actuellement, des contrôles techniques et des analyses approfondies sont en cours pour déterminer les raisons précises de cet arrêt et procéder au redémarrage du réacteur.
Les protocoles de sécurité en vigueur sur ce type de réacteur imposent des arrêts automatiques dès que des anomalies potentielles sont détectées. Ces procédures sont communes dans l’industrie nucléaire, où chaque étape du processus de mise en service est strictement régulée pour garantir la sûreté des installations. Les premières informations indiquent qu’une configuration inappropriée de l’installation pourrait être à l’origine de l’arrêt. EDF se conforme aux procédures pour effectuer les ajustements nécessaires et relancer le réacteur.

Enjeux Techniques et Gestion des Risques

La mise en service de l’EPR est un processus complexe, impliquant de multiples essais et vérifications. Chaque incident ou arrêt imprévu, tel que celui de Flamanville, s’inscrit dans le cadre normal des opérations de démarrage. Nicolas Goldberg, expert chez Colombus Consulting, souligne que ces arrêts sont courants dans les démarrages de nouveaux réacteurs nucléaires, comme l’a démontré l’expérience de l’EPR d’Olkiluoto en Finlande. Ce dernier a dû faire face à plusieurs ajustements techniques, tels que le remplacement de pompes hydrauliques défectueuses, avant de devenir opérationnel.
Ces défis, bien qu’attendus, exigent une gestion rigoureuse des risques et une planification minutieuse des opérations de maintenance. La sécurité et la fiabilité des installations nucléaires sont prioritaires, et chaque arrêt fournit l’opportunité d’améliorer la performance et la sûreté du réacteur. Les équipes techniques d’EDF sont actuellement mobilisées pour analyser les données et reprendre la montée en puissance dans les meilleures conditions possibles.

Défis de Coûts et Retards Accumulés

L’EPR de Flamanville est un projet ambitieux, mais il a également été marqué par des retards importants et une augmentation significative des coûts. Le projet, initialement prévu pour être opérationnel en 2012, affiche un retard de 12 ans. Le coût total du projet s’élève désormais à 13,2 milliards d’euros, soit quatre fois le budget initial. Ces dépassements reflètent les nombreux défis techniques et réglementaires auxquels le réacteur a été confronté.
EDF a récemment franchi une étape cruciale avec la première réaction de fission, autorisée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le processus de montée en puissance du réacteur se poursuit avec des paliers progressifs. EDF prévoit d’atteindre 25 % de puissance d’ici la fin de l’automne, moment où le réacteur pourra être connecté au réseau électrique national. Cependant, des ajustements techniques imprévus, comme l’arrêt automatique récent, peuvent encore affecter ce calendrier.

Prochaine Étape : Connexion au Réseau Électrique

La connexion au réseau constitue une étape clé pour l’EPR de Flamanville. Une fois cette étape atteinte, le réacteur commencera à alimenter progressivement le réseau avec une capacité croissante. Cette montée en puissance s’effectuera par étapes, chaque palier de puissance nécessitant des validations supplémentaires pour assurer la stabilité et la sécurité des opérations. L’objectif est de garantir une intégration sans faille dans le réseau énergétique national.
Le réacteur EPR de Flamanville, avec une puissance prévue de 1 600 MW, deviendra le réacteur le plus puissant de France. Il est destiné à alimenter environ trois millions de foyers. Le cheminement jusqu’à la pleine capacité continue d’être jalonné de défis techniques et de procédures de contrôle, mais chaque étape franchie rapproche un peu plus l’EPR de sa mise en service complète.

EnergyX acquiert 35 000 acres de lithium américain auprès de Pantera Lithium

Energy Exploration Technologies rachète Daytona Lithium, filiale australienne de Pantera Lithium, pour 40mn AUD ($27mn), portant à près de 50 000 acres son empreinte dans le bassin de lithium stratégique de Smackover aux États-Unis.

Canada : la CCSN approuve la révision de conception du réacteur ARC-100

La Commission canadienne de sûreté nucléaire n’a identifié aucune barrière majeure à l’octroi d’une licence pour le réacteur ARC-100, annonce ARC Clean Technology.

L’opérateur nucléaire lituanien SE Ignalina signe un accord avec Newcleo

SE Ignalina, l'opérateur nucléaire lituanien, a signé un protocole d'accord avec la société française Newcleo pour explorer l'intégration de réacteurs modulaires petits (SMR) utilisant la technologie de réacteur rapide refroidi au plomb (LFR) en Lituanie.
en_11409072043540

Egypte : accords supplémentaires signés pour la centrale nucléaire d’El Dabaa

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a supervisé la signature de nouveaux accords pour la construction de la centrale nucléaire d'El Dabaa, renforçant ainsi la coopération stratégique entre l'Égypte et la Russie.

Vistra obtient l’autorisation de prolonger l’activité de la centrale nucléaire Perry

Vistra Corp reçoit le feu vert pour prolonger de 20 ans l’exploitation de la centrale nucléaire Perry dans l’Ohio, sécurisant l’approvisionnement électrique régional jusqu'en 2046 et assurant la continuité opérationnelle de l’ensemble de ses réacteurs nucléaires aux États-Unis.

EDF injecte 1,3 milliard d’euros dans Sizewell C, son deuxième EPR britannique

EDF détiendra 12,5 % du projet nucléaire Sizewell C au Royaume-Uni, un investissement de 1,3 milliard d’euros annoncé lors de la visite officielle d’Emmanuel Macron à Londres, confirmant le rapprochement stratégique des deux pays sur l'énergie nucléaire.
en_11408072039540

France : le projet de stockage souterrain des déchets nucléaires Cigéo avance significativement

Le projet français Cigéo, destiné à enfouir profondément les déchets radioactifs les plus dangereux, obtient une validation technique essentielle avant son autorisation définitive, prévue d'ici fin 2027.

EDF lance son Technocentre nucléaire à Fessenheim, investissement estimé à 450 millions

EDF confirme la poursuite de son projet industriel à Fessenheim visant le recyclage de métaux très faiblement radioactifs, une première en France nécessitant des autorisations réglementaires spécifiques, après un débat public clos en février dernier.

NANO Nuclear signe un accord stratégique avec UrAmerica sur l’uranium argentin

NANO Nuclear Energy Inc. officialise sa collaboration avec UrAmerica Ltd. pour renforcer l'approvisionnement en uranium d'Argentine, visant à sécuriser les futures chaînes d'approvisionnement en combustible nucléaire à destination du marché américain.
en_11408072036540

SHINE et Standard Nuclear forment un partenariat stratégique sur le combustible recyclé

Les entreprises américaines SHINE Technologies et Standard Nuclear s'associent pour recycler l'uranium et le plutonium afin d'approvisionner en combustible avancé le secteur des réacteurs nucléaires et renforcer la sécurité énergétique nationale des États-Unis.

Des centrales nucléaires flottantes évaluées pour alimenter les régions méditerranéennes

L’American Bureau of Shipping et deux entreprises du secteur nucléaire étudient le déploiement potentiel de centrales nucléaires flottantes pour répondre aux besoins énergétiques des régions insulaires et côtières en Méditérannée, notamment via l'électricité et la désalinisation.

La Lituanie explore l’option nucléaire avec des petits réacteurs modulaires

La Lituanie met en place un groupe de travail chargé d’étudier la faisabilité de réacteurs nucléaires modulaires pour répondre à une demande d'électricité estimée à 74 TWh d'ici 2050.
en_11407092065540

Framatome remporte deux contrats majeurs pour prolonger l’exploitation nucléaire belge

Framatome obtient d'Electrabel deux importants contrats portant sur la modernisation et l'appui technique aux réacteurs nucléaires Tihange 3 et Doel 4, dans le cadre de leur prolongation décidée entre Engie et le gouvernement belge.

L’Égypte accélère le raccordement d’El-Dabaa au réseau national pour 2026

Le Caire renforce les travaux de connexion de la future centrale nucléaire d’El-Dabaa, projet de 4 800 MW mené avec Rosatom, afin d’injecter dès 2026 une production équivalente à environ sept % de l’électricité nationale.

EDF reporte au 13 août le redémarrage de l’EPR de Flamanville

EDF prolonge l’arrêt de l’EPR de Flamanville jusqu’au 13 août pour effectuer des vérifications techniques sur trois soupapes du circuit primaire principal du réacteur nucléaire, initialement prévu pour reprendre sa production cette semaine.
en_11403072038540

Les États-Unis sélectionnent Westinghouse et Radiant pour tester leurs micro-réacteurs nucléaires

Le Département américain de l’Énergie a désigné Westinghouse et Radiant Nuclear pour mener les premiers essais de micro-réacteurs nucléaires au sein du centre expérimental DOME, situé dans l’Idaho, avec un début opérationnel attendu au printemps 2026.

GE Vernova et Fortum lancent un projet nucléaire majeur en Scandinavie

GE Vernova Hitachi Nuclear Energy et Fortum annoncent un partenariat visant à préparer le déploiement potentiel de petits réacteurs modulaires en Finlande et en Suède, avec une entrée en service prévue dans les années 2030.

Energy Fuels extrait 638 700 livres d’uranium à la mine Pinyon Plain

Energy Fuels Inc. a annoncé une production record de 638 700 livres d’uranium durant le deuxième trimestre 2025 à sa mine de Pinyon Plain en Arizona, surpassant ainsi largement les prévisions initiales de rendement du site.
en_11401072032540

Argentine et Pérou renforcent leur coopération dans le secteur nucléaire civil

L'Argentine et le Pérou ont signé un accord élargissant leur coopération scientifique et technologique dans le domaine nucléaire civil, incluant des projets communs de recherche et des programmes de formation spécialisée pour le développement futur.

La Banque mondiale relance le financement du nucléaire après des décennies d’absence

Après plusieurs décennies sans financer de projets nucléaires, la Banque mondiale noue un partenariat stratégique avec l'AIEA pour soutenir techniquement et financièrement des pays intégrant l'énergie nucléaire à leur stratégie énergétique.

Poursuivez votre lecture en choisissant l’une des options

Compte gratuit

Accès membres