Repsol a dégagé un bénéfice net de près de deux milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, supérieur au niveau d’avant pandémie, grâce notamment à la hausse des cours du pétrole.
Repsol renoue avec les bénéfices sur les 1T, 2T et 3T
La remontée des cours avait déjà permis à Repsol de renouer avec les bénéfices aux premier et deuxième trimestre, après avoir subi une perte de 3,3 milliards d’euros en 2020 en raison de la baisse de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19.
Au troisième trimestre, ce redressement s’est poursuivi. Le groupe a ainsi engrangé 1,94 milliard d’euros entre janvier et septembre, soit une hausse de 32% par rapport aux neuf premiers mois de 2019 (1,47 milliard).
Le bénéfice net ajusté, indicateur qui ne tient pas compte de la valeur des stocks, et donc plus fidèle au niveau d’activité de l’entreprise, atteint lui 1,58 milliard d’euros. Un chiffre proche de son niveau pré-pandémie (1,64 milliard).
Retour d’un niveau de profitabilité solide
Repsol « a retrouvé un niveau de profitabilité solide », conforme à celui de l' »avant pandémie », s’est félicitée jeudi l’entreprise dans un communiqué, en estimant avoir réussi à utiliser « à son avantage l’augmentation des prix des matières premières ».
Le cours de l’or noir a progressivement rebondi ces derniers mois, soutenu par les perspectives de sortie de crise. Le prix moyen du baril vendu a ainsi atteint 69,2 dollars au troisième trimestre contre 38,3 dollars un an plus tôt.
Selon Repsol, toutes les activités du groupe ont profité de cette situation. La branche Exploration et production a ainsi rapporté 1,06 milliard d’euros, tandis que la branche Industrie, qui comprend les activités de raffinage, a rapporté 339 millions.
Le secteur des énergies renouvelables en hausse
Le secteur des énergies renouvelables, pour sa part, a engrangé 397 millions d’euros de bénéfice, en hausse de 20% par rapport à 2020.
Repsol, qui se diversifie dans les énergies renouvelables, a inauguré fin juin son premier complexe photovoltaïque à Manzanares, au sud de Madrid, d’une capacité de 127 mégawatts pour 100 millions d’euros d’investissement.
Il prévoit de disposer de « plus de 1.000 points de recharge » pour les voitures électriques en Espagne d’ici fin 2022, avec des « points de recharge rapide ou ultra-rapide tous les 50 kilomètres sur les principales routes du pays ».