Royal Dutch Shell confirme un retard dans la cession à Petroleos Mexicanos de sa participation majoritaire dans une raffinerie texane. L’accord à $596 millions est donc remis à l’année prochaine.
Shell remet l’accord à 2022
L’accord entre Shell et la compagnie pétrolière d’État Petroleos Mexicanos prévoit la vente de la participation à 50%, détenue par la compagnie anglo-néerlandaise, dans la raffinerie texane de Deer Park. Cette infrastructure, située à l’extérieur de Houston, dispose d’une capacité de raffinage de 302.800 barils/jour.
Une telle vente, d’un montant de 596 millions de dollars, déclenche une procédure d’approbation du Comité des Investissements Étrangers aux États-Unis (Commitee on Foreign Investment in the United States, CFIUS). Le porte-parole de Shell, Curtis Smith, indique que le résultat attendu ce mois-ci, sera finalement connu l’année prochaine.
Une deuxième période d’enquête de la part du CFIUS
Le CFIUS est un organisme de sécurité nationale rattaché au Trésor américain. Il est en charge d’examiner les ventes d’infrastructures américaines critiques à des acteurs étrangers et leurs retombées sur la sécurité nationale.
La procédure dure 45 jours. Dans ce cas, le délai a été dépassé et les résultats sont désormais attendus le 13 janvier 2022. Cela indique le début d’une seconde phase d’enquête qui n’induit pas nécessairement un rejet de la vente.
Un ancien responsable du CFIUS, non impliqué dans l’affaire Pemex, explique à Reuters que les questions soulevées lors de l’enquête initiale peuvent être résolues grâce à une lettre d’accord ou un accord d’atténuation.