Recharges de véhicules électriques: Driveco lève 250 M EUR

Driveco lève 250 millions d'euros auprès d'APG pour passer de 8 000 à 60 000 points de charge de véhicules électriques d'ici 2030, ciblant des distributeurs tels que Carrefour, des hôtels, des écoles et des hôpitaux.
Driveco véhicules électriques

Le spécialiste français de la recharge de véhicules électriques Driveco a levé 250 millions d’euros auprès du fonds de pension néerlandais APG pour passer de 8.000 points de charge actuellement à 60.000 en 2030, rapporte mardi le Figaro. Driveco, qui a mis au point ses premières stations de recharge en 2014 au sein du producteur d’énergie solaire Corsica Sol, a pris son indépendance en 2016, pour vendre des solutions de recharge clef en main aux propriétaires de parking.

La start-up assurait au début l’installation, l’exploitation et la maintenance des bornes, les propriétaires prenant le risque de l’investissement, avant de changer de modèle en 2020 pour devenir propriétaire de ses bornes, raconte le quotidien.

Rentable depuis 2019, Driveco emploie 100 personnes et compte actuellement 8.000 points de charge en exploitation ou en déploiement, en France et en Belgique. Son objectif est de passer à 60.000 d’ici à 2030, y compris en Allemagne, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Suisse, selon le Figaro.

“L’une de nos grosses cibles, se sont les distributeurs qui sont de gros propriétaires fonciers” comme Carrefour, a indiqué au journal le directeur général Ion Leahu-Aluas. “On regarde également les hôtels, les logisticiens, les écoles, les hôpitaux, les entreprises qui veulent des bornes pour leurs salariés”, a-t-il ajouté.

Dans cet article :​
Articles qui pourraient vous intéresser ​

Le plus grand fournisseur de gaz en Europe déclare que les contrôles de sécurité des pipelines sont sans problème

Les récentes inspections de sécurité des pipelines offshore en Norvège, effectuées à la suite des explosions survenues sur les pipelines Nord Stream, ont abouti à des résultats rassurants, selon le principal fournisseur de gaz en Europe. Cependant, malgré cette confirmation, les risques demeurent et soulèvent des préoccupations quant à la sécurité de ces infrastructures cruciales.

EDF Renewables Ireland and Simply Blue Group sign partnership deal on Western Star and Emerald floating offshore wind projects in Ireland.

EDF Renewables Ireland et Simply Blue Group unissent leurs forces pour développer des projets éoliens flottants en Irlande, dans le cadre d’une collaboration stratégique visant à atteindre les ambitieux objectifs gouvernementaux en matière d’énergie renouvelable. Ces projets prometteurs ouvrent de nouvelles perspectives pour l’éolien offshore et renforcent la position des deux partenaires sur le marché énergétique irlandais. En combinant leur expertise et leur engagement envers la transition énergétique, ils aspirent à générer une quantité significative d’électricité propre pour répondre aux besoins de millions de foyers irlandais, tout en contribuant à la protection de l’environnement et des communautés côtières.

La France va fournir du combustible nucléaire à la Slovaquie

La Slovaquie cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie en matière d’approvisionnement en combustible nucléaire. Dans cette optique, l’entreprise française Framatome s’est engagée à fournir du combustible nucléaire similaire à celui fabriqué par la Russie, afin d’alimenter le parc nucléaire slovaque de conception soviétique. Cette initiative s’inscrit dans un contexte international où de nombreux exploitants européens de centrales VVER cherchent à développer une solution énergétique européenne souveraine.

Stellantis veut alimenter l’usine de Mulhouse par la géothermie

Stellantis s’engage dans une initiative prometteuse en partenariat avec Vulcan pour intégrer l’énergie géothermique renouvelable à son usine de Mulhouse. Cette collaboration vise à réduire l’empreinte carbone de l’usine tout en explorant la possibilité d’extraire du lithium des eaux géothermales.

TotalEnergies: la justice saisie d’une demande de suspendre les futurs projets fossiles

TotalEnergies, le géant pétrogazier, fait face à une coalition d’ONG et de collectivités, dont les villes de Paris et de New York, qui réclament l’arrêt de tout nouveau projet d’hydrocarbures à travers le monde. Cette demande, jugée “déloyale” par TotalEnergies, est une mesure provisoire en attendant que le tribunal se prononce sur l’obligation d’aligner la stratégie climatique du groupe sur l’accord de Paris. La coalition invoque des rapports scientifiques et institutionnels pour appuyer sa demande, tandis que TotalEnergies défend sa stratégie climatique et met en garde contre les conséquences d’une suspension des projets. Cette affaire illustre les tensions croissantes entre l’industrie pétrolière et les défenseurs du climat, et pourrait établir un précédent juridique majeur.

Édition