La Zambie prolonge les coupures d’électricité à 17 heures par jour

La Zambie étend ses coupures d'électricité à 17 heures par jour, conséquence directe de la sécheresse persistante. Cette mesure affecte durement les secteurs industriels et entraîne une révision à la baisse des perspectives de croissance économique.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Face à une sécheresse prolongée, la Zambie intensifie ses restrictions énergétiques en allongeant les coupures d’électricité à 17 heures par jour dès septembre. Cette décision découle de la baisse dramatique des niveaux d’eau dans les barrages hydroélectriques, qui fournissent la majeure partie de l’électricité du pays. Le barrage de Kariba, en particulier, est en état critique, avec seulement 10 % de sa capacité disponible pour la production d’électricité. Cette situation impose des choix difficiles au gouvernement, qui doit désormais jongler entre la gestion de la crise et les besoins énergétiques croissants de l’économie.
L’impact immédiat est ressenti dans tous les secteurs, avec une interruption significative de la production industrielle et une baisse de la productivité dans les entreprises. Les infrastructures énergétiques, déjà sous pression, peinent à répondre à la demande, créant un goulet d’étranglement pour l’ensemble de l’économie.

Répercussions sur l’économie nationale

La prolongation des coupures d’électricité a un effet direct sur l’économie zambienne, qui se voit fragilisée. Le Fonds monétaire international (FMI) a ajusté ses prévisions de croissance pour la Zambie, les abaissant de 4,7 % à 2,3 % pour 2024. Cette révision est largement due à la réduction de la capacité de production d’électricité, qui affecte non seulement l’industrie manufacturière, mais également l’extraction minière, secteur clé du pays.
Les entreprises doivent s’adapter rapidement à cette nouvelle réalité. Les coûts liés aux sources alternatives d’énergie, comme les générateurs diesel, grimpent en flèche, tandis que les petites et moyennes entreprises, moins résilientes, risquent des fermetures définitives. Cette situation crée un environnement économique instable, avec des répercussions sur l’emploi et les revenus des ménages.

Adaptation des entreprises et risques sociaux

Les entreprises les plus touchées par ces coupures prolongées sont celles qui dépendent fortement de l’électricité pour leurs opérations quotidiennes. Dans les zones urbaines comme Lusaka, des travailleurs tels que les soudeurs et les coiffeurs sont contraints de modifier leurs horaires pour aligner leurs activités avec les rares périodes de disponibilité électrique. Cela entraîne une baisse de la productivité et augmente les coûts opérationnels.
Les risques sociaux s’intensifient également. Avec l’augmentation des coupures, la frustration croît au sein de la population. Les entreprises réduisent leurs activités, ce qui conduit à des licenciements ou à des réductions de salaire. Les syndicats et les organisations patronales mettent en garde contre une possible déstabilisation sociale si des solutions viables ne sont pas rapidement mises en œuvre pour stabiliser l’approvisionnement en énergie.

Perspectives économiques incertaines

Les perspectives économiques de la Zambie sont incertaines à court terme. La dépendance excessive aux barrages hydroélectriques, combinée à une gestion inadéquate des ressources en eau, met en lumière les faiblesses structurelles du secteur énergétique. Le recours aux importations d’électricité, bien que nécessaire, ne suffit pas à combler le déficit actuel, et la prochaine saison des pluies n’étant attendue qu’en novembre, les défis persistent.
Les acteurs économiques surveillent de près les mesures que prendra le gouvernement pour atténuer cette crise. L’investissement dans les infrastructures énergétiques, ainsi que l’exploration de sources d’énergie alternatives, sont essentiels pour assurer une stabilisation à long terme. Toutefois, dans l’immédiat, l’économie reste sous pression, avec des implications profondes pour l’ensemble du tissu économique et social du pays.

Les actifs renouvelables post-CfD exposent les investisseurs à un risque de marché accru

La sortie progressive des contrats CfD transforme des actifs stables en infrastructures exposées à une volatilité accrue, remettant en cause les rendements attendus et les modèles de financement traditionnels du secteur renouvelable.

Le Canada réforme sa loi sur l’efficacité énergétique pour adapter sa politique aux marchés numériques

Le gouvernement canadien introduit une révision législative majeure de la Loi sur l’efficacité énergétique afin de soutenir sa stratégie nationale et s’aligner sur les réalités du commerce numérique.

Québec maintient seul un prix carbone à la pompe malgré la fin de la taxe fédérale

Québec devient l’unique province canadienne où le prix du carbone continue de s’appliquer directement aux carburants, dans un contexte où Ottawa a supprimé la taxe carbone grand public depuis avril 2025.
en_114027272629540

L’Inde investit $872mn pour produire localement ses aimants aux terres rares

New Delhi lance un plan d’incitations de 72,8 Md INR pour créer une capacité nationale de 6 000 tonnes d’aimants permanents, face aux restrictions croissantes imposées par la Chine sur les exportations de composants critiques.

Les contrats long terme redessinent le risque électrique sur 30 ans face à la volatilité

L’essor des CfD, PPA et mécanismes de capacité traduit un basculement structurel : les marchés ne couvrent plus les besoins de financement à 10–30 ans, alors que les prix spot ont bondi de 400 % en Europe depuis 2019.

Berlin prévoit l’acquisition de 25,1 % de TenneT Allemagne début 2026

L’Allemagne prévoit de finaliser l’achat de 25,1 % de la filiale allemande de TenneT pour 5,8 milliards €, afin de renforcer son contrôle sur les infrastructures critiques du réseau électrique national.
en_114026271130540

Le Ghana réorganise son secteur électrique autour du gaz pour contenir son déficit

Le gouvernement ghanéen met en œuvre une réforme de son système énergétique visant à renforcer l’usage du gaz naturel local, espérant réduire les coûts de production d’électricité et limiter le déséquilibre financier du secteur.

Le Suriname prévoit 220 000 barils par jour pour sa stratégie pétrolière d’ici 2028

À l’occasion des 50 ans de son indépendance, le Suriname a annoncé une feuille de route nationale incluant un investissement public majeur pour exploiter ses réserves pétrolières offshore.

La Corée du Sud face à la pression de l’AIE pour libéraliser son marché de l’électricité

Dans sa dernière revue, l’Agence internationale de l’énergie alerte sur les blocages structurels du marché sud-coréen de l’électricité, appelant à des réformes urgentes pour combler le retard sur les renouvelables et réduire la dépendance aux combustibles fossiles importés.
en_114025251135540

La capacité électrique installée en Chine atteint 3.75 bn kW, en hausse de 17.3 %

La capacité de production électrique de la Chine a enregistré une forte croissance en octobre, portée par l’expansion continue du solaire et de l’éolien, selon les données officielles de l’administration nationale de l’énergie.

Trump relance l’offshore américain avec un plan de 34 ventes entre 2026 et 2031

Le programme offshore 2026-2031 propose d’ouvrir plus d’un milliard d’acres à l’exploration pétrolière, déclenchant une bataille réglementaire entre Washington, les États côtiers et les groupes juridiques spécialisés.

Le Mozambique centralise ses infrastructures gazières pour sécuriser l’axe Beira–Rompco

Le gouvernement du Mozambique regroupe ses actifs de transport et de regazéification gazière dans un véhicule public, consolidant l’axe stratégique Beira–Rompco pour soutenir les projets Rovuma et répondre à la dépendance sud-africaine.
en_1140241139540

NESO lance une consultation nationale pour planifier l’infrastructure énergétique régionale

Le gestionnaire britannique NESO engage un processus de consultation pour définir la méthodologie de onze futurs plans stratégiques régionaux destinés à coordonner les besoins énergétiques en Angleterre, en Écosse et au pays de Galles.

COP30 verrouille l’adaptation, contourne les fossiles et ouvre un front réglementaire climatique

La conférence de Belém acte un compromis entre adaptation budgétairement encadrée, retrait des ambitions sur les fossiles et ouverture d’un dialogue climat–commerce susceptible de déclencher de nouveaux contentieux réglementaires.

La Banque asiatique de développement mobilise 700 mn $ pour soutenir la stratégie énergétique du Kirghizistan

La Banque asiatique de développement et le Kirghizistan ont conclu un accord de financement pour renforcer les infrastructures énergétiques, la résilience climatique et la connectivité régionale, avec plus de 700 mn $ engagés jusqu’en 2027.
en_1140221134540

Le Royaume-Uni sommé d’arbitrer entre capture carbone et carburants d’aviation

Une étude de l’Oxford Institute for Energy Studies révèle que la valorisation énergétique des déchets avec captage de CO₂ offre un bénéfice climatique presque double par rapport à leur transformation en carburants d’aviation.

Le Sipperec renouvelle son contrat de concession d’électricité avec EDF et Enedis

Signé pour 25 ans, le nouveau contrat de concession du Sipperec avec EDF et Enedis couvre 87 communes franciliennes et engage les parties sur la gestion et l’évolution du réseau public de distribution d’électricité jusqu’en 2051.

La CRE dresse le bilan du redémarrage progressif des marchés de détail de l’énergie

La Commission de régulation de l’énergie publie son rapport 2023-2024 et détaille les impacts de la crise sur les marchés du gaz et de l’électricité, ainsi que les mesures mises en œuvre pour soutenir la concurrence et restaurer la confiance des consommateurs.
en_114019181127540

Plus de 80 pays poussent pour une feuille de route sur la sortie des fossiles à la COP30

Réunis à Belém, des États d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe soutiennent l’adoption d’un calendrier de retrait progressif des combustibles fossiles, malgré la résistance attendue de plusieurs pays producteurs.

Les Européens resserrent l’étau autour de l’Iran avec une résolution AIEA ciblée

L’E3 et les États-Unis déposent une résolution à l’AIEA pour formaliser la non-coopération iranienne après les frappes de juin, consolidant les bases juridiques d’un durcissement des sanctions énergétiques et financières.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.