Les raffineries françaises affrontent des problèmes techniques et une demande décroissante, mettant en évidence les tensions dans un secteur en pleine transition écologique.
Esso-ExxonMobil annonce le redémarrage de sa raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon, arrêtée faute de brut pendant la grève au Havre. La reprise prendra plusieurs jours avant de rétablir une production normale, tandis que TotalEnergies expédie des carburants vers l’Ile-de-France pour pallier les pénuries.
La grève dans les raffineries françaises se poursuit, avec des taux de grévistes en hausse dans les sites de TotalEnergies et d’Esso-ExxonMobil. Si les expéditions de carburants sont toujours bloquées, la direction de TotalEnergies assure qu’il n’y a pas de pénurie pour l’instant.
Pour protester contre le réforme des retraites du gouvernement, la CGT-Chimie a décidé de bloquer ce mardi les expéditions de carburant de toutes les raffineries de France.
La grève a été “levée” vendredi sur le site de la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime)
Des camions de carburant ont quitté le dépôt TotalEnergies de Mardyck, près de Dunkerque (Nord) après un arrêté de réquisition.
TotalEnergies a annoncé qu’il comptait distribuer “à l’ensemble de ses salariés dans le monde” un bonus équivalent à un mois de salaire.
La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé la réquisition des personnels pour le déblocage des dépôts de carburants.
La grève pour une augmentation des salaires compensant l’inflation se poursuit dans les raffineries de TotalEnergies.
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