Agip sécurise ses droits sur OPL 245 après un jugement clé au Nigeria

La Cour d’appel d’Abuja a rejeté la plainte de Malabu Oil & Gas contre Agip, filiale d’Eni, en validant la prescription de l’affaire sur le bloc pétrolier OPL 245.

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La filiale nigériane de la société italienne Eni, Nigerian Agip Oil Company (Agip), a obtenu un jugement favorable dans l’affaire du bloc pétrolier OPL 245, l’un des dossiers énergétiques les plus sensibles au Nigeria. La Cour d’appel d’Abuja a annulé, le 23 mai, une décision de 2020 qui maintenait la plainte déposée par Malabu Oil & Gas, ancien détenteur controversé de ce permis.

La juridiction a estimé que la plainte introduite par Malabu en mars 2017 intervenait au-delà du délai légal de prescription. Les faits reprochés remontent à plus de cinq ans avant le dépôt de la plainte et concernent des décisions prises par un agent public, en l’occurrence Dan Etete, ancien ministre nigérian des Ressources pétrolières. Le tribunal a conclu à l’irrecevabilité de l’action judiciaire, considérant que les droits de la défense d’Agip n’avaient pas été respectés lors du jugement initial.

Un tournant juridique dans une affaire ancienne

Ce jugement unanime confirme la solidité de la position juridique d’Agip sur OPL 245. Il intervient après plusieurs procédures similaires remportées par la société au Royaume-Uni et en Italie. Le contentieux autour de ce bloc impliquait également Shell, le gouvernement nigérian et des juridictions étrangères, dans un dossier de longue date concernant l’attribution controversée du permis.

La clarification juridique permet à Agip de consolider ses droits sur le bloc sans contestation judiciaire en cours. OPL 245 représente un actif stratégique dans le secteur pétrolier nigérian, avec des réserves estimées significatives. La licence fait désormais partie du portefeuille de la société nigériane Oando, qui a racheté les actifs d’Agip dans l’amont pétrolier du pays en 2024.

Des perspectives de production importantes

Oando prévoit de développer le bloc pour atteindre un plateau de production de 100 000 barils de brut par jour et 1,5 milliard de pieds cubes standard de gaz par jour d’ici 2029. La levée des incertitudes juridiques permet à la compagnie d’envisager ces projets dans un cadre plus sécurisé.

La plainte de Malabu Oil & Gas constituait un risque juridique pour ces plans, bien que la validité de la revendication ait toujours été contestée. Le jugement du 23 mai confirme que les tribunaux nigérians considèrent désormais l’affaire comme prescrite, mettant ainsi un terme à cette action spécifique.

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