Nouvelle-Zélande autorise à nouveau la prospection offshore de gaz et de pétrole après six ans d’interdiction

La Nouvelle-Zélande abroge l’interdiction d’exploration offshore de gaz et de pétrole adoptée en 2018, avec l’objectif de renforcer la sécurité énergétique et d’attirer de nouveaux investissements dans le secteur.

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Le Parlement néo-zélandais a voté la levée de l’interdiction de prospection offshore de gaz et de pétrole, une mesure imposée en 2018 par l’ancien gouvernement dirigé par Jacinda Ardern. La décision ouvre de nouveau le territoire maritime à l’exploration pétrolière et gazière, alors que le secteur fait face à des tensions croissantes sur l’approvisionnement énergétique du pays. Le texte a été approuvé par 68 voix contre 54, dans un contexte de débat intense sur l’avenir énergétique national.

Un choix économique face à l’hiver énergétique

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Shane Jones, a présenté la nouvelle législation comme une réponse nécessaire à la fragilité de l’approvisionnement énergétique, citant des risques accrus de coupures de courant signalés par l’entreprise publique Transpower. Il a affirmé que la précédente interdiction avait entraîné une chute des investissements dans le secteur gazier et accentué les difficultés d’approvisionnement, notamment lors des pics hivernaux. Selon lui, “l’interdiction d’exploration de 2018, qui a été un échec, a exacerbé les pénuries de notre approvisionnement national en gaz, en anéantissant les nouveaux investissements”.

La Nouvelle-Zélande a enregistré une hausse de plus de 10% des prix de l’énergie depuis l’introduction de cette interdiction, alors même que la consommation nationale d’électricité a reculé. Les capacités de production d’énergie solaire et éolienne progressent, mais le rythme est jugé insuffisant par les acteurs du secteur pour compenser le recul du gaz domestique.

Réactions politiques et perspectives à long terme

Tous les partis d’opposition ont voté contre la loi, plusieurs représentants exprimant des critiques virulentes quant à la direction prise. Steve Abel, député du parti Vert, a dénoncé un retour en arrière et un choix “archaïque”, rappelant que la Nouvelle-Zélande avait été reconnue sur la scène internationale pour son engagement climatique après l’instauration de l’interdiction. Le gouvernement a indiqué que le délai entre l’autorisation d’exploration et l’arrivée effective de nouveaux volumes de gaz ou de pétrole pourrait atteindre une décennie.

En 2018, Shane Jones siégeait lui-même au gouvernement ayant instauré l’interdiction, mais il défend aujourd’hui une réorientation visant à préserver la compétitivité et la sécurité de l’économie nationale. Selon Transpower, les besoins énergétiques du pays devraient continuer à croître, alors que les infrastructures renouvelables ne couvrent pas encore la demande lors des pics saisonniers.

Une image environnementale confrontée à la réalité énergétique

La décision du Parlement marque un tournant pour un pays longtemps présenté comme modèle en matière de préservation environnementale. Depuis la fin du mandat de Jacinda Ardern, le contexte énergétique est marqué par des tensions sur le réseau et une volonté d’attirer de nouveaux investisseurs pour relancer l’exploration. La perspective de relancer la prospection offshore s’accompagne d’incertitudes sur les impacts à long terme pour le secteur, alors que la transition vers les énergies renouvelables reste lente.

Le gouvernement mise sur la nouvelle législation pour stimuler l’intérêt des opérateurs, dans l’espoir de renforcer la sécurité d’approvisionnement et la stabilité des prix pour les années à venir.

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