Transition Énergétique et Instabilité des Nations Pétrolières

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La transition énergétique est un catalyseur d’instabilité politique, économique et sociale pour les pays exportateurs de pétrole. D’après une étude de Verisk Maplecroft, la majorité de ces pays présentent un faible taux de diversification de leurs exportations. Une baisse de leurs revenus, due à la transition énergétique, entrainerait donc une vague d’instabilité politique et économique. Au risque de modifier le statu quo et d’atténuer la paix sociale achetée à coût de barils.

 

La transition énergétique prend du retard

Un processus de diversification complexe et limité

Depuis la chute du prix du pétrole en 2014, les pays exportateurs ont échoué dans leurs processus de transition énergétique. Face à cette soudaine perte de revenus, certains pays ont accéléré leurs productions de pétrole pour combler ce déficit. Malgré ces tentatives, la majorité des pays exportateurs ont vu leurs réserves de change diminuer de moitié depuis 2014.

La transition énergétique révèle ainsi les difficultés que présentent la diversification. Les diversifications réussies sont limitées et peuvent difficilement être imitées par les autres pays exportateurs. Le succès de la Norvège par exemple est difficilement transposable dans les pays du golfe. Celui d’Oman est davantage dû aux problèmes de l’industrie pétrolière qu’à l’augmentation des exportations non-pétrolières.

Un manque d’institutions financières et légales

Le manque de diversification des pays exportateurs est lié au manque d’institutions et d’infrastructures indépendantes, si ce n’est au moins autonomes. Sans ces institutions et infrastructures, une transition énergétique est difficile à mettre en place. Lorsque que ces institutions n’existent pas, la corruption et le manque de volonté politique ralentissent toute transition énergétique. Une fois de plus, les pays les plus à risques sont ceux qui dépendent de façon substantielle des revenus du pétrole.

 

L’instabilité annoncée sans diversification

Une vague d’instabilité politique annoncée

L’Algérie, l’Iraq et le Nigeria sont les pays les plus à risques. Ils seront parmi les premiers pays touchés par une vague d’instabilité politique. Cette vague touchera ensuite l’Angola, le Gabon et le Kazakhstan. Pour les pays exportateurs de pétrole, la transition énergétique brise le statu quo et les possibilités d’achat de la paix sociale.

Face à la chute de leurs revenus pétroliers, les pays les moins diversifiés n’ont que deux solutions. Ils peuvent soit puiser dans leur réserve de change, soit choisir de dévaluer leur monnaie. Ces dévaluations sont les signes avant-coureurs d’importants ajustements économiques.

Les pays du golfe mieux armés

Le Qatar, Koweït et l’Arabie Saoudite, plus stables politiquement, sont davantage capables de se diversifier. Ils possèdent des institutions financières et les ressources nécessaires pour mener à bien leur transition énergétique.

Ces pays seront plus à même de conquérir de nouveaux marchés et de prospérer une fois la transition énergétique finalisée. Toutefois, cette stabilité politique est limitée puisqu’elle repose sur des régimes autoritaires fondés sur la richesse du pétrole. Et dans ces pays aussi, la diversification fait courir le risque de chambouler le statu quo.

Éviter la réaction en chaine

Certains pays exportateurs seront donc dans l’impasse s’ils cherchent à se diversifier trop tard. Les chamboulements politiques et économiques causés seront alors source d’instabilité politique et de perturbations des marchés financiers.

Pour les pays capables de s’adapter rapidement à un futur sans pétrole, de nouvelles opportunités économiques apparaitront. Identifier et capturer ces nouvelles opportunités sera un nouveau challenge pour eux.

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