Transition Énergétique et Instabilité des Nations Pétrolières

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

La transition énergétique est un catalyseur d’instabilité politique, économique et sociale pour les pays exportateurs de pétrole. D’après une étude de Verisk Maplecroft, la majorité de ces pays présentent un faible taux de diversification de leurs exportations. Une baisse de leurs revenus, due à la transition énergétique, entrainerait donc une vague d’instabilité politique et économique. Au risque de modifier le statu quo et d’atténuer la paix sociale achetée à coût de barils.

 

La transition énergétique prend du retard

Un processus de diversification complexe et limité

Depuis la chute du prix du pétrole en 2014, les pays exportateurs ont échoué dans leurs processus de transition énergétique. Face à cette soudaine perte de revenus, certains pays ont accéléré leurs productions de pétrole pour combler ce déficit. Malgré ces tentatives, la majorité des pays exportateurs ont vu leurs réserves de change diminuer de moitié depuis 2014.

La transition énergétique révèle ainsi les difficultés que présentent la diversification. Les diversifications réussies sont limitées et peuvent difficilement être imitées par les autres pays exportateurs. Le succès de la Norvège par exemple est difficilement transposable dans les pays du golfe. Celui d’Oman est davantage dû aux problèmes de l’industrie pétrolière qu’à l’augmentation des exportations non-pétrolières.

Un manque d’institutions financières et légales

Le manque de diversification des pays exportateurs est lié au manque d’institutions et d’infrastructures indépendantes, si ce n’est au moins autonomes. Sans ces institutions et infrastructures, une transition énergétique est difficile à mettre en place. Lorsque que ces institutions n’existent pas, la corruption et le manque de volonté politique ralentissent toute transition énergétique. Une fois de plus, les pays les plus à risques sont ceux qui dépendent de façon substantielle des revenus du pétrole.

 

L’instabilité annoncée sans diversification

Une vague d’instabilité politique annoncée

L’Algérie, l’Iraq et le Nigeria sont les pays les plus à risques. Ils seront parmi les premiers pays touchés par une vague d’instabilité politique. Cette vague touchera ensuite l’Angola, le Gabon et le Kazakhstan. Pour les pays exportateurs de pétrole, la transition énergétique brise le statu quo et les possibilités d’achat de la paix sociale.

Face à la chute de leurs revenus pétroliers, les pays les moins diversifiés n’ont que deux solutions. Ils peuvent soit puiser dans leur réserve de change, soit choisir de dévaluer leur monnaie. Ces dévaluations sont les signes avant-coureurs d’importants ajustements économiques.

Les pays du golfe mieux armés

Le Qatar, Koweït et l’Arabie Saoudite, plus stables politiquement, sont davantage capables de se diversifier. Ils possèdent des institutions financières et les ressources nécessaires pour mener à bien leur transition énergétique.

Ces pays seront plus à même de conquérir de nouveaux marchés et de prospérer une fois la transition énergétique finalisée. Toutefois, cette stabilité politique est limitée puisqu’elle repose sur des régimes autoritaires fondés sur la richesse du pétrole. Et dans ces pays aussi, la diversification fait courir le risque de chambouler le statu quo.

Éviter la réaction en chaine

Certains pays exportateurs seront donc dans l’impasse s’ils cherchent à se diversifier trop tard. Les chamboulements politiques et économiques causés seront alors source d’instabilité politique et de perturbations des marchés financiers.

Pour les pays capables de s’adapter rapidement à un futur sans pétrole, de nouvelles opportunités économiques apparaitront. Identifier et capturer ces nouvelles opportunités sera un nouveau challenge pour eux.

L’Afrique du Sud engage $127,5bn pour transformer sa politique énergétique nationale

Le gouvernement sud-africain prévoit 105 000 MW de capacités supplémentaires d’ici 2039 pour redéfinir son mix énergétique, soutenir l’industrialisation et renforcer la sécurité d’approvisionnement.

La Russie livre 105 000 tonnes de brut à la nouvelle raffinerie de Kulevi

La société russe Russneft a acheminé sa première cargaison de pétrole à la raffinerie géorgienne de Kulevi, récemment mise en service, malgré l’absence de relations diplomatiques entre Moscou et Tbilissi.

New Stratus entre au Brésil avec un accord pétrolier de 32,5% sur deux blocs

New Stratus Energy a conclu un accord définitif avec Vultur Oil pour acquérir jusqu’à 32,5% d’intérêt dans deux blocs pétroliers onshore situés dans l’État de Bahia, au Brésil, avec un investissement initial de $10mn.
en_1140290967540

Clearview finalise sa cession à une société cotée pour $1.84 par action

Clearview Resources a conclu la vente de l’ensemble de ses actions à une entreprise pétrolière cotée, actant sa sortie des marchés financiers canadiens après l’approbation judiciaire et des actionnaires.

Petrobras obtient l’autorisation de forer au large de l’Amazonie malgré les contestations

Le gouvernement brésilien a validé un projet de forage pétrolier en eaux profondes mené par Petrobras dans la région de la Marge Équatoriale, à quelques semaines de la COP30 prévue à Belém.

Les Pays-Bas veulent prolonger Borssele et créent un cadre légal pour de nouveaux réacteurs

Le gouvernement néerlandais engage une réforme législative pour prolonger la centrale nucléaire de Borssele jusqu’en 2054 et officialise la création d’une entité publique chargée de développer deux nouveaux réacteurs.
en_1140201050540

Londres lance un plan national pour créer 400 000 emplois dans l’énergie d’ici 2030

Le Royaume-Uni dévoile un plan structuré pour doubler les emplois dans l’énergie propre, appuyé par plus de £50 milliards ($61.04bn) d’investissements privés et la création de nouveaux centres de formation dans les régions industrielles.

Trump relance le débat réglementaire sur le pétrole en Californie

À Taft, bastion historique de l’or noir, le retour de Donald Trump à la présidence rouvre la question des restrictions californiennes sur l’exploitation pétrolière et suscite un regain d’optimisme chez les acteurs du secteur.

Vantage Drilling annule un contrat de 80 M$ après un changement réglementaire majeur

Vantage Drilling a interrompu un contrat de forage de 260 jours pour son navire Platinum Explorer à la suite d’une évolution rapide des régimes de sanctions internationaux, rendant la poursuite de la campagne non conforme au cadre juridique en vigueur.
en_1140201041540

Paratus encaisse $58mn au Mexique après le déblocage d’un fonds public

Paratus Energy Services a perçu $58mn via sa filiale Fontis Energy au Mexique, amorçant le remboursement d’arriérés grâce à un fonds public mis en place par le gouvernement mexicain pour soutenir les projets d’investissement.

Les États-Unis maintiennent 50 % de droits si l’Inde achète du brut russe

Washington conditionne la levée des droits additionnels à une baisse vérifiable des importations indiennes de brut russe, tandis que New Delhi invoque des commandes déjà engagées et la stabilité d’approvisionnement pour le marché intérieur.

La Chine réduit son surplus pétrolier à 570 000 barils par jour et prépare un cycle d’achats stratégiques

La baisse des importations et la hausse du raffinage en septembre ont ramené le surplus brut de la Chine à son plus bas niveau depuis huit mois, ouvrant la voie à une reprise tactique des achats face au recul du Brent sous les 61 dollars.
en_1140201047540

Zhou Xinhuai quitte CNOOC

Le cadre chinois Zhou Xinhuai, âgé de 54 ans, a démissionné de son poste de directeur général de CNOOC Limited après avoir occupé la fonction depuis avril 2022. Une réorganisation stratégique est en cours.

Le Nigeria vise $23bn pour étendre l’accès à l’électricité d’ici 2060

Le vice-président Kashim Shettima a déclaré que le Nigeria devra investir plus de $23bn pour connecter les populations encore privées d’électricité, dans le cadre d’un objectif énergétique de long terme.

SM Energy sécurise un emprunt de $3bn avec l’approbation unanime de ses créanciers

La société texane SM Energy obtient le soutien intégral de son pool bancaire, maintenant sa base d’emprunt à $3bn et assouplissant les modalités de maturité de sa dette à court terme.
en_1140190944540

Aker BP et Halliburton finalisent une première installation sous-marine sans ombilical

Halliburton et Aker BP ont réalisé la première pose de tête de tubage sans ombilical sur le plateau continental norvégien, ouvrant la voie à des opérations offshore numérisées et allégées en infrastructures.

McDermott finalise son premier projet sous-marin pour TotalEnergies en Angola

Le groupe américain a achevé les opérations du champ Begonia, marquant sa première intervention offshore en eaux profondes en Angola dans le bloc 17/06, à 150 kilomètres au large des côtes.

Le blocus jihadiste au Mali fait vaciller l’approvisionnement en carburant et en électricité

L’interruption prolongée des livraisons de carburant par des groupes jihadistes paralyse les stocks, désorganise le réseau électrique et affecte la vie économique dans la capitale Bamako et les villes de l’intérieur.
en_1140190925540

EDF promet des prix d’électricité stables en 2026 malgré la réforme tarifaire

Le PDG d’EDF a assuré que les prix de l’électricité resteront sous contrôle en 2026, alors qu’un nouveau système de tarification remplacera l’ancien dispositif dès le 1er janvier.

L’Organisation maritime mondiale reporte d’un an les négociations sur la taxe carbone maritime

Les discussions sur le cadre réglementaire du Net-Zero Framework, visant à instaurer une taxe sur les carburants marins émetteurs de gaz à effet de serre, sont suspendues jusqu’en 2026 après un vote majoritaire mené par l’Arabie saoudite.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.