Orano Investit 1,7 Milliard d’Euros pour Renforcer son Indépendance Énergétique

Orano augmente la Capacité d'Enrichissement d'Uranium et Investit 1,7 Milliard d'Euros pour Réduire sa Dépendance envers la Russie.

Partager:

Orano logo

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Orano investit 1,7 milliard d’euros pour augmenter la capacité d’enrichissement d’uranium de son usine au Tricastin (sud). Ceci dans une démarche visant à accroître son indépendance énergétique et à réduire sa dépendance envers la Russie.

Le projet consiste à augmenter les capacités de production de plus de 30% dans l’usine Georges-Besse 2, inaugurée en 2011. Cette usine, située dans le complexe nucléaire le plus vaste d’Europe, à la limite de la Drôme et du Vaucluse, revêt une importance stratégique.

La Géopolitique de l’Énergie Nucléaire

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a mis en lumière la vulnérabilité des nations dépendant fortement de la Russie. Cette situation a incité Orano à prendre des mesures pour réduire cette dépendance et renforcer la souveraineté énergétique occidentale.

Le marché de l’uranium compte actuellement seulement quatre acteurs « enrichisseurs » dans le monde: le russe Rosatom (43%), premier exportateur, le groupement européen Urenco (31%), le chinois CNNC, et Orano (12%). La dépendance envers un petit nombre d’acteurs internationaux crée des vulnérabilités dans l’approvisionnement en uranium, et le contexte géopolitique incertain a rendu cette question plus préoccupante que jamais.

Les Implications pour la France et l’Occident

Dans le contexte géopolitique actuel, l’augmentation des capacités d’enrichissement d’uranium vise à renforcer la souveraineté énergétique en France et dans d’autres pays occidentaux. La dépendance envers des acteurs internationaux majeurs dans le domaine de l’uranium est perçue comme un risque pour la sécurité énergétique.

Claude Imauven, président d’Orano, a souligné : « Avec cette extension de capacité, l’uranium produit sur le site Orano Tricastin permettra d’alimenter l’équivalent de 120 millions de foyers par an en énergie bas carbone. » Cette initiative a le potentiel de contribuer de manière significative à la transition vers des sources d’énergie plus durables. La production accrue d’uranium enrichi contribuera non seulement à l’approvisionnement énergétique de la France, mais également à l’effort mondial en faveur d’une énergie bas carbone, un élément clé de la lutte contre le changement climatique.

Les Complexités de l’Enrichissement d’Uranium

L’enrichissement de l’uranium est une étape cruciale dans la chaîne d’approvisionnement de l’énergie nucléaire. Il s’agit du processus qui permet d’augmenter la concentration d’uranium fissile, rendant ainsi le combustible nucléaire utilisable dans les réacteurs. Les capacités d’enrichissement d’uranium sont une composante essentielle de la capacité à produire de l’énergie nucléaire.

Cependant, l’enrichissement d’uranium est également un domaine complexe et hautement réglementé. Cela est dû à ses implications en matière de sécurité nucléaire et de non-prolifération. Il est essentiel que les installations d’enrichissement d’uranium respectent des normes strictes de sécurité et de contrôle.

Les Avantages de la Diversification

L’initiative d’Orano en matière d’enrichissement d’uranium reflète la nécessité pour les nations de diversifier leurs sources d’approvisionnement en uranium. La dépendance envers un petit nombre d’acteurs peut entraîner des vulnérabilités en cas de perturbations dans l’approvisionnement.

La France, en investissant dans une augmentation de sa capacité d’enrichissement, montre la voie pour d’autres pays occidentaux confrontés aux mêmes défis. Cette démarche contribue à renforcer la sécurité énergétique de la nation. De plus, elle aide à promouvoir une transition vers une énergie plus propre.

Un décision éclairée

La décision d’Orano d’investir massivement dans l’augmentation de sa capacité d’enrichissement d’uranium est une réponse directe aux enjeux géopolitiques et énergétiques actuels. Elle s’inscrit dans une démarche visant à garantir une source d’énergie bas carbone durable tout en réduisant la dépendance envers des acteurs internationaux majeurs.

Cette initiative contribue à la souveraineté énergétique de la France et à la promotion d’une transition vers des sources d’énergie plus propres. Elle reflète la nécessité pour les nations de diversifier leurs sources d’approvisionnement en uranium pour réduire les risques liés à la dépendance envers un petit nombre d’acteurs. Orano, en investissant dans l’avenir de l’énergie nucléaire, montre comment des actions stratégiques peuvent renforcer la sécurité énergétique et lutter contre le changement climatique.

Analyse Finale

L’investissement massif d’Orano dans l’augmentation de sa capacité d’enrichissement d’uranium est bien plus qu’une simple décision d’entreprise. C’est un exemple de la manière dont la géopolitique et l’énergie sont étroitement liées. Dans un monde instable, où la sécurité énergétique est essentielle, la diversification des sources d’approvisionnement en uranium est un impératif. L’initiative d’Orano montre la voie pour d’autres nations, montrant comment investir dans des sources d’énergie bas carbone tout en renforçant la souveraineté énergétique.

Au-delà des milliards d’euros investis, c’est la vision à long terme qui importe. Orano, s’engage dans cette démarche et envoie un message fort. L’énergie nucléaire peut jouer un rôle crucial dans la transition vers une énergie plus propre et plus durable. Par ailleurs, la sécurité énergétique et la lutte contre le changement climatique sont des priorités mondiales. Qui plus est, les actions de cette nature sont des étapes essentielles pour les atteindre.

En fin de compte, l’investissement d’Orano est un bon exemple. En effet, le secteur de l’énergie peut relever les défis actuels tout en contribuant à un avenir plus prometteur. Il montre que, face aux enjeux mondiaux complexes, des décisions audacieuses sont nécessaires. Et puis, elles peuvent façonner le monde de demain de manière positive.

L’armée américaine sélectionne neuf sites pour accueillir ses futurs microréacteurs nucléaires

Le programme Janus prévoit le déploiement progressif de microcentrales nucléaires sur neuf bases militaires pour renforcer l’autonomie énergétique des installations critiques du Département de l’armée des États-Unis.

Lightbridge lance les essais d’irradiation de son alliage combustible aux États-Unis

L’Idaho National Laboratory a démarré les tests d’irradiation sur des échantillons d’uranium-zirconium de Lightbridge dans son réacteur expérimental, étape clé pour la validation industrielle du combustible nucléaire avancé.

NexGen entame les audiences fédérales finales pour le projet nucléaire Rook I

NexGen Energy a ouvert les audiences de la Commission canadienne de sûreté nucléaire pour l’approbation finale de son projet d’uranium Rook I, après plus de six années de processus réglementaire.
en_11402020201139540

Oklo signe un contrat avec Siemens Energy pour le système de conversion de l’Aurora

Oklo a conclu un accord contraignant avec Siemens Energy pour accélérer la fabrication du système de conversion d’énergie de sa première centrale nucléaire avancée aux États-Unis.

Nouveau revers pour TEPCO à Kashiwazaki-Kariwa à 48h d’un feu vert politique crucial

Un incident de gestion de documents de sécurité à la centrale nucléaire relance les doutes sur TEPCO alors qu’une décision décisive sur le redémarrage des réacteurs 6 et 7 est attendue à Niigata.

Washington scelle un accord nucléaire civil avec Riyad sous haute tension politique

Un accord initial de coopération nucléaire civile a été signé entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, suscitant des appels du Congrès américain à des garanties strictes pour éviter une course à l’armement au Moyen-Orient.
en_114019181131540

CGN active Zhaoyuan pour contourner les restrictions américaines et sécuriser ses réacteurs Hualong One

Le lancement du chantier nucléaire de Zhaoyuan ancre le modèle Hualong One dans l’intérieur chinois, illustrant la stratégie de normalisation réglementaire de Pékin face aux restrictions technologiques occidentales.

TRISO-X lance la construction verticale de son usine de combustible nucléaire avancé au Tennessee

TRISO-X entame la construction hors-sol de la première installation dédiée à la fabrication de combustible pour petits réacteurs modulaires aux États-Unis, marquant une étape industrielle clé dans le déploiement du Xe-100.

La Russie livre un banc d’essai clé pour l’avancement du projet ITER

Le premier banc d’essai russe destiné au réacteur expérimental ITER a été livré sur le site en France, marquant une étape majeure dans la collaboration internationale sur la fusion nucléaire.
en_114019191138540

Le concept nucléaire d’Allseas pourrait injecter EUR130bn dans l’économie néerlandaise d’ici 2050

Un rapport stratégique révèle le potentiel industriel et énergétique du petit réacteur modulaire offshore développé par Allseas, qui pourrait créer jusqu’à 40 000 emplois et réduire les investissements dans le réseau électrique.

Le Japon autorise un redémarrage partiel de la centrale nucléaire Kashiwazaki-Kariwa

Le gouverneur de Niigata s’apprête à donner son feu vert au redémarrage d’un réacteur de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, inactive depuis l’accident de Fukushima, relançant ainsi un actif stratégique pour le secteur énergétique japonais.

Aecon s’associe à Norsk Kjernekraft pour développer des réacteurs SMR en Norvège

Le Canadien Aecon et le développeur privé Norsk Kjernekraft ont signé un accord stratégique visant le déploiement de réacteurs modulaires compacts BWRX-300 sur plusieurs sites potentiels en Norvège.
en_114018181129540

L’Afrique du Sud relance le projet PBMR avec un transfert stratégique à Necsa

Le gouvernement sud-africain a acté la sortie du réacteur modulaire PBMR de son inactivité, lançant un programme public de relance et transférant l’actif nucléaire stratégique d’Eskom à Necsa.

La France verrouille un programme nucléaire à 100 Md€ sous contrôle d’État

La Cour des comptes chiffre à plus de 100 Md€ le grand carénage d’EDF, tandis que les EPR2 dépassent déjà 67 à 75 Md€, un choix structurant jusqu’en 2060. L’État arbitre simultanément la régulation, le financement et la stratégie industrielle, soulevant un risque de conflit d’intérêt.

La Biélorussie lance un nouvel investissement public dans un troisième réacteur nucléaire

La Biélorussie engage un investissement public majeur pour ajouter un troisième réacteur à la centrale d’Ostrovets et prépare des études pour un second site nucléaire destiné à soutenir la demande énergétique nationale.
en_1140151125540

Framatome boucle un deuxième cycle de test sur son combustible nucléaire de nouvelle génération

Le prototype de combustible accident-tolerant de Framatome a achevé un second cycle de 24 mois dans un réacteur nucléaire commercial aux États-Unis, ouvrant la voie à une troisième phase d’essais industriels.

Le Royaume-Uni installe trois petits réacteurs Rolls-Royce sur le site nucléaire de Wylfa

Le site de Wylfa, au pays de Galles, accueillera trois petits réacteurs modulaires de Rolls-Royce à partir de 2026, marquant un investissement stratégique dans l’expansion nucléaire britannique.

Flamanville 3 atteint 80 % de puissance avant une longue mise à l’arrêt en 2026

EDF a confirmé que l’EPR de Flamanville a franchi un cap important, tout en planifiant une interruption de près d’un an en 2026 pour effectuer des contrôles réglementaires majeurs et remplacer un composant clé.
en_1140131133540

EDF étend l’accès aux contrats nucléaires face à l’évolution du cadre réglementaire

EDF ouvre l’accès à ses contrats de fourniture nucléaire de long terme à des entreprises consommant plus de 7 GWh par an, une adaptation rendue nécessaire par la fin progressive du dispositif Arenh.

La Corée du Sud prolonge l’exploitation du réacteur nucléaire Kori 2 jusqu’en 2033

Les autorités sud-coréennes ont validé la poursuite d’exploitation du réacteur Kori 2 pour une durée supplémentaire de huit ans, marquant une étape clé dans la stratégie nucléaire nationale.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.