Le pétrole angolais motive le pétrolier britannique BP et l’italien Eni à s’associer pour créer la plus grande société énergétique d’Afrique. Pour Eni, c’est la possibilité de répondre à ses problématiques financières liées la liaison de ses opérations africaines et moyen-orientales.
Le pétrole angolais : Eni scinde ses opérations africaines et moyen-orientales
Eni prévoyait déjà de scinder ses opérations pétrolières et gazières en Afrique de l’Ouest et au Moyen-Orient, selon Reuters. Elle envisageait de créer de nouvelles coentreprises pour réduire sa dette et financer sa transition énergétique. Il faut noter que les deux sociétés BP et Eni possèdent déjà des coentreprises en Norvège, qui serviront de modèle pour l’Angola.
Leur objectif est de « saisir les futures opportunités d’exploration, de développement […] en Angola et au niveau régional ». Cette scission des deux entreprises, qui se préparent aux énergies renouvelables, permettra de tirer davantage parti du pétrole angolais. Jason Kenney, analyste chez Santander, remarque que ce projet amène une concentration « sur la valeur plutôt que sur le volume ».
Une coentreprise autofinancée
Par ailleurs, les deux compagnies d’hydrocarbures ont indiqué que cette coentreprise serait autofinancée. Elles ont également affirmé que leur production de gaz et de pétrole angolais atteindrait environ 200.000 barils par jour. Néanmoins, une source de l’entreprise a déclaré que les négociations devraient durer plusieurs mois.