La société Ormat Technologies, spécialisée dans les technologies d’énergies renouvelables, a annoncé un accord avec Contact Energy pour le développement de la centrale géothermique Te Mihi Stage 2, située en Nouvelle-Zélande. Ce projet, d’une capacité installée de 101 mégawatts (MW), s’inscrit dans un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC) d’une valeur de 200 millions de dollars américains.
Ce partenariat marque une avancée majeure dans le remplacement progressif de la centrale géothermique Wairakei, construite dans les années 1950. Une fois achevée, la centrale Te Mihi Stage 2 permettra d’accroître la production d’énergie renouvelable en Nouvelle-Zélande, tout en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’achèvement de ce projet est prévu pour le milieu de l’année 2027.
Un développement stratégique pour la transition énergétique
En complément de cette initiative, Contact Energy prévoit une phase ultérieure, appelée Te Mihi Stage 3, dont la mise en service est attendue d’ici 2031. Avec ces projets, la capacité géothermique totale en cours de développement par Ormat en Nouvelle-Zélande s’élève à 160 MW. Cette expansion vise à soutenir l’objectif national ambitieux de neutralité carbone et de transition énergétique.
Doron Blachar, PDG d’Ormat Technologies, a souligné l’importance de ce projet dans un communiqué : « Ce partenariat avec Contact Energy est une étape significative vers un avenir durable. Grâce à notre technologie avancée binaire, Te Mihi Stage 2 opérera sans émissions, offrant une solution écologique et innovante. »
Un impact économique et technologique majeur
Ormat prévoit que ce contrat renforcera considérablement son carnet de commandes, estimé à plus de 300 millions de dollars d’ici la fin de 2024. Les revenus liés à ce projet devraient être reconnus principalement en 2026 et 2027.
L’utilisation de la technologie binaire, particulièrement adaptée aux réservoirs géothermiques à haute enthalpie, illustre l’expertise d’Ormat dans la conception de solutions adaptées aux besoins locaux. Cela conforte également la position de leader de l’entreprise dans le domaine de la géothermie.
En parallèle, cette collaboration répond à la volonté de la Nouvelle-Zélande d’augmenter sa capacité en énergies renouvelables, essentielle pour atteindre ses objectifs environnementaux. La réalisation de la centrale Te Mihi Stage 2 constitue donc une avancée significative pour l’économie et la transition énergétique du pays.