UKCI et Norfund financent une co-entreprise sud-africaine afin qu’elle finance elle-même 40% d’un portefeuille de 700 MW de projets éoliens onshore.
UKCI et Norfund s’invitent dans le renouvelable sud-africain
Les projets éoliens sont divisés en deux parties, l’une gérée par la co-entreprise sud-africaine, l’autre par Enel. La compagnie italienne, très présente dans le pays, possède 60% des parts de ce portefeuille. Avec $100 millions, il s’agit de l’un des plus grands accords d’investissements dans les énergies renouvelables en Afrique du Sud.
Cette zone du monde est extrêmement riche en ressources renouvelables, mais peine à exploiter au mieux ses capacités. Avant la pandémie, près de 600 millions d’habitants au sein de cette zone manquaient d’électricité.
Les investissements d’UKCI et Norfund s’articulent ainsi dans les objectifs des Nations Unies en matière de développement durable. Parmi ces objectifs, la volonté d’augmenter l’accès à une énergie propre, fiable et abordable. Ainsi, en trois ans, le fond d’investissement britannique a financé plus de $90 millions de projets dans la région.
Encourager l’économie locale
L’Afrique du Sud veut devenir un acteur majeur du continent africain en matière d’économie faible en carbone. Avec ce portefeuille de 700 MW, l’aspect social sera mis en avant avec des investissements au sein de communautés historiquement défavorisées. Pour cela l’accent sera mis sur les compagnies appartenant à la population noire (Black Economic Empowerment).
Grâce à ces investissements, UKCI et Norfund aident l’Afrique du Sud à accélérer sa transition énergétique. Le fond d’investissement peut, en plus, compter sur le gouvernement britannique qui s’engage à faire des investissements importants dans le pays. Enfin, cela permettra d’augmenter la présence d’entreprises locales et indépendantes sud-africaines dans le secteur du renouvelable.