Total: 1er Avitaillement en GNL d’un Porte-Conteneurs en France

Total réalise le premier avitaillement français en GNL marin du porte-conteneur CMA CGM Jacques Saade. La réussite de cette manœuvre confirme le rôle que jouera le GNL marin dans la transition énergétique.

 

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1er avitaillement en GNL en France par Total

Total a mené à bien la première opération française d’avitaillement en gaz naturel liquéfié (GNL) marin d’un porte-conteneur. Il s’agit également du premier chargement en GNL réalisé par le terminal méthanier de Dunkerque.

 

Avitaillement de 16.400m3 de GNL

Gas Agility est le plus grand navire avitailleur en GNL du monde, et appartient à Total. Le 30 avril 2021, il a réalisé l’avitaillement de 16.400 m3 de GNL vers le porte-conteneur CMA CGM Jacques Saade. Il est également le plus grand porte-conteneurs au monde propulsé au GNL.

Cette opération a nécessité de nombreux aménagements au préalable. L’objectif principal étant en effet de renforcer la capacité du terminal méthanier de Dunkerque dans l’avitaillement en GNL. Une jetée a été optimisée, permettant ainsi le chargement de navires avitailleurs et de méthaniers de petite taille.

 

GNL marin : -23% d’émissions de CO2

L’opération s’inscrit dans le projet Green Loop, où coopèrent Total, le terminal GNL de Dunkerque, Mitsui O.S.K et CMA-CGM. Aussi, l’Union européenne cofinance le projet afin de favoriser la décarbonation du transport maritime en Europe. L’expertise du consortium a en ce sens été essentielle au bon déroulement de la manœuvre.

Cette réussite illustre l’excellence opérationnelle de Gas Agility, qui a déjà livré plus de 160.000m3 de GNL à Rotterdam. Total prévoit d’ici 2022 un second navire avitailleur en GNL de 18.600m3, qui desservira la région méditerranéenne. Le développement du GNL marin devrait encore s’amplifier, puisqu’il permet une réduction de 23% des émissions de CO2.

Baisse prévue des prix de l’énergie en 2024, malgré une hausse globale

En 2024, les prix de l’électricité et du gaz en France devraient baisser grâce aux récentes réformes gouvernementales et aux ajustements de marché. Toutefois, ils demeureront supérieurs aux niveaux pré-crise de 2021-2022, mettant en lumière les défis persistants et les stratégies nécessaires pour stabiliser le secteur énergétique dans un contexte post-crise.

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