Ces deux stations sont équipées de la technologie LIN Assist. Une technologie qui utilise l’azote liquide (LIN) afin de récupérer le gaz d’évaporation généré dans les unités de stockage GNL. Celle-ci propose une solution sécurisée et automatisée afin d’éviter l’évaporation du gaz dans l’air.
Deux nouvelles stations parties prenantes de la nouvelle stratégie de Shell
En effet, Shell s’oriente vers les carburants alternatifs. L’entreprise souhaite aussi développer ses stations GNL en France. D’ici la fin d’année, Shell possèdera 5 stations GNL en France.
Des axes routiers du nord au sud
« L’implantation de ces deux nouvelles stations GNL est stratégiquement très importante pour Shell. Elle va nous permettre d’accueillir de très nombreux clients internationaux empruntant les principaux axes routiers entre le nord et le sud de la France », explique Michael Littière, Business Development Manager GNL France.
« Considérant les opportunités que nous concrétisons en Espagne, ouvrir la route entre Paris et le Sud aux transporteurs utilisant du gaz naturel liquéfié est stratégiquement très important pour nous. C’est aussi une opportunité pour nos clients de s’engager dès maintenant dans la voie de la transition énergétique ».
À travers le développement du GNL, Shell poursuit sa volonté de réduire les émissions de carbone de ses clients. Au-delà de la décarbonation, la firme se soucie du confort de ses clients. En effet, l’utilisation du carburant GNL permet de réduire de 50% le bruit des moteurs par rapport aux moteurs diesel lourds.
Shell souhaite ainsi développer de nouvelles stations GNL en France, en Italie et en Espagne. Ces trois pays connaissent une forte augmentation du prix du carburant et des péages d’autoroutes qui provoquent une augmentation de coûts pour les transporteurs indépendants.
En développant le GNL, la firme souhaite soutenir ses transporteurs via des alternatives moins onéreuses et faciliter les échanges internationaux.
Conscient du défi climatique, Shell souhaite répondre aux exigences de l’accord de Parisde la COP21. Ainsi, l’entreprise s’est fixé comme objectif de devenir une compagnie énergétique à zéro émission nette d’ici 2050.
Pour répondre à cet objectif, Shell compte sur le GNL, qui émet 20% de moins d’émissions de CO2 par rapport au diesel conventionnel. Le réseau GNL de Shell est présent dans plusieurs pays européens (Pologne, Pays Bas, France, Espagne, Allemagne, Belgique) à travers 57 stations opérées. Plus de 580 stations GNL sont présentes dans l’Union Européenne. Shell compte intensifier ses efforts.
Trois nouvelles stations GNL en fin d’année
En plus de ces deux stations, Shell ouvrira trois nouvelles stations GNL d’ici la fin de l’année. La première, Central Est Bordeaux, afin de densifier le réseau GNL entre Paris et Bordeaux. La deuxième, Chien Blanc. Située sur l’autoroute A6, elle relie le sud-est de Paris et Lyon. La troisième, Sommesous, située au croisement de l’autoroute A26, qui relie Calais et Troyes, et de la Nationale 4, qui relie Paris et Strasbourg via Nancy.
« Avec ce programme de déploiement de nos stations GNL, nous souhaitons concrétiser nos ambitions et étendre notre réseau, indique Michael Littière.
Shell souhaite aussi se tourner vers d’autres énergies plus durables, le bio-GNL. Ainsi, l’entreprise anglo-néerlandaise est partenaire de Norsdol et Rennewi. En début d’année, Shell a inauguré la première usine de bio-GNL au Pays. Celle-ci est capable de produire aux alentours de 3400 tonnes de bio-GNL, capable de parcourir 13 millions de kilomètres sur route.