Partenariat Énergétique Israël – Jordanie signé aux Émirats

Israël va assister la Jordanie victime d’un stress hydrique important, tandis que la Jordanie va fournir à Israël de l’énergie issue du solaire.

 

À lire aussi sur energynews.pro

Le partenariat énergétique de la réconciliation

En premier lieu, l’accord prévoit le déploiement des énergies renouvelables pour répondre à la demande régionale. Le partenariat acte ainsi le déploiement de 600 MW de solaire en Jordanie d’ici à 2022. Une partie de cette production permettra de répondre à la demande israélienne.

En second lieu, l’accord prévoit une coopération pour la construction d’usines de dessalement d’eau de mer. En somme, Israël fournira de l’eau à la Jordanie particulièrement touchée par le stress hydrique de la région.

 

Accord signé aux Émirats

Signé aux Émirats, ce partenariat énergétique souligne la volonté du pays de démontrer son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique. D’autant qu’il en a profité pour officialiser son organisation de la COP28 en 2023.

John Kerry, le représentant de la politique climatique étasunienne, est également venu à Dubaï assister la signature de l’accord. Il déclare :

« Les États-Unis sont impressionnés par les mesures courageuses et créatives prises par les parties qui ont rendu cette déclaration possible […] pour transformer notre défi climatique commun en une opportunité de construire un avenir plus prospère. »

 

Pacification des relations régionales

Pour Israël, au-delà du climat, il s’agit d’une nouvelle avancée dans sa reconnaissance internationale et régionale. Ce partenariat énergétique vient en effet ajouter une pierre à l’édifice diplomatique que construit le pays dans la région. En outre, cette collaboration fait suite à l’accord de paix signé entre les UAE et le pays en 2020.

John Wood rejette une offre de rachat de 1,6 milliard d’euros

Le groupe britannique de services énergétiques John Wood a refusé une offre de rachat non sollicitée de 1,4 milliard de livres, soit plus de 1,6 milliard d’euros. L’offre, jugée trop faible par le conseil d’administration, provient de Dar Al-Handasah Consultants.

événement à venir

LES PLUS LUS DE LA SEMAINE