ROSATOM renforce son partenariat en matière d’énergie nucléaire en Algérie. ROSATOM et le Commissariat algérien à l’énergie atomique (COMENA) ont organisé conjointement un atelier sur les solutions d’énergie nucléaire pour les principaux acteurs et entreprises du marché algérien de l’énergie. Cet événement marque la première collaboration entre les deux parties et se déroule au siège du COMENA.
Un partenariat autour du nucléaire basé sur la confiance
Abdelhamid Mellah, le commissaire du COMENA, et Boris Arseev, directeur adjoint du développement et des affaires internationales de ROSATOM, directeur des affaires internationales, ont ouvert l’atelier. Dans son discours, Boris Arseev a souligné la nature basée sur la confiance du partenariat construit entre les deux pays depuis de nombreuses années. Il a également présenté le portefeuille de commandes à l’étranger de ROSATOM, qui comprend 34 réacteurs dans 11 pays. La société est leader dans la construction de centrales nucléaires avec une part de marché de 88 % et a mis en service 15 réacteurs au cours des 17 dernières années. ROSATOM a également été le premier à lancer des réacteurs de génération 3+.
Pour sa part, Abdelhamid Mellah a souligné que la Russie et l’Algérie sont des partenaires stratégiques de longue date, y compris dans le domaine nucléaire. Il a ajouté que l’atelier est une occasion unique de bénéficier de l’expérience de ROSATOM dans le domaine de la technologie nucléaire.
Une discussion approfondie sur la coopération potentielle de Rosatom en Algérie
L’atelier s’est poursuivi par une discussion approfondie sur la coopération potentielle entre le COMENA et ROSATOM sur l’énergie nucléaire en Algérie. La partie algérienne a présenté le programme électronucléaire du pays et les objectifs et attentes actuels du projet de centrale nucléaire.
Des réacteurs russes de génération 3+ VVER-1200 ont été présentés aux participants à l’atelier. Ces réacteurs sont la technologie phare la plus avancée promue par Rosatom à l’étranger. Les réacteurs VVER-1200 répondent à toutes les exigences de sécurité post-Fukushima et comprennent une combinaison unique de systèmes de sécurité active et passive, ce qui en fait la technologie de réacteur la plus sûre.
Rosatom propose également des solutions SMR, une autre technologie de petite capacité qui alimente en électricité des régions éloignées, des États insulaires, des pays ayant des besoins en électricité plus faibles ou des projets industriels spécifiques, tels que des projets miniers. Il a des périodes de construction plus rapides et des coûts de démarrage inférieurs. De plus, il est facile d’augmenter et de réduire la puissance pour répondre à l’évolution des besoins énergétiques. Rosatom n’offre pas seulement une technologie conceptuelle, mais exploite déjà avec succès des SMR en Russie. En effet, la centrale électrique flottante « Akademik Lomonosov » alimente déjà en électricité et en chaleur la ville portuaire de Pevek, dans la région russe de Tchoukotka, depuis plus de deux ans. Rosatom a également lancé le développement de la première centrale nucléaire terrestre SMR en Yakoutie, qui sera équipée de réacteurs RITM-200N et qu’ils vont raccorder au réseau en 2028.
En conclusion, l’atelier sur les solutions d’énergie nucléaire organisé conjointement par ROSATOM et le COMENA marque le début d’un partenariat renforcé en matière d’énergie nucléaire en Algérie. Les deux parties ont discuté des solutions potentielles ainsi que des avantages qu’elles pourraient offrir à l’Algérie en matière d’énergie.