La neutralité carbone à l’horizon 2060 est un engagement ambitieux pris par le gouvernement chinois lors d’un Sommet pour le climat fin 2020. Le nouveau plan quinquennal (2021-2025) dévoilé ce vendredi 5 mars devra ainsi permettre de tenir cet objectif fixé par Xi Jinping. Une réduction de 13,5% de l’intensité énergétique et de 18% de l’intensité carbone sont attendues d’ici 2025.
Or actuellement, malgré la volonté d’investir davantage dans le renouvelable, le charbon conserve toujours une place importante. Les scientifiques restent encore divisés sur la capacité ou non de la Chine à respecter ses engagements.
La neutralité carbone pour 2060, un objectif atteignable ?
Pour atteindre la neutralité carbone en 2060, le plan quinquennal prévoit de diminuer de 13,5% l’intensité énergétique. Cet indicateur permet d’étudier l’efficacité énergétique d’une économie (consommation énergie / PIB). Plus il est élevé, plus une économie est considérée comme énergivore par rapport au gain économique réel.
Or, celui de la Chine reste bien trop haut comme la plupart des pays émergents. En le réduisant, le pays sera alors plus productif pour la même quantité d’énergie.
Diminuer de 18% l’intensité carbone
Premier pollueur au monde, le géant asiatique ambitionne d’abaisser son intensité carbone de 18% (émission CO2 / PIB) d’ici 2025. Il ambitionne ainsi de la réduire de plus de 65% d’ici 2030. Le pic d’émission étant attendu à cette échéance.
Mais des analystes comme Lauri Myllyvirta du Centre for Research on Energy and Clean Air doute de l’efficacité de ses mesures :
« Rien ne garantit que la croissance des émissions ralentira, et encore moins s’arrêtera d’ici 2025 ».
En effet, l’absence d’un plafond sur la consommation d’énergie primaire pourrait mettre à mal les prévisions.
Rééquilibrer le mix énergétique
Xi Jinping souhaite accélérer la transition énergétique comme le montre ses engagements pris lors du Sommet pour l’ambition climatique.
« Nous allons (…) augmenter la part des énergies non fossiles à 25% de la consommation d’énergie primaire », a-t-il déclaré.
Au total, les investissements massifs prévoient d’ajouter une capacité de 1200 GW en énergies renouvelables d’ici 2030. Sur l’année 2021, le pays escompte développer 140 GW dès cette année, dont 75 GW rien qu’en énergie solaire.
Lutter pour la sauvegarde de la biodiversité
Le pays cherche également à être une référence dans la lutte pour la sauvegarde de la biodiversité. Il faut « accroître le stock forestier de 6 milliards de m3 ». Il accueillera d’ailleurs cette année la COP15 biodiversité.
Un pays trop dépendant au charbon, un frein ?
La Chine restera encore longtemps dépendante au charbon, même si le pays souhaite rompre cette dépendance. Le nombre d’usines continue de croitre de manière exponentielle à cause de gouverneurs régionaux peu soucieux d’accélérer la transition. Or, ces installations sont responsables au premier chef des forts taux d’émissions de CO2 enregistrés chaque année.
Toutefois, l’État chinois a lancé son propre marché carbone à l’échelle nationale au mois de février. Il s’agit de mettre en place des quotas d’émissions et de pousser les entreprises à se doter d’équipements moins polluants.
La Chine se fixe donc des objectifs élevés pour participer à la lutte mondiale contre le réchauffement climatique. Mais actuellement, son nouveau plan ne semble pas être à la hauteur de ses ambitions.
Neutralité Carbone Chine: -18% d’Intensité Carbone d’Ici 2025
La neutralité carbone à l’horizon 2060 est un engagement ambitieux pris par le gouvernement chinois lors d’un Sommet pour le climat fin 2020. Le nouveau plan quinquennal (2021-2025) dévoilé ce vendredi 5 mars devra ainsi permettre de tenir cet objectif fixé par Xi Jinping. Une réduction de 13,5% de l’intensité énergétique et de 18% de l’intensité carbone sont attendues d’ici 2025.
Or actuellement, malgré la volonté d’investir davantage dans le renouvelable, le charbon conserve toujours une place importante. Les scientifiques restent encore divisés sur la capacité ou non de la Chine à respecter ses engagements.
La neutralité carbone pour 2060, un objectif atteignable ?
Pour atteindre la neutralité carbone en 2060, le plan quinquennal prévoit de diminuer de 13,5% l’intensité énergétique. Cet indicateur permet d’étudier l’efficacité énergétique d’une économie (consommation énergie / PIB). Plus il est élevé, plus une économie est considérée comme énergivore par rapport au gain économique réel.
Or, celui de la Chine reste bien trop haut comme la plupart des pays émergents. En le réduisant, le pays sera alors plus productif pour la même quantité d’énergie.
Diminuer de 18% l’intensité carbone
Premier pollueur au monde, le géant asiatique ambitionne d’abaisser son intensité carbone de 18% (émission CO2 / PIB) d’ici 2025. Il ambitionne ainsi de la réduire de plus de 65% d’ici 2030. Le pic d’émission étant attendu à cette échéance.
Mais des analystes comme Lauri Myllyvirta du Centre for Research on Energy and Clean Air doute de l’efficacité de ses mesures :
En effet, l’absence d’un plafond sur la consommation d’énergie primaire pourrait mettre à mal les prévisions.
Rééquilibrer le mix énergétique
Xi Jinping souhaite accélérer la transition énergétique comme le montre ses engagements pris lors du Sommet pour l’ambition climatique.
Au total, les investissements massifs prévoient d’ajouter une capacité de 1200 GW en énergies renouvelables d’ici 2030. Sur l’année 2021, le pays escompte développer 140 GW dès cette année, dont 75 GW rien qu’en énergie solaire.
Lutter pour la sauvegarde de la biodiversité
Le pays cherche également à être une référence dans la lutte pour la sauvegarde de la biodiversité. Il faut « accroître le stock forestier de 6 milliards de m3 ». Il accueillera d’ailleurs cette année la COP15 biodiversité.
Un pays trop dépendant au charbon, un frein ?
La Chine restera encore longtemps dépendante au charbon, même si le pays souhaite rompre cette dépendance. Le nombre d’usines continue de croitre de manière exponentielle à cause de gouverneurs régionaux peu soucieux d’accélérer la transition. Or, ces installations sont responsables au premier chef des forts taux d’émissions de CO2 enregistrés chaque année.
Toutefois, l’État chinois a lancé son propre marché carbone à l’échelle nationale au mois de février. Il s’agit de mettre en place des quotas d’émissions et de pousser les entreprises à se doter d’équipements moins polluants.
La Chine se fixe donc des objectifs élevés pour participer à la lutte mondiale contre le réchauffement climatique. Mais actuellement, son nouveau plan ne semble pas être à la hauteur de ses ambitions.
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