Octopus Energy Generation s’est associé à la Commission européenne, à la République d’Afrique du Sud et à l’organisation Global Citizen dans le cadre de la campagne Scaling Up Renewables in Africa. Cette initiative, lancée lors du sommet du G20 à Johannesburg, a mobilisé $17.8bn (€15.5bn) de financements publics et privés pour développer les infrastructures énergétiques renouvelables sur le continent.
Unique entreprise britannique à participer à cette campagne, Octopus Energy a engagé jusqu’à $450mn à travers son programme Power Africa. Ce financement vise à soutenir une série de projets allant de la production solaire et éolienne à la modernisation des réseaux électriques et au déploiement de technologies connectant directement la production d’énergie aux foyers et aux entreprises.
Des projets ciblés pour une électrification élargie
Selon les objectifs annoncés, la contribution d’Octopus pourrait permettre d’alimenter jusqu’à 1.1 million de personnes en Afrique subsaharienne. Cette action s’inscrit dans le cadre plus large de la campagne, qui ambitionne de connecter plus de 17.5 millions de foyers à l’électricité sur l’ensemble du continent.
Parmi les projets soutenus figure notamment l’installation de la première ferme éolienne de Sierra Leone sur l’île de Sherbro, réalisée en partenariat avec Akuna Group. Par ailleurs, Octopus a récemment investi dans MOPO, une entreprise spécialisée dans les batteries solaires portables pour les zones rurales difficilement raccordables au réseau.
Une coordination internationale sans précédent
La campagne Scaling Up Renewables in Africa représente la plus vaste initiative coordonnée à ce jour pour étendre les capacités énergétiques renouvelables en Afrique. Elle réunit des acteurs gouvernementaux, des investisseurs et des entreprises dans une optique de croissance économique régionale fondée sur l’énergie propre.
Michael Sheldrick, co-fondateur de Global Citizen, a salué la portée de cette coopération multipartite, la décrivant comme une preuve que des alliances internationales restent possibles malgré les tensions géopolitiques. Selon lui, l’approche adoptée démontre le rôle stratégique que peut jouer le secteur privé aux côtés des États dans le développement d’infrastructures énergétiques durables.