Un parc éolien flottant de 250 MW au large du sud de la Bretagne vient d’être confirmer par la Ministre de l’Environnement. Pour l’heure, Barbara Pompili va lancer la 1ère procédure de mise en concurrence pour ce projet.
Parc éolien flottant en Bretagne : l’un des premiers au monde
Situé au large de Belle-Île et de Groix, ce nouveau parc éolien flottant aura une capacité d’environ 250 MW. Cette énergie permettra de produire l’électricité nécessaire aux besoins de 160.000 foyers. Ce nouveau projet permettra à la France de voir sortir des flots son 9ème parc éolien en mer. Plus impressionnant : cette structure sera l’un des premiers parcs flottants au monde.
Ce nouveau parc sera donc construit à plus de 15 km de Belle-Île et de 25 km de Groix. De plus, les éoliennes seront situées à 30 km de Quiberon et 40 km du port de Keroman à Lorient. Ces installations seront donc peu visibles de la côte.
Un projet défini par les acteurs locaux
Le débat public, organisé de septembre à décembre 2020, a permis de définir des zones d’installation respectueuses de l’environnement et du paysage. 4500 participants ont ainsi exprimer leurs avis sur ce projet sous la supervision de l’État. La Commission du débat public a fait participer les citoyens en distanciel et en présentiel en raison des conditions sanitaires.
La région Bretagne ainsi que la région Pays de la Loire ont été convié à ces prises de paroles. Les différents maitres d’ouvrage ont aussi participé à cette assemblée. Un rapport a par ailleurs été publié le 21 février 2021.
Respecter le paysage et l’environnement
Les revendications des pécheurs de la région ont ainsi été prises en compte par la ministre. Leurs activités seront donc préservées durant mais aussi après les travaux de construction. Les enjeux sociaux et de développement territorial seront aussi au centre du dialogue concurrentiel.
Diversifier le mix énergétique français
Selon, Barbara Pompili ce nouveau parc permettra à la France de diversifier son mix électrique et d’accélérer sa transition énergétique. En effet, la France dispose du deuxième gisement de vent européen. Une situation qui permettra au pays de respecter ses engagements en termes de neutralité carbone.
Un 2ème parc éolien flottant dès 2024
La ministre a d’ailleurs annoncé que des études environnementales supplémentaires seraient menées au sud de la Bretagne. L’objectif : créer un second parc éolien flottant de 500 MW soumis à la concurrence dès 2024. Ces deux projets sont, par ailleurs, inscrits dans la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Avec ces deux nouveaux projets la France souhaite donc devenir un leader mondial de l’éolien flottant. Un dialogue privilégié avec les différentes parties sera mis en place à chacune des étapes de construction. Un garant s’assurera notamment que l’État respecte les mesures prises lors du débat public.