TotalEnergies publie une étude d’impact environnemental et sociétal (ESHIA) ainsi que la stratégie de protection de la biodiversité concernant le projet Arctic LNG 2. L’entreprise s’engage avec les agences de crédit participantes pour renforcer ses engagements sur la base de la norme de performance 6 de l’IFC (International Finance Corporation).
TotalEnergies détient 21,64 % du projet sibérien
TotalEnergies détient une participation directe de 10% dans ce projet. Novatek, le numéro 2 du gaz russe, détient 60% du projet. Néanmoins, le groupe français est également actionnaire à hauteur de 19,4 % de Novatek. Le reste du projet est partagé entre différents consortiums.
L’Arctic LNG 2 est un projet d’infrastructure de transport pour le GNL en cours de construction dans le nord de la Russie. Il se compose de trois trains pour le transport du GNL, ayant chacun une capacité nominale de 6,6 millions de tonnes/an (Mt/a).
Alimenter les marchés dès 2023
Afin de réduire l’empreinte environnementale, ces trains seront installés sur trois plates-formes gravitaires. Ces infrastructures seront ancrées sur les rives de l’Ob, le fleuve qui borde la péninsule de Gydan en Sibérie.
Le premier train devrait alimenter les marchés internationaux en GNL en 2023. Ce GNL permettra notamment de répondre aux besoins croissants en énergie des pays asiatiques. Il permettra ainsi de remplacer une partie du charbon dans la production d’électricité. Même si pour l’heure, les marchés d’Asie se détournent du GNL en raison de la flambée des prix.
Procéder dans le respect de l’environnement
L’étude d’impact réalisée par la compagnie va permettre de mettre en place un certain nombre d’actions. Toutes auront pour but de minimiser l’empreinte environnementale et sociétale du projet.
La construction du projet tiendra également compte des normes de performance internationales les plus strictes. Cela, afin de produire un impact positif sur la biodiversité et les communautés locales. Ces mesures feront l’objet d’un suivi par des institutions tierces. Notamment par l’ensemble des agences de crédit internationales qui contribueront au projet.
La stratégie de protection de la biodiversité du projet s’articulera autour d’un programme de gestion de la conservation de la biodiversité (PGCB). Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement de la Fédération de Russie pilote ce programme. Il définit les engagements et les mesures prises à la suite de l’ESHIA afin d’éviter, à défaut, de compenser les impacts écosystémiques.
Conformité à la norme de performance 6 de l’IFC
Le plan d’action pour la biodiversité (PAB), quant à lui, définit les engagements et les actions spécifiques prises par le projet. Ils sont pris en conformité avec la norme de performance 6 de l’IFC.
Le PAB prévoit la conservation des habitats naturels et des gains nets pour les habitats critiques. Enfin, le programme de suivi et d’évaluation de la biodiversité (PSEB) vise à mesurer les résultats des plans mis en œuvre en faveur de la biodiversité.
TotalEnergies se veut un acteur majeur de la transition énergétique. C’est pourquoi l’entreprise investit massivement dans le GNL à faible émission. La société souhaite s’inscrire ainsi dans le développement durable et toutes ses dimensions au cœur de ses projets et opérations. La firme s’engage à contribuer aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU.