Neutralité Carbone en 2050: Adopter la Sobriété Énergétique

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

La neutralité carbone en 2050 ne pourra être atteint si le monde compte exclusivement sur le développement technologique déclare l’Agence internationale de l’Énergie (IEA). Un changement rapide des comportements est donc indispensable.

 

La neutralité carbone en 2050 et l’illusion d’une rupture technologique

En octobre l’IEA publiait un article répondant à la question : devons-nous changer notre comportement pour atteindre la neutralité carbone ? Ou autrement formulé : La technologie nous épargne-t-elle de changer nos comportements ? La réponse est non.

Dans son scénario « Net Zero Emissions by 2050 » (NZE), l’IEA a recensé 46 technologies nécessaires à un avenir sans GES. Sur les 46, seulement deux sont en voie d’atteindre leurs objectifs : la voiture électrique et l’éclairage LED.

 

L’hydrogène et la capture du carbone ne sont pas suffisamment développés

Si les batteries, l’hydrogène ou les capteurs de CO2 connaissent un développement accéléré il reste insuffisants pour répondre aux besoins. Quant aux autres secteurs les progrès sont minimes, voire inexistants. L’aviation, l’isolation et les carburants alternatifs sont des exemples patents de cet échec annoncé.

Tout porte à croire que la tant attendue rupture technologique n’aura pas lieu. Les rêves de batterie infinie et de fusion nucléaire ne sont pas pour demain. Pour l’IEA, si la technologique n’est pas au rendez-vous, c’est la demande en énergie qui doit évoluer.

 

Le dilemme de l’offre et de la demande

Les politiques publiques se sont jusqu’à présent attaché à une gestion de la crise climatique essentiellement par l’offre. En encourageant les technologies bas carbone, l’espoir était de proposer des alternatives aux hydrocarbures sans impacter les modes de vie.

Les initiatives pour limiter la consommation d’énergie restaient de l’ordre du volontariat. Malheureusement ces alternatives peinent à remplir leurs objectifs et sont surtout incapables d’absorber la hausse constante de la consommation d’énergie. En quarante ans, la demande a doublé, augmentant avec elle les émissions de GES.

 

La gestion par l’offre aggrave le problème environnemental

Pire encore, cette logique de gestion de la transition par l’offre a aggravé le problème. Car si les technologies bas carbone atténuent effectivement la production de GES, elles dépendent toujours d’électricité et de ressources naturelles.

La transition rentre alors dans un cercle vicieux ou les technologies vertes stimulent la demande en matières premières et infrastructure. Le déficit qui en résulte est alors comblé par toujours plus de détérioration sur l’environnement.

On peut citer en exemple l’artificialisation accéléré des sols pour la production de biocarburant, d’énergie éolienne ou solaire. La dégradation des sols pour l’extraction du lithium et l’assèchement des réserves en eau pour la production de batteries.

 

Il faut donc gérer la demande

Pour l’IEA, la cause n’est pas tant l’inefficience des innovations, mais la croissance incontrôlée de la demande. Les nouvelles technologies ne se développent pas assez vite pour compenser la hausse de la consommation. Pousser l’adaptation de l’offre sans réguler la demande ne reviendrait qu’à une fuite en avant désastreuse et sans fin.

Une gageure pour certain mais qui n’est pas impossible selon l’Agence. La pandémie de la covid-19 a bien montré que dans l’adversité les populations étaient prêtes à changer radicalement leurs habitudes. Alors que les longs processus d’adaptation des infrastructures ont tendance à être en retard sur les objectifs.

Les changements de comportements ont des effets bien plus rapide et radicaux. La simple limitation des thermostats à 20 °C réduirait de 10% les émissions issues des chaudières à combustible fossile d’ici à 2030. Pour l’IEA, le changement d’habitude est donc une étape indispensable pour atteindre la sobriété énergétique. Sans cela, la course aux technologies vertes ne restera qu’un palliatif à un problème de consommation effrénée.

 

Inciter à moins consommer

Réfréner la consommation énergétique n’a rien de simple tant le niveau de prospérité est indexé à l’accès à l’électricité ou au carburant. Le mouvement des gilets jaunes est une parfaite illustration de l’aversion que peut générer une limitation de l’accès à l’énergie.

Il est donc nécessaire d’apporter une politique incitative et des alternatives abordables pour encourager les changements de comportement. En cela le rôle des États est crucial.

Ces politiques peuvent passer par des investissements dans des infrastructures déjà maitrisées. En France, l’État s’est engagé à investir massivement dans le rail pour remplacer les vols intérieurs. Parallèlement, le gouvernement envisage de libéraliser l’accès aux panneaux solaires pour faciliter l’autonomie énergétique des bâtiments.

 

Des politiques font leurs preuves aux 4 coins du monde

Aux États-Unis, le gouvernement banalise les recharges pour voitures électriques. Des politiques d’incitation pour changer les comportements ont aussi fait leur preuve. En Colombie, chaque employé peut profiter d’un jour de congé payé par mois à condition de venir travailler en vélo. Au Japon, la campagne « Cool Biz » incite depuis 2005 à réduire l’usage des climatiseurs en s’habillant plus légèrement en été.

Face à l’augmentation de l’offre, l’IEA prône plutôt la gestion de la demande. La sobriété énergétique est donc tout aussi importante que la réduction des émissions de GES des sources énergétiques.

Trump réduit à 10% les droits de douane américains sur le fentanyl chinois

Donald Trump annonce une baisse immédiate des tarifs douaniers sur les importations chinoises liées au fentanyl, passant de 20% à 10%, avec un impact potentiel sur les flux énergétiques entre Washington et Pékin.

La Jordanie prépare trois projets énergétiques majeurs avec le soutien de l’Allemagne

Amman prévoit de lancer des appels d’offres pour 400 mégawatts de projets solaires, éoliens et de stockage, dans le cadre d’un renforcement de la coopération énergétique bilatérale avec l’Allemagne.

Bruxelles convoque l’industrie face aux restrictions chinoises sur les terres rares

Une réunion d'urgence menée par la Commission européenne rassemble les secteurs clés touchés par les restrictions chinoises sur les exportations de terres rares, avant un retour au Parlement européen.
en_1140201044540

Les Philippines accélèrent les investissements gaziers pour sécuriser leur avenir énergétique

Manille prévoit de renforcer sa production d’énergie à partir du gaz et des renouvelables afin de répondre à une hausse de 6,6 % de la demande d’électricité en deux ans.

Le Canada et le Royaume-Uni renforcent leur alliance énergétique autour des minéraux critiques

Ottawa et Londres ont multiplié les échanges bilatéraux pour structurer une coopération stratégique autour de l’énergie nucléaire et des chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques, dans le cadre de la présidence canadienne du G7.

Trump affirme que Modi cessera les achats de pétrole russe dans un contexte tendu

Donald Trump déclare avoir obtenu l'engagement de Narendra Modi pour mettre fin aux importations de pétrole russe, ajoutant une pression politique sur les relations commerciales indo-russes.
en_1140190974540

Les États-Unis obtiennent le report du vote sur la taxe carbone maritime à l’OMI

Sous pression diplomatique intense de Washington, les pays membres de l’Organisation maritime internationale ont accepté de reporter d’un an l’adoption d’un mécanisme de tarification du carbone pour le transport maritime mondial.

Trump autorise des opérations clandestines de la CIA ciblant le Venezuela

Washington confirme avoir donné mandat à la CIA pour mener des actions secrètes contre le gouvernement de Nicolas Maduro, provoquant des tensions croissantes entre les États-Unis et le Venezuela sur fond d’enjeux géostratégiques et énergétiques.

Bruxelles veut interdire gaz et pétrole russes dès 2027 dans un geste diplomatique fort

Deux commissions du Parlement européen proposent d’avancer à 2026 et 2027 l’arrêt complet des importations d’hydrocarbures russes, incluant pétrole, gaz et GNL, renforçant ainsi la position géopolitique de l’Union européenne.
en_1140171031540

Faible mobilisation des dirigeants pour la COP30 malgré l’urgence climatique et logistique

La conférence COP30 organisée en Amazonie par le Brésil fait face à une faible participation des dirigeants mondiaux, sur fond de tensions géopolitiques et de défis logistiques majeurs.

Washington autorise Trinité-et-Tobago à explorer le champ gazier Dragon avec Caracas

Les États-Unis ont accordé à Trinité-et-Tobago une licence spéciale pour reprendre les négociations avec le Venezuela autour du champ gazier Dragon, levant partiellement les restrictions imposées au secteur énergétique vénézuélien.

Bruxelles avance vers une sortie totale du gaz et pétrole russes d’ici 2028

Les ambassadeurs des pays membres de l’Union européenne ont validé l’envoi au Conseil des ministres d’un projet législatif visant à éliminer progressivement les importations d’énergie fossile russe d’ici janvier 2028.
en_114081059540

La Russie acte sa sortie définitive de l’accord nucléaire bilatéral avec les États-Unis

La Douma a approuvé le retrait formel de la Russie d’un traité signé avec les États-Unis sur l’élimination du plutonium militaire, mettant fin à plus de deux décennies de coopération nucléaire stratégique.

Tusk refuse de transférer à l’Allemagne un suspect ukrainien lié au sabotage de Nord Stream

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré qu’il n’était pas dans l’intérêt de la Pologne d’extrader vers l’Allemagne un citoyen ukrainien soupçonné d’avoir participé aux explosions ayant endommagé les gazoducs Nord Stream en 2022.

Des entreprises saoudiennes lancent 500 MW de projets énergétiques en Syrie

Al-Harfi et SCLCO ont signé des accords avec les autorités syriennes pour développer des capacités solaires et éoliennes, dans un contexte de rapprochement énergétique entre Riyad et Damas.
en_114061043540

Thaïlande et Japon renforcent leurs achats de brut américain dans un contexte de tensions géopolitiques

Face aux risques liés aux approvisionnements du Moyen-Orient, les raffineurs thaïlandais et japonais se tournent vers le brut américain, soutenus par des incitations tarifaires et des stratégies alignées avec les discussions commerciales bilatérales.

Macron appelle l’Europe à agir contre la flotte fantôme russe après une saisie au large

La France a intercepté un pétrolier lié à des exportations russes, incitant Emmanuel Macron à appeler à une réponse européenne coordonnée pour entraver les navires contournant les sanctions sur le pétrole.

Les sanctions de l’ONU contre l’Iran réactivées, pression accrue sur les échanges

L’activation du mécanisme de snapback rétablit l’ensemble des sanctions de l’ONU contre l’Iran, impactant directement les secteurs de l’armement, de la finance et du commerce maritime international.
en_1140280935540

L’Union européenne intensifie sa coopération énergétique avec le Groenland

Le commissaire Dan Jørgensen est en visite au Groenland pour renforcer les liens énergétiques avec l’Union européenne, dans un contexte de doublement envisagé des fonds européens pour la période 2028-2034.

Ministres européens et iranien se réunissent à New York pour éviter retour des sanctions

Les chefs de la diplomatie européenne et iranienne se retrouvent à New York pour tenter d’éviter le rétablissement des sanctions de l’ONU liées au programme nucléaire de Téhéran.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.