Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.
Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.
RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.
L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.
Le gouvernement brésilien a reçu l'ordre de définir sous deux mois un plan de réduction progressive des combustibles fossiles, appuyé par un fonds national de transition énergétique alimenté par les recettes pétrolières.
Le gouvernement allemand pourrait manquer l’échéance de janvier 2026 pour transposer la directive RED III, provoquant des incertitudes sur les obligations de biocarburants et perturbant les marchés.
L’Italie a alloué 82 % des capacités solaires et éoliennes proposées dans le cadre de son appel d’offres Fer-X, totalisant 8,6GW, avec des prix de rachat compétitifs et une forte concentration des projets dans le sud du pays.
Face à l’alourdissement des dépenses publiques, le gouvernement français mandate deux experts pour réévaluer le dispositif de soutien aux énergies renouvelables électriques et au stockage, avec des propositions attendues sous trois mois.
L'opérateur national PSE s'associe aux forces armées pour protéger les postes de transformation, alors que les infrastructures critiques sont ciblées par des actes de sabotage attribués à des ingérences extérieures.
Le gouvernement norvégien met en place une commission chargée d’anticiper le déclin des hydrocarbures et d’évaluer les options économiques pour le pays dans les prochaines décennies.
Le Kazakhstan prévoit d’allouer 3 GW de projets éoliens et solaires d’ici fin 2026 par appels d’offres, avec un premier lot d’1 GW en 2025, dans un contexte de modernisation de son système électrique.
Les ouragans Beryl, Helene et Milton ont représenté 80 % des coupures d’électricité enregistrées en 2024, un pic inédit en dix ans selon les données fédérales.
La Commission de régulation de l’énergie introduit un contrôle prudentiel temporaire sur les fournisseurs de gaz et d’électricité, via un « guichet à blanc » ouvert dès décembre, en attendant la transposition des règles européennes.
L’accord Carney–Smith lance un nouvel oléoduc vers l’Asie, supprime les plafonds d’émissions pétrogazières et amorce une réforme de la loi interdisant les tankers sur la côte nord du Pacifique.
La sortie progressive des contrats CfD transforme des actifs stables en infrastructures exposées à une volatilité accrue, remettant en cause les rendements attendus et les modèles de financement traditionnels du secteur renouvelable.
Le gouvernement canadien introduit une révision législative majeure de la Loi sur l’efficacité énergétique afin de soutenir sa stratégie nationale et s’aligner sur les réalités du commerce numérique.
Québec devient l’unique province canadienne où le prix du carbone continue de s’appliquer directement aux carburants, dans un contexte où Ottawa a supprimé la taxe carbone grand public depuis avril 2025.
New Delhi lance un plan d’incitations de 72,8 Md INR pour créer une capacité nationale de 6 000 tonnes d’aimants permanents, face aux restrictions croissantes imposées par la Chine sur les exportations de composants critiques.
L’essor des CfD, PPA et mécanismes de capacité traduit un basculement structurel : les marchés ne couvrent plus les besoins de financement à 10–30 ans, alors que les prix spot ont bondi de 400 % en Europe depuis 2019.
L’Allemagne prévoit de finaliser l’achat de 25,1 % de la filiale allemande de TenneT pour 5,8 milliards €, afin de renforcer son contrôle sur les infrastructures critiques du réseau électrique national.
Le projet ambitieux de l’île artificielle belge en mer du Nord, conçue pour centraliser la distribution d’énergie renouvelable, voit ses coûts tripler, suscitant des inquiétudes sur son avenir financier et environnemental.
Le rapport "Forecasting Green Jobs in Africa" de FSD Africa et Shortlist révèle un potentiel de création de millions d'emplois verts sur le continent d'ici 2030, en se concentrant sur des secteurs clés comme l'énergie, l'agriculture et la mobilité durable.
À l’approche de la COP29, un rapport de l’ONU souligne que les engagements climatiques actuels ne suffiront pas à limiter le réchauffement mondial à 1,5°C, mettant en péril des économies et des vies humaines.
En exploitant ses ressources en nickel, l'Indonésie inaugure sa première usine de batteries, avec l'ambition de devenir un acteur majeur de la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques.
Un nouveau rapport de l’ONU souligne l’urgence d’accélérer les réductions d’émissions mondiales, avec des objectifs renforcés attendus d’ici février 2025 pour éviter une hausse catastrophique des températures de 3°C.
Les positions opposées de Kamala Harris et Donald Trump en matière de politique climatique confèrent à l’élection américaine une importance capitale pour l’avenir environnemental mondial.
Après des années de conflit autour de la centrale de l’Ouest guyanais, un accord inédit a été signé avec le village amérindien Prospérité, incluant un fonds de dotation pour soutenir le développement local.
À l’approche de la COP29, la Commission sur le changement climatique recommande au Royaume-Uni de s'engager pour une réduction ambitieuse de ses émissions de gaz à effet de serre de 81 % d'ici 2035, renforçant son rôle dans la lutte mondiale contre le changement climatique.
Jusqu'à 10 milliards de livres de valeur pré-fiscale pourraient être débloqués dans la mer du Nord si le Royaume-Uni adopte une fiscalité incitative, restaurant la confiance entre le gouvernement et l'industrie pétrolière et gazière.
Le retour potentiel de la mesure « Schedule F » de Trump pourrait faciliter l'approbation des projets énergétiques, mais risquerait d'entraîner des retards judiciaires en raison du remplacement d'experts techniques par des nominations politiques.
Le Danemark n'atteindra pas le seuil de 90% de remplissage de ses stocks de gaz avant le 1er novembre, en raison de retards de production et de maintenance, selon l'Agence de l'Énergie danoise.
Le gouvernement vietnamien a introduit un décret limitant les ventes d’excédents d’électricité solaire à 20% de la capacité installée. Ce plafond pourrait freiner l’adoption industrielle et commerciale des énergies renouvelables.
La Chine progresse rapidement dans sa transition énergétique, augmentant ses capacités en énergies renouvelables tout en restant dépendante du gaz naturel liquéfié pour soutenir sa demande croissante en électricité.
La Corée du Sud augmentera les tarifs d'électricité pour les industriels de 9,7 % à partir du 24 octobre 2024. Cette mesure, qui ne concerne pas les ménages, vise à réduire les pertes croissantes de Kepco.
Une hausse sans précédent de la demande d'électricité met à l'épreuve les infrastructures américaines. Les secteurs des centres de données et de l'industrie manufacturière jouent un rôle clé dans cette croissance.
Les coûts de production des énergies renouvelables, notamment l'éolien et le solaire, continuent de baisser en 2024, dépassant les énergies fossiles sur de nombreux marchés, selon un rapport de Wood Mackenzie.
Le Royaume-Uni lance un plan de modernisation de son infrastructure énergétique, visant à accélérer la transition vers les énergies renouvelables et à réduire les coûts d’ici 2050, avec un accent sur l’éolien offshore, l’hydrogène et le stockage d’électricité.
Le fonds souverain norvégien, plus grand fonds mondial, a réalisé 71 milliards d’euros de gains au troisième trimestre 2024, boosté par la baisse des taux d'intérêt. Son rendement global atteint 4,4%.
Le Cambodge prévoit d'accroître sa capacité d'importation d'électricité de plus de 50% en deux ans grâce à des accords avec le Laos, le Vietnam et la Thaïlande, renforçant ainsi sa sécurité énergétique et diversifiant ses sources renouvelables.
L'Ouzbékistan engage 1,3 milliard de dollars dans des projets de valorisation énergétique des déchets, visant à diversifier ses sources d'énergie et améliorer sa gestion des déchets, en partenariat avec des entreprises internationales.