Renaissance Africa Energy Company Limited (RAEC) a annoncé avoir conclu l’acquisition des actifs onshore de Shell Petroleum Development Company of Nigeria (SPDC), à l’occasion d’une rencontre avec le ministre des Finances et ministre coordinateur de l’Économie, Wale Edun. Cette visite s’inscrit dans une série d’échanges avec les opérateurs stratégiques du secteur énergétique nigérian.
Production portée à 200 000 barils par jour
Le président de RAEC, Dr Layi Fatona, et le directeur général, l’ingénieur Tony Attah, ont indiqué que depuis la prise en main des actifs, la société avait augmenté la production à plus de 200 000 barils par jour. Cette hausse marque une étape clé pour RAEC dans son déploiement sur le marché nigérian du pétrole terrestre.
Selon une déclaration de Mohammed Manga, directeur de l’information et des relations publiques, RAEC a partagé avec le gouvernement ses avancées et souligné sa volonté de contribuer à la croissance économique à travers la génération de recettes, la création d’emplois et le renforcement de la production amont.
Priorité au développement local
RAEC a aussi réaffirmé son engagement à mener ses opérations en conformité avec les attentes des communautés locales. La société prévoit de renforcer ses investissements dans les régions hôtes tout en poursuivant une stratégie de gestion durable de ses nouveaux actifs.
Le ministre Wale Edun a salué les performances initiales de RAEC et déclaré que la montée en puissance d’acteurs nationaux dans les secteurs stratégiques représentait une tendance structurelle vers une plus grande souveraineté industrielle.
Dialogue renforcé entre public et privé
Le ministre a également rappelé l’engagement du président Bola Tinubu à garantir un environnement compétitif pour les opérateurs privés. Il a insisté sur la nécessité de partenariats durables entre l’État et les entreprises pour assurer une valorisation optimale des ressources disponibles.
Mohammed Manga a indiqué que la réunion s’est conclue sur une convergence de vues concernant l’importance des opérateurs locaux comme RAEC dans les futurs transferts d’actifs énergétiques et leur impact sur l’économie nationale.