Nouvelle phase de Construction pour Akkuyu

La phase principale de construction de la quatrième unité débute pour la centrale nucléaire d'Akkuyu, en Turquie. Malgré son appartenance à l'OTAN, la Turquie continue de collaborer avec des entreprises russes.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

La centrale nucléaire d’Akkuyu, première centrale nucléaire en Turquie, voit débuter la phase principale de construction de sa quatrième unité. Une cérémonie a eu lieu pour signifier le début de la phase de construction.

Des personnalités telles que Fatih Dönmez, ministre de l’énergie et des ressources naturelles ou Ziya Altunyaldız, président de la commission de l’énergie de la grande assemblée nationale de Turquie, étaient présents.

Collaboration russo-turque

Alexey Likhachev, directeur général de Rosatom, a déclaré lors de la cérémonie:

« La centrale nucléaire d’Akkuyu est le projet phare de ROSATOM en dehors de la Russie. Il s’agit de notre plus grand projet, la construction se déroulant simultanément dans quatre unités de la centrale nucléaire. […] Je suis convaincu que ce projet est devenu un exemple à suivre en ce qui concerne la coopération fructueuse entre les entreprises de nos pays, la participation de l’industrie turque et la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement efficace. En choisissant les technologies nucléaires russes modernes et fiables, la République de Turquie a créé les bases de sa souveraineté énergétique pour les décennies à venir. »

Plusieurs centaines d’entreprises turques participent à la réalisation de la centrale d’Akkuyu. Ces entreprises fournissent des matériaux, des équipements, des services et réalisent différents travaux. Le volume des commandes passées à ces entreprises s’élève par ailleurs à 3 milliards de dollars.

La centrale d’Akkuyu remplit plusieurs objectifs

Plus de 25.000 personnes travaillent sur le site et plus de 80% d’entre elles, sont des citoyens turcs. Les habitants de la région participent notamment au projet. À ce titre, environ 600 personnes du district de Gülnar ont travaillé sur le site. La centrale nucléaire d’Akkuyu contribue ainsi au développement de l’emploi dans la région.

La centrale nucléaire d’Akkuyu jouera également un rôle clé dans la production d’une énergie fiable et respectueuse de l’environnement. Pour Fatih Dönmez, ministre de l’énergie et des ressources naturelles:

« La centrale nucléaire d’Akkuyu est le plus grand investissement ponctuel de l’histoire de notre République. Une fois achevés, les quatre réacteurs permettront de répondre à 10% de notre demande d’électricité. Akkuyu jouera un rôle important non seulement par la production d’électricité, mais aussi par sa contribution à notre objectif d’énergie verte. Akkuyu permettra d’éviter l’émission de 35 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an, et un total de 2,1 milliards de tonnes d’émissions de carbone au cours de ses 60 années d’exploitation. »

La construction de la centrale

La construction de la centrale d’Akkuyu a nécessité l’assèchement, l’excavation d’une fosse de sous-sol, l’installation d’un coussin en béton ainsi que d’autres travaux préparatoires au bétonnage. Le béton est coulé dans la base de la future unité de puissance et aura une hauteur de 2,6 mètres. 17.000 mètres cubes de mélange de béton seront nécessaires au total.

Plusieurs éléments de la centrale d’Akkuyu ont déjà été terminés. Par exemple, le bétonnage des plaques de fondation des bâtiments du réacteur et de la turbine de l’unité 1. Tout comme l’installation de la cuve sous pression du réacteur, les générateurs de vapeur ou les unités de pompe de circulation principale.

Suède : Videberg Kraft dépose la première demande d’aide publique pour deux réacteurs nucléaires

Videberg Kraft AB devient la première entreprise à demander un soutien de l’État suédois pour construire deux nouveaux réacteurs sur le site de Ringhals, dans le cadre du dispositif national d’investissement nucléaire adopté en 2025.

Bruxelles enquête sur un prêt public de €30bn pour deux réacteurs en Tchéquie

La Commission européenne ouvre une enquête approfondie sur le financement public accordé par Prague à un projet nucléaire de grande ampleur, dont le coût pourrait atteindre €30bn ($32.88bn), avec des garanties de revenus sur quarante ans.

Le Japon valide la relance de Kashiwazaki-Kariwa, sa plus grande centrale nucléaire

L'assemblée de Niigata soutient officiellement la remise en service du site de Kashiwazaki-Kariwa, marquant une étape décisive dans le retour de l'énergie nucléaire au Japon après la catastrophe de Fukushima en 2011.
en_114023221242540

Le Japon ouvre le financement public aux projets nucléaires pour soutenir les redémarrages

Le gouvernement japonais prévoit de financer jusqu'à 30 % des prêts nécessaires aux projets nucléaires, afin d'accélérer le redémarrage des réacteurs et doubler la part du nucléaire dans son mix énergétique d'ici 2040.

Newcleo engage le processus européen de sûreté pour son réacteur à caloporteur plomb

Le concepteur français de réacteurs nucléaires Newcleo a déposé le design de son petit réacteur modulaire au plomb auprès d’Euratom, lançant la première phase réglementaire d’intégration des garanties de non-prolifération à l’échelle européenne.

EDF relève le coût de ses six futurs réacteurs nucléaires à €72,8 milliards

Le groupe public EDF revoit à la hausse son estimation maximale pour la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France, fixée à €72,8 milliards ($85,29 milliards), soit 40% de plus que l’évaluation initiale.
en_114018191231540

Holtec et MVM s’allient pour déployer des mini-réacteurs nucléaires en Hongrie

L’américain Holtec a signé un protocole d’accord avec le groupe énergétique hongrois MVM pour évaluer l’implantation de sa technologie SMR-300, renforçant la coopération nucléaire bilatérale et les perspectives d’un nouveau marché en Europe centrale.

Radiant lève $300mn pour industrialiser ses micro-réacteurs nucléaires aux États-Unis

La start-up californienne Radiant a sécurisé $300mn pour construire sa première usine dans le Tennessee et préparer la production en série de réacteurs nucléaires miniatures destinés à des usages hors réseau.

Terra Innovatum intensifie les démarches de licence pour son réacteur SOLO™ auprès de la NRC

Terra Innovatum a multiplié ses échanges avec la Nuclear Regulatory Commission pour faire avancer le processus de licence de son réacteur micro-modulaire SOLO™, malgré l'arrêt partiel du gouvernement fédéral américain.
en_114017181234540

Les réacteurs nucléaires de Clinton et Dresden obtiennent 20 ans d’exploitation supplémentaire

L'autorité américaine de sûreté nucléaire a prolongé de 20 ans les licences d'exploitation de trois réacteurs de l'Illinois, renforçant les perspectives industrielles de Constellation pour ses sites de Clinton et Dresden.

Orano et l’Université de Pau lancent un programme à EUR2,3mn pour explorer de nouveaux gisements d’uranium

La Chaire Industrielle SATURNE vise à développer des méthodes innovantes d’extraction de l’uranium, avec un financement partagé entre Orano et l’Agence nationale de la recherche sur une période de quatre ans.

X-energy réserve des pièces forgées de Doosan pour ses réacteurs SMR

L’Américain X-energy a conclu un accord de réservation avec le Sud-Coréen Doosan Enerbility pour garantir l’approvisionnement en composants critiques destinés à ses réacteurs nucléaires modulaires de petite taille.
en_114016171234540

Niger signe un accord stratégique avec la Russie pour relancer l’exploitation de l’uranium

Le Niger poursuit sa réorientation minière en concluant un partenariat avec Uranium One pour développer de nouveaux sites, tandis que le projet Dasa cherche encore son financement malgré un appui politique affirmé.

Samsung Heavy Industries obtient une certification pour sa plateforme nucléaire flottante équipée du SMART100

Samsung Heavy Industries a reçu une certification de principe pour une centrale nucléaire flottante intégrant deux réacteurs SMART100, marquant une étape dans la commercialisation des petits réacteurs modulaires en mer.

L’Inde dévoile un projet de loi pour ouvrir son secteur nucléaire au privé

Le gouvernement indien propose un nouveau cadre juridique unifié pour le nucléaire, visant à stimuler les investissements privés et renforcer la capacité installée à 100 GW d’ici 2047.
en_114016171242540

Samsung C&T étend ses projets nucléaires en Europe avec Synthos Green Energy

Samsung C&T renforce sa présence dans le nucléaire modulaire en Europe en signant un accord avec Synthos Green Energy pour développer jusqu’à 24 réacteurs SMR en Pologne et dans plusieurs pays d’Europe centrale.

nT-Tao développe une méthode de contrôle pour stabiliser la livraison d’énergie dans les systèmes de fusion

La société israélienne nT-Tao et l’Université Ben-Gourion ont mis au point un système de contrôle non linéaire qui améliore la stabilité énergétique des plasmas de fusion, renforçant les bases techniques de leurs futurs réacteurs compacts.

L’Inde ouvre le secteur nucléaire aux entreprises privées avec un projet de loi historique

Le gouvernement indien a présenté un projet de loi autorisant les entreprises privées à construire et exploiter des centrales nucléaires, mettant fin à un monopole d’État en vigueur depuis plus de cinq décennies.
en_114015151233540-2

Natura lance la procédure d’autorisation DOE pour son réacteur MSR-1 au Texas

Natura Resources engage une nouvelle phase réglementaire pour son réacteur à sels fondus MSR-1, en concluant un accord structurant avec le Département de l’Énergie des États-Unis dans le cadre du programme pilote de réacteurs.

La Norvège consulte 22 municipalités pour accueillir ses déchets nucléaires

L’autorité norvégienne du démantèlement nucléaire sonde 22 localités pour déterminer leur intérêt à accueillir des installations de stockage de déchets radioactifs issus de ses anciens réacteurs de recherche.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.