Producteurs de Sables Bitumineux Canadiens: Moins de CO2

Les producteurs de sables bitumineux Canadiens œuvrent pour la réduction des émissions de CO2 du secteur.|Les producteurs de sables bitumineux Canadiens œuvrent pour la réduction des émissions de CO2 du secteur.

Les producteurs de sables bitumineux Canadiens œuvrent pour la réduction des émissions de CO2 du secteur. En effet, Canadian Natural Resources, Cenovus Energy, Imperial, MEG Energy et Suncor Énergie lancent une initiative de sables bitumineux carboneutres. Une démarche qui s’inscrit dans la politique climatique du pays.

 

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Producteurs de sables bitumineux canadiens  : une politique nationale de neutralité carbone

Le Canada a annoncé la mise en place de nouveaux programmes de soutien pour des projets de réduction des émissions. Ces mesures s’inscrivent dans un ensemble de politiques visant à réaliser les objectifs de l’accord de Paris. Le gouvernement fédéral et le gouvernement de l’Alberta soutiendront donc les entreprises impliquées dans cette initiative de sables bitumineux carboneutres

Des investissements fédéraux dans la recherche seront notamment octroyés. Le gouvernement de l’Alberta a d’ailleurs déclaré :

«Cette initiative ouvrira la voie à des progrès technologiques continus, qui mèneront à la production de barils de pétrole carboneutres».

 

Un conduit de stockage du carbone en Alberta

Les producteurs de sables bitumineux canadiens construiront donc un projet de conduite principale de captage, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS). Ce projet s’inspire d’autres conduits dont la construction reposait sur des collaborations entre l’État et les entreprises privées.

Cette infrastructure située en Alberta partira des installations de sables bitumineux des régions de Fort McMurray et de Cold Lake. Ce conduit de CO2 rejoindra ensuite un centre de séquestration du carbone près de Cold Lake

 

Respecter les normes écologiques

La condition de la réalisation du projet est le respect des critères ESG. Le Canada cherche, en effet, à se placer en leader des normes écologiques.

De plus, ces projets sont primordiaux dans l’économie de ces régions, habitées par des populations autochtones. En effet, leur mode de vie dépend de la protection de l’environnement.

 

Développer les énergies fossiles au lieu du renouvelable ?

Cet objectif de réduire les émissions de GES liées à l’extraction de pétrole peut paraître paradoxal. En effet, pour certains les énergies renouvelables devraient remplacer les énergies carbonées. Développer de nouvelles méthodes d’extraction plutôt que des projets de renouvelables pourrait donc paraître être une mauvaise stratégie.

 

La troisième réserves d’hydrocarbures mondiales

C’est pourtant un choix cohérent pour le Canada, qui dispose des 3ème réserves d’hydrocarbures les plus importantes du monde. Les hydrocarbures issus des sables bitumineux contribueront au PIB du pays pour 3000 milliards de dollars d’ici 30 ans.

Ces projets ont d’ailleurs une utilité à moyen terme, puisque l’économie canadienne sera encore carbonée jusqu’à 2050 au moins. De plus, les combustibles fossiles sont utilisés dans le développement de technologies primordiales à la transition écologique.

 

90% de la production de pétrole concernée

L’alliance de ces entreprises canadienne représente 90 % de la production de pétrole issue des sables bitumineux canadiens.  Ces derniers associent donc leur poids économique à l’effort national.

Il s’agit aussi de pallier à l’arrêt du projet Keystone XL, décidée par l’administration Biden. Cet évènement engendre, en effet, 65 milliards de dollars de perte pour le Canada et l’Alberta.

Ce projet devient donc le fer de lance de la stratégie canadienne de promotion des technologies vertes. Le Canada cherche à se placer comme leader du secteur. Le pays dispose déjà d’une réputation excellente dans le domaine de la recherche.

ADNOC augmente sa capacité de production de pétrole à 4,85 millions de b/j

ADNOC a récemment augmenté sa capacité de production de brut à 4,85 millions de barils par jour, progressant significativement vers son objectif de 5 millions de barils d’ici 2027. Cette expansion survient dans un contexte où l’entreprise cherche à maximiser ses ressources hydrocarbonées face à une concurrence de marché accrue et les contraintes des quotas de l’OPEC+.

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