La Chine réduit ses positions minières au Canada et au Groenland, freinée par des cadres réglementaires hostiles, et consolide ses investissements publics en Russie arctique pour sécuriser ses approvisionnements stratégiques.
Le président turc a suggéré à Vladimir Poutine un cessez-le-feu limité visant les sites portuaires et énergétiques en Ukraine, afin de réduire les risques pour les installations stratégiques et d’ouvrir la voie à des négociations.
New Delhi et Moscou renforcent leur corridor énergétique malgré les pressions tarifaires et réglementaires américaines, maintenant des flux pétroliers soutenus par des mécanismes logistiques et financiers alternatifs.
Les États-Unis ancrent leur présence énergétique en Méditerranée orientale, en consolidant un corridor gazier via la Grèce vers l’Europe centrale, au détriment des flux russes et de l’influence logistique chinoise sur le port du Pirée.
Paris et Pékin s’accordent sur la création d’un groupe de travail bilatéral climat, centré sur les technologies nucléaires, les énergies renouvelables et le maritime, dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et l’Union européenne.
Ankara prévoit d’investir dans la production de gaz aux États-Unis afin de sécuriser son approvisionnement en GNL et de devenir un fournisseur clé pour le sud de l’Europe, selon le ministre turc de l’Énergie.
Trois navires russes visés au large de la Turquie ravivent les inquiétudes d’Ankara quant à la sécurité de l’approvisionnement gazier et pétrolier en mer Noire, ainsi que la vulnérabilité de ses infrastructures sous-marines.
Bucarest autorise une prise en main exceptionnelle des actifs locaux de Lukoil, afin d’éviter un choc d’approvisionnement tout en respectant les sanctions internationales visant le groupe russe. Trois repreneurs sont déjà en discussions avancées.
Les gouvernements européens souhaitent intégrer des clauses de sauvegarde et un mécanisme de révision dans l'accord commercial conclu avec Washington afin de limiter les risques d’un afflux de produits américains sur leur marché.
Le champ gazier de Khor Mor, opéré par Pearl Petroleum, a été frappé par un drone armé, interrompant la production et provoquant des coupures d’électricité touchant 80 % de la capacité énergétique du Kurdistan irakien.
Global South Utilities investit 1 milliard $ dans de nouveaux projets solaires, éoliens et de stockage pour renforcer les capacités énergétiques du Yémen et étendre son influence dans la région.
British International Investment et FirstRand s’allient pour financer la décarbonation des entreprises africaines, à travers une facilité ciblée sur le soutien aux secteurs les plus émetteurs de carbone.
Budapest se mobilise pour assurer l’approvisionnement pétrolier serbe, menacé par la suspension des flux via la Croatie après les sanctions américaines contre la raffinerie NIS, détenue majoritairement par la Russie.
Moscou affirme vouloir accroître ses exportations de pétrole et de gaz naturel liquéfié vers Pékin, tout en consolidant la coopération bilatérale dans un contexte de restrictions américaines visant les producteurs russes.
La Banque européenne d’investissement mobilise 2 Mds€ de financements garantis par la Commission européenne pour des projets énergétiques en Afrique, avec un objectif stratégique inscrit dans la diplomatie énergétique de l’Union européenne.
La Russie subit une baisse structurelle de ses revenus énergétiques alors que les sanctions renforcées contre Rosneft et Lukoil fragilisent les flux commerciaux et aggravent le déficit budgétaire fédéral.
Washington impose de nouvelles sanctions ciblant navires, armateurs et intermédiaires en Asie, rendant plus risqué le commerce de pétrole iranien et redéfinissant le périmètre de conformité maritime dans la région.
La licence OFAC sur Paks II permet de contourner les sanctions contre Rosatom en échange d’un ancrage technologique américain, reconfigurant l’équilibre d’intérêts entre Moscou, Budapest et Washington.
Finlande, Estonie, Hongrie et Tchéquie multiplient les initiatives bilatérales en Afrique pour capter des projets énergétiques et miniers stratégiques dans le cadre du programme européen Global Gateway.
Le président brésilien plaide pour une transition énergétique volontaire et sans échéance fixe, tout en évitant d’affronter les intérêts des pays producteurs lors des discussions de la COP30 à Belém.
Un navire Maersk a été touché par une attaque de drones revendiquée par les rebelles Houthi au large de Socotra, ravivant les craintes pour la sécurité maritime en mer Rouge. L'incident intervient dans un contexte de tensions régionales croissantes.
La Turquie envoie une délégation à Damas pour évaluer les infrastructures énergétiques et accélérer la reconstruction de la Syrie après la chute de Bachar al-Assad.
Gazprom suspend ses livraisons de gaz à la Moldavie dès le 1er janvier, invoquant une dette contestée de 700 millions de dollars. Cette coupure, sur fond de tensions politiques, met en lumière la dépendance énergétique du pays.
L’arrêt du transit de gaz russe via l’Ukraine menace les approvisionnements énergétiques en Europe de l’Est. En Slovaquie, le coût des alternatives s’élèverait à 150 millions d’euros, alimentant les tensions politiques et économiques.
Après la rupture du câble EstLink 2 reliant la Finlande et l'Estonie, Tallinn déploie sa marine pour protéger les infrastructures énergétiques sous-marines, soulignant l'urgence d'assurer la sécurité énergétique régionale.
La Finlande soupçonne un navire russe d’avoir endommagé un câble sous-marin reliant le pays à l’Estonie. L’Otan et les États riverains se mobilisent face à cette menace croissante.
La Finlande accuse un pétrolier russe de sabotage après la panne du câble sous-marin EstLink 2. L'Union européenne, dénonçant la « flotte fantôme » russe, promet des mesures pour renforcer la sécurité maritime et protéger les infrastructures critiques.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse le Premier ministre slovaque Robert Fico de refuser des alternatives au gaz russe, compromettant un contrat de transit annuel de 2 milliards d’euros avec l’Union européenne.
Steelhead LNG intente une action contre Cedar LNG et ses partenaires en Colombie-Britannique, les accusant d’utilisation illégale de données confidentielles liées à un projet de 1 milliard de dollars.
Le Bundestag a approuvé la fin de la taxe de neutralité sur les flux gaziers transfrontaliers, un changement attendu qui impactera les échanges énergétiques au sein de l'Europe dès janvier 2025.
Le dépôt de carburant de Stalnoy Kon, dans la région d’Oryol en Russie, a été visé par une attaque de drone impliquant 20 appareils, renforçant les tensions autour des infrastructures énergétiques stratégiques.
Les livraisons de pétrole brut à la Biélorussie via le pipeline Druzhba ont repris, affectant plusieurs pays européens après une interruption causée par un incident technique.
Donald Trump, président élu des États-Unis, exige une hausse des importations européennes de pétrole et de gaz liquéfié, menaçant l’Union européenne de tarifs douaniers, un geste qui pourrait bouleverser le commerce énergétique mondial.
Le Guyana a officiellement protesté contre la construction d’un pont militaire par le Venezuela sur l’île d’Anacoco, au cœur du territoire disputé de l’Essequibo, une région stratégique de 160 000 km².
Le groupe français Orano engage une procédure d’arbitrage international après la suspension par le Niger de son permis d’exploitation du gisement d’Imouraren, une ressource stratégique estimée à 200 000 tonnes d’uranium.
Face à l'incertitude sur les livraisons de gaz russe vers la Transnistrie, la Roumanie s'engage à garantir la sécurité énergétique de la Moldavie pour l'hiver, avec des mesures d'urgence pour l'électricité et le gaz.
L'industrie norvégienne prévoit une augmentation de 4 % des investissements offshore en 2025, atteignant 275 milliards de couronnes, avec un renforcement de l'exploration pour ralentir le déclin naturel de production.
L’Union européenne renforce ses sanctions contre la Russie en blacklistant des navires supplémentaires et des entités liées à Rosneft pour lutter contre l’évasion des plafonds de prix du G7 sur les exportations de pétrole russe.
Le Fonds OPEP a validé un portefeuille de financements totalisant près d’un milliard de dollars au quatrième trimestre 2024, répartis sur des projets structurants en gouvernance, infrastructures et commerce dans plusieurs régions stratégiques.
La chute du won face au dollar expose les raffineurs sud-coréens à des pertes massives sur les coûts d'importation du brut, tandis que la crise politique autour de la loi martiale mine la confiance des investisseurs.