L’accord Carney–Smith lance un nouvel oléoduc vers l’Asie, supprime les plafonds d’émissions pétrogazières et amorce une réforme de la loi interdisant les tankers sur la côte nord du Pacifique.
La sortie progressive des contrats CfD transforme des actifs stables en infrastructures exposées à une volatilité accrue, remettant en cause les rendements attendus et les modèles de financement traditionnels du secteur renouvelable.
Le gouvernement canadien introduit une révision législative majeure de la Loi sur l’efficacité énergétique afin de soutenir sa stratégie nationale et s’aligner sur les réalités du commerce numérique.
Québec devient l’unique province canadienne où le prix du carbone continue de s’appliquer directement aux carburants, dans un contexte où Ottawa a supprimé la taxe carbone grand public depuis avril 2025.
New Delhi lance un plan d’incitations de 72,8 Md INR pour créer une capacité nationale de 6 000 tonnes d’aimants permanents, face aux restrictions croissantes imposées par la Chine sur les exportations de composants critiques.
L’essor des CfD, PPA et mécanismes de capacité traduit un basculement structurel : les marchés ne couvrent plus les besoins de financement à 10–30 ans, alors que les prix spot ont bondi de 400 % en Europe depuis 2019.
L’Allemagne prévoit de finaliser l’achat de 25,1 % de la filiale allemande de TenneT pour 5,8 milliards €, afin de renforcer son contrôle sur les infrastructures critiques du réseau électrique national.
Le gouvernement ghanéen met en œuvre une réforme de son système énergétique visant à renforcer l’usage du gaz naturel local, espérant réduire les coûts de production d’électricité et limiter le déséquilibre financier du secteur.
À l’occasion des 50 ans de son indépendance, le Suriname a annoncé une feuille de route nationale incluant un investissement public majeur pour exploiter ses réserves pétrolières offshore.
Dans sa dernière revue, l’Agence internationale de l’énergie alerte sur les blocages structurels du marché sud-coréen de l’électricité, appelant à des réformes urgentes pour combler le retard sur les renouvelables et réduire la dépendance aux combustibles fossiles importés.
La capacité de production électrique de la Chine a enregistré une forte croissance en octobre, portée par l’expansion continue du solaire et de l’éolien, selon les données officielles de l’administration nationale de l’énergie.
Le programme offshore 2026-2031 propose d’ouvrir plus d’un milliard d’acres à l’exploration pétrolière, déclenchant une bataille réglementaire entre Washington, les États côtiers et les groupes juridiques spécialisés.
Le gouvernement du Mozambique regroupe ses actifs de transport et de regazéification gazière dans un véhicule public, consolidant l’axe stratégique Beira–Rompco pour soutenir les projets Rovuma et répondre à la dépendance sud-africaine.
Le gestionnaire britannique NESO engage un processus de consultation pour définir la méthodologie de onze futurs plans stratégiques régionaux destinés à coordonner les besoins énergétiques en Angleterre, en Écosse et au pays de Galles.
La conférence de Belém acte un compromis entre adaptation budgétairement encadrée, retrait des ambitions sur les fossiles et ouverture d’un dialogue climat–commerce susceptible de déclencher de nouveaux contentieux réglementaires.
La Banque asiatique de développement et le Kirghizistan ont conclu un accord de financement pour renforcer les infrastructures énergétiques, la résilience climatique et la connectivité régionale, avec plus de 700 mn $ engagés jusqu’en 2027.
Une étude de l’Oxford Institute for Energy Studies révèle que la valorisation énergétique des déchets avec captage de CO₂ offre un bénéfice climatique presque double par rapport à leur transformation en carburants d’aviation.
Signé pour 25 ans, le nouveau contrat de concession du Sipperec avec EDF et Enedis couvre 87 communes franciliennes et engage les parties sur la gestion et l’évolution du réseau public de distribution d’électricité jusqu’en 2051.
La Commission de régulation de l’énergie publie son rapport 2023-2024 et détaille les impacts de la crise sur les marchés du gaz et de l’électricité, ainsi que les mesures mises en œuvre pour soutenir la concurrence et restaurer la confiance des consommateurs.
Réunis à Belém, des États d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe soutiennent l’adoption d’un calendrier de retrait progressif des combustibles fossiles, malgré la résistance attendue de plusieurs pays producteurs.
L’Agence américaine de protection de l’environnement finalise un projet visant à lever les plafonds d’émissions des centrales thermiques, dans un contexte de recentrage stratégique sur la sécurité énergétique nationale.
Le gouvernement pakistanais débloque une capacité énergétique de 2 000 mégawatts pour soutenir l’implantation de centres de données liés à l’intelligence artificielle et au Bitcoin, dans une stratégie visant à attirer des investissements étrangers.
En avril, la Chine a généré 26 % de son électricité à partir de l’éolien et du solaire, selon Ember, une première historique qui reflète un rééquilibrage rapide de son mix énergétique.
Le Parlement fédéral belge a adopté une loi autorisant la prolongation des réacteurs Doel-4 et Tihange-3 ainsi que la construction de nouvelles capacités, rompant avec la politique de sortie du nucléaire instaurée en 2003.
Le gouvernement australien reconduit investit massivement dans le stockage, les minéraux critiques et la production locale pour atteindre ses cibles de 82 % d’électricité renouvelable d’ici 2030.
Le projet de loi budgétaire de la Chambre des représentants des États-Unis prévoit une réduction progressive des crédits d’impôt, pesant sur le financement des projets solaires, éoliens, de stockage et d’hydrogène propre.
Les volumes chinois de gaz, pétrole et charbon restent supérieurs à ceux de l’an dernier, bien que leur production ait diminué en avril par rapport aux niveaux records de mars.
Le plafond tarifaire britannique de l’énergie devrait être abaissé à £1,720 ($2,187) en juillet, selon Cornwall Insight, en raison de la récente évolution des marchés de gros.
La Commission européenne publie un bilan chiffré du plan REPowerEU, confirmant une baisse nette des achats d’énergies fossiles russes et annonçant de nouvelles mesures législatives d’ici juin.
Un partenariat entre le gouvernement indien et GEAPP prévoit un soutien financier et opérationnel pour les jeunes entreprises climat-tech, dans le cadre d’une stratégie nationale sur l’énergie.
Un financement de $150mn, dont $100mn de la Banque mondiale, soutiendra la modernisation du réseau électrique ouzbek et l’intégration de l’énergie renouvelable dans les régions clés du pays.
Un rapport du Public Policy Forum appelle à accélérer plus de 500 projets liés à l’énergie, aux minéraux critiques et aux infrastructures pour générer une croissance de CAD1 100bn du PIB canadien.
Le Québec soumet à consultation des projets de règlement visant à réviser les normes sur le gaz et à encadrer l’intégration de l’hydrogène, avec des retours attendus d’ici le 27 juin.
Le gouvernement danois étudie la possibilité d’autoriser les nouvelles technologies nucléaires, un changement majeur de réglementation énergétique après quatre décennies d’interdiction.
Le gouvernement espagnol a confirmé qu’aucun signe de cyberattaque n’a été identifié après la coupure d’électricité du 28 avril, qui avait affecté une large partie de la péninsule Ibérique.
Les autorités sud-africaines appellent à une approche qui intègre le développement économique et la protection de l'environnement, soulignant les déséquilibres globaux en matière de responsabilité climatique.
La Commission européenne envisage de modifier des lois environnementales afin d’accélérer l’octroi des permis pour les projets d’énergies renouvelables à l’échelle de l’Union européenne.
L’autorité espagnole de la concurrence a lancé sa propre enquête sur la panne d’électricité du 28 avril, s’ajoutant aux investigations en cours sur un incident qui a perturbé 60% de la consommation électrique du pays.
Le régulateur allemand BNetzA a lancé une consultation sur une réforme majeure des tarifs de réseau qui pourrait obliger les producteurs d’électricité à payer des frais d’accès, modifiant ainsi la structure de financement actuelle.
Le Département de l’énergie des États-Unis achètera trois litres d’hélium-3 à Interlune d’ici 2029, dans le cadre du premier contrat public portant sur une ressource naturelle extraite de la surface lunaire.