La start-up, après un certain nombre de retards, donne un coup de pouce nécessaire à la sécurité énergétique du Royaume-Uni. Notamment après une baisse des approvisionnements du pays causée par une crise du gaz en Europe et l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Des projections optimistes
Harbour Energy a déclaré que les taux de production du plateau devraient être d’environ 40 000 b/j. Cet équivalent de pétrole sera atteint une fois que les quatre puits de Tolmount seront en service. Ce niveau représenterait 6,5 % des niveaux de production de gaz du Royaume-Uni en 2021.
Fin 2021, Harbour a annoncé qu’il réduirait l’estimation antérieure des réserves du champ de 500 Bcf. Cependant, la société développe également le projet Tolmount East, qui sera relié aux installations principales, avec des réserves évaluées à 160 Bcf.
Le forage sur Tolmount East devrait commencer au second semestre 2022. La production quant à elle, commencera en 2023, selon le récent rapport annuel de Harbour.
Une question de sécurité
La production de gaz au Royaume-Uni a chuté de 17 % en 2021. Ce qui a entraîné une hausse équivalente des importations et une baisse de 29 % des exportations. Au même moment, la demande intérieure a augmenté de 5 %, selon les données du gouvernement.
La production a été entravée par des niveaux élevés de maintenance en mer du Nord. Mais aussi, par un arrêt majeur du pipeline Forties, mais aussi un déclin naturel et un manque d’investissements récents.
Une certaine reprise est toutefois attendue cette année, avec la mise en service de deux autres champs en mars (Blythe et Elgood) et après le démarrage du champ gazier de Finlaggan en octobre 2021.
En avril, les autorités ont lancé une « stratégie britannique de sécurité énergétique » destinée à stimuler l’approvisionnement en pétrole et gaz. Parallèlement aux objectifs climatiques, des mesures telles que la reprise des licences offshore et le soutien du développement des projets en mer du Nord ont été mises en place.