Quel avenir pour la fusion nucléaire?

À une époque où d'importants capitaux sont alloués à réduire les émissions de carbone grâce à la fission nucléaire, la fusion nucléaire se distingue par ses progrès remarquables. Cette année, des initiatives clés telles qu'ITER, STEP, et EAST, développées aux États-Unis, en Europe, et en Asie, ont réalisé des avancées majeures, signalant un tournant crucial pour cette technologie émergente. Ces développements positionnent la fusion nucléaire comme une alternative énergétique prometteuse, alignée sur les objectifs de durabilité et d'innovation énergétique.

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La fusion nucléaire, autrefois perçue comme un concept futuriste, est devenue une réalité tangible en 2023. Cette année, des avancées notables ont été réalisées, particulièrement aux États-Unis. Ces progrès marquent une étape importante dans l’évolution de la technologie de fusion nucléaire.

Parallèlement, des projets d’envergure comme ITER en France, STEP au Royaume-Uni et EAST en Chine ont franchi des jalons décisifs. Ces avancées soulignent la viabilité de la fusion nucléaire en tant que source d’énergie renouvelable et durable. Ces progrès constituent un moment charnière dans la recherche d’une énergie propre et marquent une avancée significative vers la transition énergétique mondiale.

Progrès Internationaux en Fusion Nucléaire

Aux États-Unis, le National Ignition Facility (NIF), situé au Lawrence Livermore National Laboratory, a franchi un cap décisif. Le NIF, grâce à sa technique de confinement par implosion, une réaction de fusion a été générée, approchant l’énergie nécessaire pour l’ignition.
Ce phénomène, où la fusion devient auto-soutenue, représente une avancée majeure. Cette performance notable du NIF ayant plusieurs mégajoules établit un nouveau record pour la fusion par confinement inertiel.
En outre, des entreprises privées, notamment General Fusion et TAE Technologies, ont également progressé. General Fusion, grâce à sa technique de fusion magnétique a attiré de plus de 100 millions de dollars, pour son prototype de réacteur de fusion.
TAE Technologies a avancé dans ses recherches sur la fusion aneutronique, une méthode prometteuse qui pourrait réduire considérablement la production de déchets radioactifs.
En Corée du Sud, le KSTAR (Korea Superconducting Tokamak Advanced Research) a continué à repousser les limites de la science de la fusion. En 2023, le KSTAR a maintenu un plasma à une température supérieure à 100 millions de degrés Celsius pendant plus de 20 secondes, un record mondial. Cette performance est cruciale car elle se rapproche des conditions nécessaires pour une fusion nucléaire soutenue et contrôlée, ouvrant la voie à des réacteurs de fusion commercialement viables.
Ces avancées, tant aux États-Unis qu’en Corée du Sud, ne sont pas seulement des réussites techniques, mais aussi des indicateurs clairs de la progression vers la réalisation de la fusion nucléaire comme source d’énergie viable et durable. Ces développements suggèrent que la fusion, longtemps considérée comme une source d’énergie du futur, pourrait devenir une réalité pratique dans les décennies à venir.

Investissements et Collaborations Internationales

L’année 2023 a été témoin d’une augmentation spectaculaire des investissements dans le secteur de la fusion nucléaire, marquant un intérêt croissant tant du secteur public que privé. Ces investissements reflètent une reconnaissance mondiale du potentiel de la fusion nucléaire comme source d’énergie de l’avenir.
Le projet ITER, un effort collaboratif international impliquant des pays comme les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Union Européenne, l’Inde, le Japon et la Corée du Sud, a vu son budget dépasser les 20 milliards d’euros. Cette somme colossale finance la construction et l’exploitation du plus grand tokamak au monde, un dispositif expérimental destiné à prouver la faisabilité de la fusion nucléaire à grande échelle. Le financement d’ITER, provenant de contributions internationales, souligne l’engagement mondial envers le développement de cette technologie.
Dans le secteur privé, des startups innovantes telles que Commonwealth Fusion Systems et Tokamak Energy ont fait des vagues significatives. Commonwealth Fusion Systems, basée aux États-Unis, a levé plus de 200 millions de dollars en financement de série B, portant son financement total à plus de 250 millions de dollars. Cette entreprise vise à construire un réacteur de fusion compact et économiquement viable, utilisant des aimants supraconducteurs de pointe.
De son côté, Tokamak Energy, basée au Royaume-Uni, a également attiré des investissements substantiels, dépassant les 100 millions de dollars. L’entreprise se concentre sur le développement de tokamaks compacts à haute performance, avec l’objectif de produire de l’énergie de fusion commercialement viable d’ici la fin de la décennie.
Ces investissements massifs dans des entreprises privées démontrent une confiance croissante dans le potentiel commercial de la fusion nucléaire. Ils indiquent également une tendance vers une diversification des approches et des technologies dans le domaine de la fusion, suggérant que l’avenir de cette source d’énergie pourrait voir une variété de solutions et d’innovations émerger.

Adaptation des Cadres Réglementaires

L’évolution rapide de la technologie de fusion nucléaire souligne l’urgence d’une mise à jour des cadres réglementaires existants. Les régulateurs internationaux, y compris l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), sont confrontés au défi complexe de développer des normes spécifiquement conçues pour les Fusion Power Plants (FPPs). Ces normes doivent non seulement garantir la sécurité et la protection de l’environnement, mais aussi encourager l’innovation et la progression technologique dans ce secteur.
L’élaboration de ces cadres réglementaires nécessite une approche équilibrée qui tient compte des caractéristiques uniques des FPPs, notamment leur potentiel de danger plus faible par rapport aux centrales nucléaires traditionnelles à fission. Cela implique une révision des normes de sécurité, des protocoles de gestion des déchets radioactifs, et des mesures de protection environnementale.
En outre, il est essentiel d’intégrer une perspective internationale dans l’élaboration de ces réglementations, compte tenu de la nature globale des projets de fusion et de la collaboration internationale nécessaire pour leur réussite. Des efforts sont en cours pour harmoniser les approches réglementaires à travers différentes juridictions, facilitant ainsi le partage des connaissances, des technologies et des meilleures pratiques. Pour plus d’informations sur les dernières avancées et discussions dans ce domaine, consultez cet article de recherche.
La mise en place de ces cadres réglementaires adaptés est un pas crucial vers la commercialisation de la fusion nucléaire. Elle permettra non seulement de garantir la sûreté et la sécurité des installations de fusion, mais aussi de créer un environnement propice à l’investissement et à l’innovation dans ce domaine prometteur.

Impact Environnemental et Acceptation Sociale

L’impact environnemental de la fusion nucléaire, couplé à sa perception et son acceptation par le public, constitue un aspect crucial pour l’avenir de cette technologie. Les Fusion Power Plants (FPPs) se distinguent par leur promesse d’une énergie plus propre, caractérisée notamment par une production significativement réduite de déchets radioactifs par rapport aux centrales nucléaires traditionnelles. Cette caractéristique positionne la fusion nucléaire comme une alternative énergétique potentiellement révolutionnaire dans le contexte de la crise climatique mondiale.
Cependant, la gestion des déchets radioactifs, bien que moins problématique en termes de volume et de radiotoxicité que ceux issus de la fission nucléaire, demeure un sujet de préoccupation. Il est impératif de développer des stratégies de gestion des déchets qui soient non seulement efficaces et sûres, mais aussi transparentes et responsables d’un point de vue environnemental. Cela implique des investissements dans des technologies de traitement et de stockage des déchets, ainsi que dans la recherche pour minimiser davantage leur impact.
Parallèlement, l’acceptation sociale de la fusion nucléaire dépend largement de la communication et de l’éducation du public. Il est essentiel d’informer les communautés sur les avantages environnementaux de la fusion, ainsi que sur les mesures prises pour atténuer les risques potentiels. Des campagnes d’information et des programmes éducatifs peuvent jouer un rôle clé dans la construction d’un consensus social autour de cette technologie.
En outre, l’engagement des parties prenantes, y compris les communautés locales, les organisations environnementales et les décideurs politiques, est fondamental pour façonner une politique énergétique qui intègre la fusion nucléaire de manière responsable et durable. La collaboration entre les scientifiques, les régulateurs et le public est donc essentielle pour assurer que la fusion nucléaire soit adoptée comme une partie intégrante de la transition énergétique mondiale, tout en respectant les préoccupations environnementales et sociales.

Challenges Techniques et Scientifiques

La fusion nucléaire, malgré son potentiel révolutionnaire en tant que source d’énergie, est confrontée à une série de défis techniques et scientifiques de taille. Ces défis sont inhérents à la nature même de la fusion et nécessitent des avancées significatives dans plusieurs domaines clés de la recherche et de l’ingénierie.
L’un des principaux obstacles est la maîtrise du plasma à haute température. Pour que la fusion se produise, le plasma doit être chauffé à des températures extrêmes, souvent plusieurs fois supérieures à celles au cœur du soleil. Maintenir un plasma stable à de telles températures exige une compréhension approfondie de la physique du plasma et des technologies de confinement avancées, comme les tokamaks ou les stellators, qui sont encore en cours de perfectionnement.
De plus la gestion de l’énorme quantité d’énergie générée par la fusion représente un autre défi majeur. Cette énergie doit être captée et convertie efficacement en électricité, ce qui nécessite le développement de systèmes de conversion d’énergie innovants et efficaces. La gestion de la chaleur et la prévention des surcharges sont des aspects critiques pour assurer la sécurité et la durabilité des installations de fusion.
Le développement de matériaux capables de résister à des conditions extrêmes est également un enjeu crucial. Les matériaux utilisés dans les réacteurs de fusion doivent être capables de résister à des températures élevées, à des radiations intenses et à un bombardement constant par des particules énergétiques. La recherche se concentre sur la création de nouveaux matériaux ou l’amélioration des matériaux existants pour répondre à ces exigences rigoureuses.
Enfin, la fusion nucléaire requiert des avancées dans la compréhension des phénomènes physiques sous-jacents, tels que la turbulence du plasma, les interactions plasma-paroi, et les processus de fusion eux-mêmes. La recherche dans ces domaines est essentielle pour optimiser les conceptions des réacteurs et améliorer l’efficacité du processus de fusion.
Ces défis techniques et scientifiques nécessitent une collaboration internationale étroite, des investissements substantiels en recherche et développement, et une approche multidisciplinaire pour être surmontés. Leur résolution est cruciale pour faire de la fusion nucléaire une réalité pratique et une source d’énergie viable pour l’avenir.

Collaboration Internationale et Partage des Connaissances

La collaboration internationale est un moteur essentiel dans le progrès de la fusion nucléaire, un domaine où les frontières nationales s’estompent face à l’ampleur des défis scientifiques et techniques. Des initiatives d’envergure mondiale telles qu’ITER illustrent parfaitement cette coopération globale. ITER, un projet ambitieux et novateur, réunit des scientifiques, des ingénieurs et des fonds de multiples nations, démontrant ainsi l’importance du travail collaboratif et du partage des connaissances pour faire avancer cette technologie.
Ce partage international des connaissances et des technologies ne se limite pas seulement à la recherche fondamentale, mais s’étend également aux applications pratiques et au développement industriel. Il accélère le rythme des découvertes et des innovations, permettant ainsi une avancée plus rapide vers la réalisation de la fusion comme source d’énergie viable et durable.
Au-delà de son potentiel énergétique, la fusion nucléaire ouvre la porte à des opportunités économiques considérables. La transition vers une énergie de fusion a le potentiel de transformer radicalement les marchés énergétiques mondiaux. Elle offre une alternative durable aux combustibles fossiles et peut stimuler l’innovation dans de nombreux secteurs connexes, tels que les matériaux avancés, la robotique, et les technologies de contrôle environnemental.
La fusion nucléaire, en 2023, se positionne à l’avant-garde de la révolution énergétique. Les avancées réalisées dans ce domaine, soutenues par une coopération internationale sans précédent et une volonté commune de surmonter les défis réglementaires et environnementaux, dessinent les contours d’une ère énergétique nouvelle et plus durable. La fusion nucléaire, avec ses promesses de progrès et d’innovation, se distingue comme un secteur dynamique et porteur d’avenir.

TVA et ENTRA1 scellent un accord historique pour 6 GW de réacteurs SMR aux États-Unis

La Tennessee Valley Authority s’associe à ENTRA1 Energy pour développer jusqu’à 6 gigawatts de capacité nucléaire modulaire, dans un projet inédit soutenant la croissance énergétique de sept États américains.

AIEA: l’Iran détenait 440,9 kg à 60% avant les frappes israéliennes

Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique chiffre à 440,9 kg l’uranium iranien enrichi à 60 % avant les frappes israéliennes et américaines, l’accès de l’agence aux sites d’enrichissement demeurant suspendu depuis les opérations.

Westinghouse renforce sa chaîne d’approvisionnement au Royaume-Uni pour ses réacteurs nucléaires

Le groupe américain Westinghouse a conclu six accords industriels au Royaume-Uni pour fournir des composants critiques à ses projets nucléaires AP1000 et AP300, au Royaume-Uni et à l’international.
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NANO Nuclear décroche un contrat de $1.25mn pour son microréacteur KRONOS MMR

NANO Nuclear Energy obtient un financement direct de la branche innovation de l'US Air Force pour évaluer l’intégration de son microréacteur KRONOS MMR™ sur la base militaire de Washington D.C.

EDF prolonge deux réacteurs nucléaires au Royaume-Uni jusqu’en mars 2028

EDF étend d’un an l’exploitation des centrales de Heysham 1 et Hartlepool après des inspections de sûreté favorables, garantissant la continuité de la production nucléaire et la préservation de plus de 1 000 emplois.

Rosatom prépare de nouveaux projets nucléaires en Inde et en Turquie

Le groupe nucléaire russe Rosatom a confirmé des discussions avancées avec l’Inde et la Turquie pour le lancement de nouvelles centrales, incluant des technologies de réacteurs avancés et flottants.
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Des traces d’uranium détectées en Syrie sur un site lié à un ancien bombardement israélien

L’Agence internationale de l’énergie atomique a identifié des particules d’uranium d’origine industrielle dans des échantillons prélevés sur un site syrien suspecté d’avoir abrité un réacteur nucléaire non déclaré.

Norvège : lancement du processus d’évaluation pour deux projets nucléaires

Les autorités norvégiennes amorcent la première phase réglementaire pour deux projets de réacteurs nucléaires modulaires, marquant une étape stratégique dans l'examen national du rôle potentiel de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique du pays.

L’Inde accélère son programme nucléaire pour intégrer le top 5 mondial

Avec onze réacteurs en construction et des projets majeurs comme Jaitapur, l’Inde prépare une montée en puissance nucléaire qui pourrait la placer parmi les cinq premières nations du secteur.
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Poutine et Pezeshkian discutent du nucléaire iranien sous la pression européenne

La Russie et l’Iran cherchent à resserrer leur coopération nucléaire alors que l’E3 active le mécanisme de sanctions contre Téhéran, ravivant les tensions sur le respect de l’accord de Vienne de 2015.

Natura Resources obtient un soutien fédéral et texan pour son réacteur à sels fondus

La société américaine Natura Resources a sécurisé un financement stratégique et des autorisations clés pour son réacteur nucléaire MSR-1, soutenu par des fonds publics et une attribution de combustible enrichi par le Département de l’Énergie.

Séoul et Washington ouvrent des discussions sur le retraitement du combustible nucléaire

Les États-Unis et la Corée du Sud ont convenu d'entamer des pourparlers sur le retraitement du combustible nucléaire usé, marquant une potentielle inflexion stratégique dans l'accord bilatéral en vigueur depuis plusieurs décennies.
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Le drone kamikaze a endommagé un transformateur auxiliaire de la centrale de Kursk, réduisant de moitié la production de son unique réacteur en service, selon Rosatom et l’Agence internationale de l’énergie atomique.

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