La société publique libyenne National Oil Corporation (NOC) a annoncé l’arrêt immédiat d’un oléoduc reliant les champs pétrolifères de Hamada, en raison d’une fuite identifiée au sud de la ville de Zawiya, située à environ 45 kilomètres à l’ouest de Tripoli. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 24 mai, indiquant que des équipes d’intervention et de maintenance ont été déployées pour contenir le rejet de pétrole.
Mesures d’urgence activées pour limiter l’impact
Les opérations de pompage en provenance des champs de Hamada ont été suspendues dès la confirmation de la fuite. La vanne de la ville d’Alriyayna a été fermée afin d’isoler la section concernée, tandis que les soupapes de décharge de la raffinerie de Zawiya ont été ouvertes pour réduire la pression dans le réseau, selon le communiqué de la NOC.
L’entreprise n’a pas précisé la quantité de pétrole perdue ni les volumes de production affectés par l’incident. Une cellule spécialisée a été mobilisée pour analyser les causes de la fuite, sans que des délais ne soient donnés concernant la remise en service de l’infrastructure.
Conséquences potentielles sur l’approvisionnement local
Le site de Zawiya est un point stratégique pour le raffinage et la distribution du brut dans la région nord-ouest de la Libye. La raffinerie, connectée au réseau national, joue un rôle clé dans l’approvisionnement des marchés intérieurs. Tout arrêt prolongé pourrait entraîner des perturbations dans la chaîne logistique locale, bien que la NOC n’ait pas signalé d’impact immédiat sur les livraisons commerciales.
L’incident survient dans un contexte de vulnérabilité persistante du secteur pétrolier libyen, marqué par des interruptions fréquentes liées à des défaillances techniques ou des actes de sabotage. Le pays, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dépend largement des revenus générés par ses exportations d’hydrocarbures.
Inspection en cours pour déterminer la cause exacte
Le groupe d’ingénieurs dépêché sur le site poursuit les travaux d’inspection afin d’identifier précisément l’origine de la fuite. Selon la NOC, « les efforts restent concentrés sur la maîtrise du flux et la protection des installations adjacentes ». Aucun commentaire supplémentaire n’a été apporté sur d’éventuelles répercussions environnementales ou mesures de compensation.
La National Oil Corporation n’a pas indiqué si des partenaires techniques internationaux étaient impliqués dans les opérations de réparation. Le calendrier de redémarrage de la production reste incertain à ce stade, en attendant les résultats de l’enquête technique.