Ce mercredi, après une baisse, le prix du Brent a augmenté de 3 %. Il repasse au-dessus des 100 $ le baril. Malgré les pourparlers entre la Russie et la Chine, les inquiétudes demeurent. Aussi, le ralentissement de la demande chinoise est à prendre en compte.
Le prix du Brent augmente après une baisse
Après avoir atteint un record le 7 mars, le prix du Brent a chuté ce mardi pour passer sous la barre des 100 $. Cependant, ce mercredi, le prix du Brent a augmenté de 2,6 %. Il atteint alors les 102,46 $ le baril. Il faut prendre en compte les prévisions de l’IEA. Dans son rapport mensuel, l’agence évoque une baisse dans ses prévisions concernant la demande de pétrole.
La Réserve fédérale américaine devrait, dans la journée, relever ses taux, une première en trois ans. Les investisseurs s’attendent à ce que la banque centrale relève ses taux d’au moins 25 points.
Outre la décision de la Fed, l’attention se portera sur les dernières données concernant les stocks américains. Celles-ci sont attendues à 15h30 GMT. Les analystes prévoient une baisse de 1,4 million des stocks de brut.
Un contexte encore incertain
En effet, le président ukrainien souligne que les positions des deux pays sont plus réalistes. Cependant, plus de temps est nécessaire. Stephen Brennock, courtier chez PVM Oil, déclare :
« Les craintes d’une rupture d’approvisionnement ont été tempérées par des signes timides de progrès dans les pourparlers entre la Russie et l’Ukraine. Cela dit, la fin des hostilités semble encore loin ».
De plus, il faut prendre en compte le contexte chinois. En effet, face aux mesures strictes prises par le pays face au variant Omicron, la demande chinoise pourrait ralentir. Il est primordial de suivre l’évolution du variant en Chine. Certaines parties du pays pourraient mettre fin au confinement prochainement.