Suspension des exportations de gaz LPG au Niger

Découvrez comment les autorités nigériennes suspendent temporairement les exportations de gaz de pétrole liquéfié pour soutenir le marché intérieur, avec des implications importantes pour le secteur de l'énergie.
LPG niger

Partagez:

La suspension des exportations de gaz LPG représente une décision significative prise par les autorités militaires nigériennes. L’objectif est de prioriser l’approvisionnement national pour soutenir le marché intérieur et répondre aux besoins du pays en matière d’énergie.

Évolution de la production nationale de LPG

Au cours des premières années, l’exportation de LPG jouait un rôle important dans l’économie nigérienne. Cependant, ces exportations ont considérablement diminué en 2019 et 2020 en raison de l’accroissement de la demande domestique. Cette tendance témoigne de l’importance croissante du  LPG pour les besoins nationaux. Par ailleurs, le gouvernement nigérien avait précédemment subventionné le LPG pour décourager l’utilisation abusive du bois. Cette initiative visait à lutter contre la désertification, un problème majeur de l’environnement dans la région. En encourageant l’utilisation du LPG, le gouvernement cherchait également à réduire la déforestation et à préserver les ressources naturelles.

Une interdiction formelle des exportations

L’exportation du gaz LPG sera désormais formellement interdite, sauf sur autorisation spéciale, et ce jusqu’à nouvel ordre, selon un courrier du directeur général des douanes, Abou Oubandawaki. Un arrêté du ministère du Commerce et de l’Industrie, daté du 25 septembre, confirme cette interdiction et souligne que la production nationale du gaz LPG doit prioritairement approvisionner le marché national. Cette décision vise à garantir que le LPG reste accessible pour les citoyens nigériens et qu’il ne soit pas exporté au détriment des besoins locaux. Les implications économiques et sociales de cette mesure seront surveillées de près dans les mois à venir.

Implications pour le secteur de l’énergie

Cette décision aura un impact significatif sur le secteur de l’énergie au Niger. Les entreprises et les acteurs du secteur devront ajuster leurs opérations en conséquence. De plus, la population nigérienne dépendante du LPG pour la cuisine et le chauffage devra s’adapter aux nouvelles conditions. Le contexte international, y compris les sanctions imposées par la CEDEAO en réponse au coup d’État de juillet, rend cette décision encore plus importante sur le plan politique et économique. Il sera essentiel de suivre de près l’évolution de cette politique et ses implications à l’avenir, car elle a le potentiel de remodeler le paysage énergétique et économique du Niger.

La publication anticipée du décret énergétique français déclenche de vives réactions parlementaires, alors que le gouvernement cherche à sécuriser rapidement les investissements dans le nucléaire et les autres filières énergétiques.
Sept semaines après la méga-panne électrique ibérique, l'Espagne identifie les failles techniques du réseau, tandis que la Banque européenne d’investissement valide un financement majeur pour renforcer l'interconnexion avec la France.

Madagascar investit dans une centrale thermique pour contrer les délestages chroniques

Madagascar prévoit l'ouverture imminente d'une centrale thermique de 105 MW afin de stabiliser rapidement son réseau électrique, particulièrement affecté dans les principales zones urbaines, tout en développant parallèlement des projets d’énergies renouvelables.
La Commission centrale de régulation électrique indienne propose un nouvel outil financier permettant aux entreprises industrielles d’atteindre leurs cibles d’énergie renouvelable via des contrats virtuels, sans livraison physique de l'électricité, facilitant ainsi la gestion des obligations réglementaires.
Le ministre Marc Ferracci confirme la publication imminente du décret de programmation énergétique sans attendre la fin des débats parlementaires, incluant une augmentation substantielle des Certificats d'Économie d'Énergie.

Bruxelles cherche à accélérer les permis pour les projets d’énergie renouvelable

La Commission européenne a organisé un dialogue de haut niveau pour identifier les freins à l’octroi de permis, freinant l’avancement des projets d’énergie renouvelable et d’infrastructure énergétique dans l’Union européenne.
Malgré une hausse des capacités de production et une baisse des tarifs, le Liberia dépend toujours d’importations d’électricité pour faire face à la demande croissante, en particulier durant la saison sèche.
Le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung revoit la politique énergétique nationale, visant un rééquilibrage de la réglementation nucléaire sans fermer immédiatement les réacteurs actuellement en activité.

La CRE adopte 237 délibérations et cible l’adaptation des réseaux à l’horizon 2028

La Commission de régulation de l’énergie a présenté son rapport annuel 2024, marqué par une activité soutenue sur les réseaux, les prix, et l’évolution du cadre réglementaire européen.
Les États-Unis assouplissent les pénalités envisagées pour les méthaniers étrangers et les transporteurs automobiles, diminuant fortement les coûts initiaux pour les opérateurs internationaux tout en conservant les objectifs stratégiques de soutien à la marine marchande américaine.
Alors que les capitaux affluent vers les technologies propres à l’échelle mondiale, l’Afrique reste marginalisée, ne recevant qu’une fraction des flux prévus selon l’Agence internationale de l’énergie.

Mexique vise jusqu’à $9bn d’investissements privés dans les énergies renouvelables

Le gouvernement mexicain espère mobiliser jusqu’à $9bn d’investissements privés d’ici 2030, mais l’absence de cadre commercial clair suscite des doutes dans le secteur.
En 2024, les énergies renouvelables ont couvert 33,9 % de la consommation d’électricité de la France métropolitaine, une progression portée par la hausse de la production d’hydroélectricité et l’expansion du solaire.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce ses orientations stratégiques pour 2030, marquées par un focus sur la transition énergétique, la compétitivité européenne et les besoins des consommateurs.

L’Espagne règle une dette de 26,8 millions $ dans un litige énergétique international

Madrid a versé un montant arbitral à Blasket Renewable Investments après plus de dix ans de contentieux liés au retrait d’avantages fiscaux accordés aux investisseurs dans les énergies renouvelables.
Le marché mondial des énergies renouvelables continue de croître, atteignant 1 200 milliards de dollars en 2024, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), soutenu par les investissements dans le solaire et l'éolien.
Le gouvernement du Québec accorde un financement de 3,43 M$ à la Coopérative d’électricité de Saint-Jean-Baptiste pour installer des compteurs intelligents et renforcer son infrastructure dans 16 municipalités.

Les hausses de droits de douane ralentissent les projets énergétiques aux États-Unis

Les nouvelles mesures tarifaires américaines provoquent une augmentation des coûts dans le secteur de l’énergie, avec un effet particulièrement marqué sur le stockage et le solaire, selon une étude de Wood Mackenzie.
Malgré l’urgence affichée, les investissements climatiques européens stagnent autour de 500 milliards d’euros par an, loin des besoins estimés à près de 850 milliards. De nouveaux instruments financiers tentent de relancer une dynamique indispensable.
Les pays africains consacrent désormais davantage à la dette qu’à l’éducation et à la santé, limitant leurs investissements essentiels malgré un fort potentiel énergétique. Le G20, sous pression, peine à fournir une réponse adaptée aux enjeux financiers et climatiques.