SOCAR n’approvionne plus la Turquie en brut russe

SOCAR, société pétrolière d'État azerbaïdjanaise, interrompt ses achats de pétrole brut russe pour sa raffinerie turque. 

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SOCAR, société pétrolière d’État azerbaïdjanaise, interrompt ses achats de pétrole brut russe pour sa raffinerie turque.

Le brut russe sanctionné

SOCAR n’approvisionne plus en brut russe la raffinerie turque STAR. L’arrêt des approvisionnements démontre que les sanctions occidentales commencent à porter leurs fruits en dehors de l’Europe et des Etats-Unis. L’interruption des livraisons par SOCAR survient alors que l’embargo de l’Union européenne sur les importations maritimes de pétrole brut russe est en vigueur.

En outre, les pays du G7 adoptaient un plafonnement du pétrole russe à $60 par barils. La suspension des importations de pétrole russe commence à toucher des flux réguliers en dehors des pays imposant ces sanctions. SOCAR examine en effet la situation afin de rester en conformité avec les sanctions occidentales.

La Turquie ne semble pas soutenir l’effort européen sur le pétrole russe. Le pays n’adhère pas à l’accord de plafonnement des prix. En outre, les importations de pétrole russe augmentaient dans les raffineries turques, y compris pour l’usine STAR de SOCAR.

Des sanctions efficaces

Toutefois, les flux russes vers la Turquie commençaient à chuter le mois dernier. Ils atteignaient leur plus bas niveau depuis février. Les sanctions occidentales démontrent leurs efficacités.

Les exportations de la Russie vers la Turquie s’élevaient à 170.000 barils par jour (bpj) en novembre. Elles représentaient plus de 300.000 bpj chaque mois d’août à octobre. La raffinerie STAR n’achetait que 73.000 bpj en novembre contre 170.000 au cours des trois mois précédents.

Par ailleurs, elle ne reçoit plus de pétrole russe depuis le 20 novembre. L’entrée en vigueur du plan des pays du G7 et de l’UE coïncidait avec d’importantes files d’attente de pétroliers. Ceux-ci attendaient de passer le détroit du Bosphore pour se rendre en Méditerranée.

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