Shell négocie l’Augmentation de la Production Irakienne

Ces négociations interviennent alors que le deuxième plus grand producteur de l’OPEP pompe de plus en plus de pétrole chaque mois en raison de l’augmentation de son quota. Un élément favorable pour la position de Shell dans les négociations sur l’augmentation de la production de gaz selon le président de l’entreprise pour les divisions Irak et Émirats Arabes Unis. 

 

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Négociation autour l’augmentation des capacités de production

basrah Gas (BCG) prévoit actuellement d’augmenter sa capacité de production de gaz à 1,4 Bpc/j, contre 1 Bpc/j actuellement, au cours des deux prochaines années. Elle capte actuellement le gaz associé de trois champs pétroliers du sud : Rumaila, West Qurna 1 et Zubair. De son côté, Shell, propriétaire à 44% de BCG (au côté de South Gas Co 51% et Mitsubishi 5%), souhaite que la production double. 

Ali al-Janabi, président de Shell pour l’Irak et les Émirats Arabes Unis, déclare ainsi à S&P Global Platts en marge de la conférence et exposition Gastech 2021 à Dubaï, que l’entreprise est en cours d’examen des futurs sources d’approvisionnement avec le gouvernement irakien. 

 

Poursuite des négociations sur le craqueur d’éthane de Nebras

En parallèle, la major britannique poursuit également les négociations avec l’Irak concernant le craqueur d’éthane de la compagnie Nebras d’une capacité de 1,5 million de tonnes par an. Les deux parties ont signé un protocole d’accord détaillé sur ce projet en 2015. Son coût serait aujourd’hui inférieur à 8 milliards de dollars. 

 

Sur fond d’augmentation de la production pétrolière

Ces négociations interviennent alors que l‘Irak augmente sa production et que l’alliance OPEP+ continue d’assouplir sa réduction historique de 9,7 millions de barils par jour. En ce sens, l’Irak est l’un des cinq pays qui ont négocié, lors de la réunion de l’OPEP+ du 18 juillet 2021, une augmentation de la base de référence de son quota. Celui-ci atteindra 4,65 millions de b/j en avril 2022, puis 4,8 millions de b/j à partir de mai 2022. 

« Au fur et à mesure que la production de pétrole augmente, le gaz associé augmentera aussi. C’est sur ce point que les discussions se déroulent avec le gouvernement », ajoute Ali al-Janabi. 

Pour l’heure, l’Irak a produit 3,96 millions de b/j en août 2021. Le quota pour septembre passe à 4,1 millions de b/j, en sachant que la capacité de production maximum du pays est estimée à 5 millions de b/j.

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