Rolls-Royce SMR retenue pour développer les premiers réacteurs modulaires britanniques

Le gouvernement britannique a sélectionné Rolls-Royce SMR pour piloter le déploiement de petits réacteurs modulaires, visant à sécuriser une capacité nucléaire de 24 GW d’ici 2050.

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Après deux années de compétition encadrée par l’entité publique Great British Nuclear, récemment renommée Great British Energy – Nuclear, Rolls-Royce SMR a été choisie comme technologie préférée pour le développement des premiers petits réacteurs modulaires (Small Modular Reactors, SMRs) au Royaume-Uni. Cette décision intervient alors que Londres vise une expansion de sa capacité nucléaire à 24 GW d’ici 2050, combinant grandes centrales et installations modulaires.

Un processus de sélection structuré

L’appel d’offres, lancé en juillet 2023, avait initialement retenu six entreprises, dont quatre – GE Hitachi, Holtec International, Rolls-Royce SMR et Westinghouse – ont accédé aux négociations finales. En avril, seules trois propositions finales ont été soumises, Westinghouse s’étant retirée. Le gouvernement britannique prévoit de signer un contrat avec Rolls-Royce SMR d’ici la fin de l’année, ainsi que d’identifier un site et d’initier la connexion au réseau électrique au milieu des années 2030. La décision d’investissement définitive est prévue pour 2029.

Une technologie en phase avancée de validation

Le modèle proposé par Rolls-Royce SMR repose sur un réacteur à eau pressurisée de 470 MWe, conçu pour fournir une électricité de base constante pendant 60 ans. Près de 90 % de sa construction se fera en usine, ce qui devrait limiter les risques liés aux chantiers et raccourcir les délais de mise en service. Il s’agit du seul modèle SMR actuellement à l’étape finale de l’évaluation du Design Générique (Generic Design Assessment), conduite par l’Office for Nuclear Regulation, l’Agence de l’Environnement et Natural Resources Wales.

Déploiement local et ambitions européennes

Rolls-Royce SMR a indiqué que trois unités suffiraient à stimuler une croissance industrielle nationale, en générant des milliers d’emplois qualifiés et en consolidant une chaîne d’approvisionnement locale. En parallèle, la société a déjà été retenue par l’énergéticien tchèque ČEZ pour un projet de 3 GW, et figure parmi les deux finalistes dans le processus de sélection suédois.

Réactions et conséquences pour les concurrents

Holtec International, l’un des soumissionnaires non retenus, a annoncé le redimensionnement de son projet d’usine dans le Yorkshire du Sud, invoquant un impact sur les emplois et le calendrier. L’entreprise prévoit néanmoins de se concentrer désormais sur des partenariats privés au Royaume-Uni et à l’international.

Parallèlement, la chancelière Rachel Reeves a confirmé un investissement public de GBP14.2bn ($19.2bn) pour le projet nucléaire de grande envergure Sizewell C, qui comprendra deux réacteurs EPR, en partenariat avec EDF. Le site de Wylfa, au Pays de Galles, est également à l’étude pour accueillir de futurs réacteurs, modulaires ou à grande échelle, selon le secrétaire à l’énergie Ed Miliband.

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