Mori Building, promoteur immobilier basé à Tokyo, a finalisé la construction de trois centrales solaires hybrides dans la zone de desserte de Tokyo TSO. Ces installations, combinant 7,2MWDC de capacité de production avec 11MWh de stockage, seront exploitées dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité (Power Purchase Agreement, PPA) interne, structuré par TEPCO Energy Partner, filiale de Tokyo Electric Power Company.
Un modèle de partenariat énergétique entre entités du groupe
Les centrales sont situées dans la préfecture de Tochigi, pour l’une d’entre elles, et dans la ville de Hitachi, préfecture d’Ibaraki, pour les deux autres. Leur mise en service est prévue par phases à partir de janvier 2026. Une fois pleinement opérationnelles, elles devraient générer environ 10GWh par an. L’énergie produite alimentera des immeubles exploités par Mori Building, notamment le Toranomon Hills Mori Tower, via un approvisionnement assuré par TEPCO Energy Partner incluant également d’autres sources renouvelables sous contrat.
Une commande clé en main confiée à Ecokaku
Le développement et la construction des trois centrales ont été confiés à l’entreprise japonaise Ecokaku dans le cadre d’un contrat clé en main d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (Engineering, Procurement and Construction, EPC) d’un montant d’environ JPY2bn ($13.2mn). Ces projets sont destinés à une utilisation directe par Mori Building, en dehors des marchés de gros, à travers un partenariat structuré entre entités internes du groupe.
Antécédents dans les projets agrivoltaïques
Mori Building avait déjà collaboré avec Ecokaku pour la construction de six centrales solaires agrivoltaïques d’une capacité totale de 12MWDC, également dans la zone Tokyo TSO. Ces unités, elles aussi intégrées dans un cadre de PPA intra-groupe, illustrent la stratégie de coopération continue entre les deux entreprises.
Un projet hors du régime de soutien public
Contrairement à la majorité des projets hybrides développés au Japon, qui reposent souvent sur des centrales existantes reconverties du régime de soutien par obligation d’achat (Feed-in Tariff, FIT) au régime de prime (Feed-in Premium, FIP), ces trois centrales ont été spécifiquement construites pour fonctionner de manière autonome, sans subvention. Ce positionnement reflète une dynamique de structuration directe des partenariats énergétiques à l’intérieur même des groupes propriétaires.