Japon : Le Gouvernement soutient la relance de la centrale nucléaire de Tepco

Le Japon adopte des mesures pour faciliter la relance de la centrale nucléaire de Tepco à Kashiwazaki-Kariwa, renforçant la sécurité et la gouvernance pour obtenir le soutien local nécessaire.

Partagez:

Le gouvernement japonais valide un plan visant à accélérer la relance de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, exploitée par Tokyo Electric Power Company Holdings Inc. (Tepco). La priorité est de renforcer la sécurité et de répondre aux préoccupations locales pour obtenir le feu vert de la préfecture de Niigata. Depuis la levée de l’interdiction d’exploitation par l’Autorité de régulation nucléaire du Japon en décembre 2023, le gouvernement met en place un cadre de collaboration entre les ministères de l’Industrie, des Terres et le Bureau du Cabinet avec les autorités locales.
Ce cadre inclut des mesures concrètes telles que l’amélioration des routes d’évacuation et des systèmes de déneigement, ainsi que la construction d’installations à l’épreuve des radiations. Ces actions visent à rassurer la population locale quant à la sécurité de l’installation et à montrer une gestion proactive des risques associés.

Dialogue Local et Renforcement de la Gouvernance

Les discussions entre le gouvernement et le gouverneur de Niigata montrent une approche basée sur le consensus et la transparence. Le gouvernement annonce aussi une campagne d’information à l’échelle nationale, soulignant l’importance stratégique de la centrale pour l’approvisionnement énergétique du pays. Cette initiative vise à sensibiliser les habitants aux bénéfices économiques et sécuritaires d’une telle relance.
Parallèlement, Tepco devra établir un cadre de gouvernance renforcé pour la centrale. Ce dispositif pourrait inclure l’intégration d’experts étrangers et la collaboration avec d’autres compagnies d’énergie. L’objectif est de répondre aux standards de sécurité les plus exigeants tout en intégrant des perspectives internationales.

Stratégie Énergétique et Défis à Surmonter

Le Japon, confronté à la nécessité de diversifier son mix énergétique, considère le redémarrage de ses réacteurs nucléaires comme une composante clé de sa politique énergétique. La remise en service de Kashiwazaki-Kariwa, l’une des principales centrales nucléaires du pays, s’inscrit dans cette stratégie. Néanmoins, la méfiance du public et les enjeux de sûreté restent au cœur des débats. La relance des réacteurs est perçue comme un défi, nécessitant des efforts soutenus en matière de communication et de gestion des risques.
La politique du gouvernement consiste à redémarrer les réacteurs conformes aux normes de sécurité renforcées tout en obtenant l’adhésion des autorités locales. Shusaku Kichise, responsable de la planification de la politique nucléaire au Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, affirme que cette approche pragmatique est cruciale pour garantir l’acceptabilité sociale et la stabilité de l’approvisionnement en énergie.

Perspectives Réglementaires et Opportunités de Marché

Les autorités japonaises s’efforcent de trouver un équilibre entre les exigences de sécurité renforcées et les besoins énergétiques nationaux. La relance de Kashiwazaki-Kariwa pourrait devenir un modèle pour d’autres réacteurs en attente de redémarrage, illustrant la possibilité de conjuguer sûreté, efficacité opérationnelle et acceptation locale.
Les acteurs du secteur énergétique, confrontés à des incertitudes réglementaires et à des pressions économiques, surveillent de près l’évolution de ce dossier. La réussite de cette relance pourrait ouvrir la voie à de nouvelles opportunités d’investissement et de coopération internationale dans le domaine du nucléaire au Japon.

La Russie se déclare prête à récupérer et transformer l’excès de matières nucléaires iraniennes en combustible, une proposition visant à faciliter les négociations nucléaires tendues entre l'Iran et les États-Unis.
Le tribunal arbitral de Moscou reporte de neuf mois le procès engagé par Rosatom contre Fortum et Outokumpu, réclamant près de trois milliards de dollars suite à l’annulation controversée d'un projet nucléaire en Finlande.

Newcleo entre dans l’évaluation nucléaire britannique avec son réacteur modulaire à caloporteur plomb

Le régulateur britannique a accepté d’examiner le réacteur avancé LFR-AS-200 de Newcleo, une première pour une technologie modulaire à caloporteur métallique au Royaume-Uni.
Framatome renforce son contrôle sur sa chaîne d’approvisionnement nucléaire en entrant à hauteur de 40 % au capital de Selectarc, unique producteur français de métaux d’apport de soudage.
Le gouvernement britannique a sélectionné Rolls-Royce SMR pour piloter le déploiement de petits réacteurs modulaires, visant à sécuriser une capacité nucléaire de 24 GW d’ici 2050.

Orano lance le projet IKE avec un bureau à Oak Ridge pour enrichir l’uranium aux États-Unis

Orano USA a inauguré un nouveau bureau à Oak Ridge, Tennessee, pour diriger le développement d’une installation d’enrichissement d’uranium, marquant l’un des plus importants investissements industriels de l’histoire de l’État.
L’Agence internationale de l’énergie atomique a confirmé que des documents confidentiels ont été acquis par l’Iran, suscitant des inquiétudes sur la coopération du pays avec l’agence.
Une nouvelle loi prolonge la durée de vie des réacteurs nucléaires au Japon, permettant leur exploitation après 60 ans afin de soutenir la demande énergétique croissante et réduire la dépendance aux combustibles fossiles.

Westinghouse lance un plan ambitieux de 75 milliards pour 10 réacteurs nucléaires

Westinghouse prévoit d'investir 75 milliards de dollars dans dix réacteurs nucléaires aux États-Unis, répondant à un décret présidentiel visant à accélérer significativement l'expansion de l'énergie nucléaire dans le pays d'ici 2030.
Technologie réacteurs Westinghouse Saskatchewan
Les États-Unis bloquent les licences d’exportation d’équipements nucléaires vers la Chine, amplifiant les tensions commerciales bilatérales déjà marquées par des restrictions technologiques stratégiques et de possibles représailles.
La Russie demande l'intervention de l'AIEA afin de résoudre le blocage lié au combustible américain à la centrale nucléaire de Zaporijia, enjeu crucial pour un éventuel redémarrage du site, actuellement sous contrôle russe.

NANO Nuclear renforce son conseil avec un ancien responsable du Département de l’Énergie américain

NANO Nuclear Energy a nommé Seth Berl, cadre d’Intel et ancien dirigeant du Département de l’Énergie, en tant qu’administrateur indépendant pour soutenir sa stratégie dans les technologies nucléaires avancées.
La Cour des comptes demande à l’État d’accélérer la recherche de sites pour stocker durablement des déchets radioactifs à vie longue, représentant plus de 280 000 m³, actuellement sans solution opérationnelle.
La commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale rejette par erreur un article décisif sur la stratégie nucléaire française, créant une vive confusion parlementaire et remettant en question les objectifs énergétiques du pays.

La justice tchèque valide un contrat nucléaire de 18 milliards avec KHNP

La justice tchèque autorise un projet nucléaire majeur de 18 milliards USD, permettant à Korea Hydro & Nuclear Power de poursuivre la construction d'une centrale controversée, malgré les contestations légales.
L’italien Ansaldo Energia a conclu un protocole d’accord avec l’agence ouzbèke Uzatom pour coopérer sur les technologies nucléaires avancées, avec un accent particulier sur les petits réacteurs modulaires.
La Commission américaine de régulation nucléaire a validé la version augmentée du petit réacteur modulaire de NuScale, renforçant la voie vers la commercialisation de projets nucléaires compacts aux États-Unis.

La Corée du Sud entame l’évaluation du site du premier réacteur nucléaire en Ouganda

Korea Hydro & Nuclear Power a signé un contrat de 26 mois pour évaluer un site dans la région de Buyende en vue de construire le premier réacteur nucléaire d’Ouganda, conformément aux normes de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
EDF conteste la légalité de l’attribution du contrat nucléaire à KHNP, invoquant un possible soutien public sud-coréen contraire aux règles européennes, ce qui a conduit à la suspension temporaire du projet Dukovany II.
La société canadienne enCore Energy a reçu l’autorisation réglementaire d’étendre sa licence de matériaux radioactifs au projet Upper Spring Creek, lançant ainsi la construction de nouvelles installations ISR en périphérie de son site de Rosita.