Le pétrole libyen constitue un atout majeur pour la paix dans le pays. En février, le pays a enregistré 1,235 milliards USD$ de recettes. Ces nouveaux bénéfices redonne au pays un poids économique certain. Actuellement, la Libye produit 1,3 millions de b/j, mais ambitionne 2,1 millions b/j d’ici 2025.
Le pétrole libyen fait renaitre l’économie du pays
1,235 milliards USD$ de recette en février 2020
Les recettes pétrolières de la Libye ont totalisé 1,235 milliards USD$ en février 2020. Le pays pompe aujourd’hui plus de 1,3 millions de b/j. Mieux encore, la National Oil Corporation (NOC) vise à porter la production quotidienne à 1,45 millions de barils d’ici la fin de 2021. Elle espère même produire 2,1 millions de barils d’ici 2025.
La rapidité de la reprise libyenne a pris les marchés par surprise et a largement pesé sur les prix. En parallèle, une nouvelle paix commence donc à s’installer en Libye, permettant ainsi le développement stable du pétrole.
Les principaux marchés d’exploitation du pays se trouve dans le sud de l’Europe et de la Chine.
Reconstruire les stocks de carburant
Le Premier ministre libyen conscient de l’avancée considérable du pays sur le marché, donne de nombreuses directives aux entreprises énergétiques. En effet, il demande ainsi de commencer à reconstruire les stocks de carburant liquides dans les centrales électriques. Tous les entrepôts de la NOC doivent être prêts à répondre à une consommation importante durant le mois de ramadan.
Une crise de confiance entre institutions nationales
La création d’un ministère du pétrole et du gaz
La guerre civile en Libye a fortement impacté l’économie énergétique. Actuellement, une accalmie est observée, grâce à l’apparition d’un nouveau gouvernement. Ce dernier promet d’apporter la stabilité économique et politique nécessaire au pays.
Un nouveau ministre au sein d’un nouveau ministère du pétrole et du gaz a été nommé : Mohamed Aoun. Ce nouveau ministère démontre l’importance de la Libye dans le marché de l’énergie.
Une transparence des transactions
La NOC et la banque centrale de Libye se sont récemment affrontées sur la répartition des recettes pétrolière. Mustafa Sanalla, Président de la NOC, affirme que l’argent provenant des ventes de brut seront détenues en l’absence de transparence des banques.
Le différend sur la distribution des recettes pétrolières a été l’une des principales raisons d’un blocus. Durant 8 mois, l’armée nationale libyenne a en effet bloqué des installations pétrolières.
Un rôle prépondérant de la NOC
La NOC, essentiel au marché du pétrole
La NOC est gérée par l’État libyen. Il s’agit de la première compagnie pétrolière libyenne. Il s’agit aussi de l’une des rares institutions qui a réussi à conserver le contrôle des exportations du pétrole.
Le Premier ministre soutient cette entreprise afin d’augmenter la production et les revenus. Ainsi, la NOC essaye de débloquer les fonds de recettes pétrolières de la banque étrangère libyenne.
Des objectifs ambitieux
La NOC prévoit de lancer de nouveaux champs pétrolifères dans le bassin de Syrte, dans le centre du pays. Elle s’efforce également de relancer les champs fermés par les attentats de l’État Islamique en 2015.
Cependant, ces objectifs ambitieux dépendront de la consolidation de la paix en Libye. De plus, un budget conséquent devra être développé par le gouvernement afin de palier à la nouvelle demande.
En conclusion, la Libye est détentrice d’un atout considérable : le pétrole. Ainsi, un gouvernement de transition assurant la stabilité, a permis au marché libyen de s’accroître en un temps record. Cela permet une renaissance économique pour ce pays frappé par la guerre civile, mais également par la pandémie de Covid-19. Finalement, malgré une ascension fulgurante, le marché reste fragile menacé par de nouveaux blocages politiques.